Volontaire
... les opérateurs marocain par exemple exportent le poisson du Maroc vers l’Europe et même vers l’Afrique de l’ouest par des camions frigorifiques ...
Une exportation de cette nature signifie que l'opération passe par la voie légale, ce qui nous ramène à ce qui a été évoqué plus haut : taxes, droits de douane, coûts du transit dans son ensemble ... etc. En un mot, "frontières ouvertes" ne signifie pas nécessairement "entrée libre", et comme il faut s'acquittrr d'un tas de choses avant d'entrer, le prix final à l'arrivée de ton poisson à Alger ne seura être égal ni inférieur à celui de ton étal à Casablanca. Dans quelle mesure ? Il faudra avoir des données chiffrée pour voir. Mais, certains éléments sont déja connus : un marché ou le consommateur n'a pas le pouvoir d'achat d'un espagnol, un pays où le poisson est plutôt secondaire sans le régime alimentaire ; un marché local où les prix varient parfois du simple au quintuple selon les périodes. En un mot, tu pourra bien écouler quelques cargaisons à l'occasion, mais tu ne garantira la marge prévue que si ça arrive au marché lorsque les cours du poisson local sont hauts. Rien de de révolutionnaire en somme.
... Quand je parle d’ouverture de frontière je parle évidement de régler le problème politique et bien sûr développer le partenariat économique en général entre les deux pays ...
Ce qui est expliqué ici, justement, c'est que le problème n'est pas "que" politique. Objectivement, la configuration et le fonctionnement de l'économie algérienne font qu'une ouverture de ce genre sera systématiquement préjudiciable pour les finances algériennes, indépendamment de la relation politique. C'est principalement une question de devises pour faire bref, car l'Algérie a peu de canaux pour en faire entrer, mais toute une constellation de postes pour les débourser. C'est une contrainte interne.
... Non non cher Mr je parle pas de contrebande , à chaque fois que tu aborde un sujet avec moi tu parle de contrebande ?! ...
Parceque, s'agissant de zones frontalières de pays peu développés, les populations n'y sont généralement pas riches et faire du "commerce" y est souvent la seule activité économique possible. Du coup, tu ne peux pas faire de projections sur un éventuel commerce transfrontalier ordinaire sans prendre en considération la concurrence possible (ou pas, selon le domaine et le type de biens) du canal parallèle. Exemple : le carburant au Maroc serait-il moins cher si Naftal venait à ouvrir des stations service de manière légale de l'autre côté de la frontière ? Bien sûr que non
... J’étais vraiment étonné du prix exorbitant du prix des voitures neuves en Algérie en comparaison avec presque les meme véhicule produite soit au Maroc soit en Europe (presque le double) ...
Il y a quelques années à peine, ce même prix était 2 fois moindre sur n'importe quel modèle au Maroc. Donc, si ça a grimpé depuis, c'est parceque le gouvernement à fait en sorte que ça grimpe : dévaluation du DZD, taxes à l'importation plus lourdes ... etc. En plus, les quantités admises ont ont été drastiquement limitées, et même que l'importation de véhicules est interdite depuis 2 ou 3 ans maintenant. Ce sont ces facteurs conjugués qui font les prix actuels en Algérie, et non le fait que les voitures viennent d'Allemagne ou du Japon.
Pourquoi toutes ces mesures ? Parceque le marché local en était à importer plus de 600.000 véhicules neufs par an, déboursant pour cela plusieurs milliards en devises qui ne rentrent par l'exportation d'hydrocarbures. Or, avec la baisse des revenus de ces hydrocarbures, une telle dépense devenait trop lourde pour la balance, et c'est le seul moyen par lequel le gouvernement a pu arrêter le flux, c'est-à-dire en rendant l'accès aux véhicules neufs plus cher et moins facile. Donc, pour résumer, importer du Maroc ou du Kazakhstan ne change rien à la problématique locale en Algérie pour ce segment, et l'aspect politique n'est qu'un pan de plus dans le cas du Maroc.
... les algériens achèteraient volontiers des véhicule moins cher , alors pourquoi ce gâchis ? satisfaire l’envie de Teboun je suis d’accord mais faut voir la poche du citoyens algériens aussi ...
Allez, je vais faire semblant de ne pas avoir vu un Suédois s'en faire pour le budget des ménages algériens dans la case "voitures"
... les opérateurs marocain par exemple exportent le poisson du Maroc vers l’Europe et même vers l’Afrique de l’ouest par des camions frigorifiques ...
Une exportation de cette nature signifie que l'opération passe par la voie légale, ce qui nous ramène à ce qui a été évoqué plus haut : taxes, droits de douane, coûts du transit dans son ensemble ... etc. En un mot, "frontières ouvertes" ne signifie pas nécessairement "entrée libre", et comme il faut s'acquittrr d'un tas de choses avant d'entrer, le prix final à l'arrivée de ton poisson à Alger ne seura être égal ni inférieur à celui de ton étal à Casablanca. Dans quelle mesure ? Il faudra avoir des données chiffrée pour voir. Mais, certains éléments sont déja connus : un marché ou le consommateur n'a pas le pouvoir d'achat d'un espagnol, un pays où le poisson est plutôt secondaire sans le régime alimentaire ; un marché local où les prix varient parfois du simple au quintuple selon les périodes. En un mot, tu pourra bien écouler quelques cargaisons à l'occasion, mais tu ne garantira la marge prévue que si ça arrive au marché lorsque les cours du poisson local sont hauts. Rien de de révolutionnaire en somme.
... Quand je parle d’ouverture de frontière je parle évidement de régler le problème politique et bien sûr développer le partenariat économique en général entre les deux pays ...
Ce qui est expliqué ici, justement, c'est que le problème n'est pas "que" politique. Objectivement, la configuration et le fonctionnement de l'économie algérienne font qu'une ouverture de ce genre sera systématiquement préjudiciable pour les finances algériennes, indépendamment de la relation politique. C'est principalement une question de devises pour faire bref, car l'Algérie a peu de canaux pour en faire entrer, mais toute une constellation de postes pour les débourser. C'est une contrainte interne.
... Non non cher Mr je parle pas de contrebande , à chaque fois que tu aborde un sujet avec moi tu parle de contrebande ?! ...
Parceque, s'agissant de zones frontalières de pays peu développés, les populations n'y sont généralement pas riches et faire du "commerce" y est souvent la seule activité économique possible. Du coup, tu ne peux pas faire de projections sur un éventuel commerce transfrontalier ordinaire sans prendre en considération la concurrence possible (ou pas, selon le domaine et le type de biens) du canal parallèle. Exemple : le carburant au Maroc serait-il moins cher si Naftal venait à ouvrir des stations service de manière légale de l'autre côté de la frontière ? Bien sûr que non
... J’étais vraiment étonné du prix exorbitant du prix des voitures neuves en Algérie en comparaison avec presque les meme véhicule produite soit au Maroc soit en Europe (presque le double) ...
Il y a quelques années à peine, ce même prix était 2 fois moindre sur n'importe quel modèle au Maroc. Donc, si ça a grimpé depuis, c'est parceque le gouvernement à fait en sorte que ça grimpe : dévaluation du DZD, taxes à l'importation plus lourdes ... etc. En plus, les quantités admises ont ont été drastiquement limitées, et même que l'importation de véhicules est interdite depuis 2 ou 3 ans maintenant. Ce sont ces facteurs conjugués qui font les prix actuels en Algérie, et non le fait que les voitures viennent d'Allemagne ou du Japon.
Pourquoi toutes ces mesures ? Parceque le marché local en était à importer plus de 600.000 véhicules neufs par an, déboursant pour cela plusieurs milliards en devises qui ne rentrent par l'exportation d'hydrocarbures. Or, avec la baisse des revenus de ces hydrocarbures, une telle dépense devenait trop lourde pour la balance, et c'est le seul moyen par lequel le gouvernement a pu arrêter le flux, c'est-à-dire en rendant l'accès aux véhicules neufs plus cher et moins facile. Donc, pour résumer, importer du Maroc ou du Kazakhstan ne change rien à la problématique locale en Algérie pour ce segment, et l'aspect politique n'est qu'un pan de plus dans le cas du Maroc.
... les algériens achèteraient volontiers des véhicule moins cher , alors pourquoi ce gâchis ? satisfaire l’envie de Teboun je suis d’accord mais faut voir la poche du citoyens algériens aussi ...
Allez, je vais faire semblant de ne pas avoir vu un Suédois s'en faire pour le budget des ménages algériens dans la case "voitures"
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