Je sais ce que vous allez dire: on est jamais content, on ne se rend pas compte de la chance qu'on a et je ne sais quelle autre formule du genre dans certains ont le secret mais...j y vais quand même.
Voilà 2 mois que je suis rentrée en Algérie et au bout de 2 semaines, j'ai commencé à m'ennuyer à ne rien faire et à vouloir retourner en France.
Au bout de 3 semaines, je me suis dit que finalement, je ne m'ennuyais pas tant que ça et que c'était trop bien de se reposer un peu avant de commencer à travailler.
Au bout d'un mois, je m'étais de nouveau complètement intégrée à la routine familiale. Ils sont tous dehors toute la journée mais j'attendais leur retour à l'heure du goûter avec plaisir. Papotage autour de la table, un quart d'heure à se questionner sur le prochain diner pour enfin trouver un plat qui fait à peu près l'unanimité. Ah non, sauf ma grand mère qui est aussi capricieuse qu'un bébé. Tant pis, elle mangera une soupe.
Au bout d'un mois et demi, je savais que le retour n'allait pas tarder mais je n'avais plus aucune envie de rentrer. Mince, je vais sortir de cette routine que je n'avais pas rentrouvé depuis si longtemps...non! je ne veux pas! Encore un peu...
En France, je ne saurais pas que ma soeur a porté ce pull noir qui lui va si bien, ni que mon frère a mangé 2 bananes aujourd'hui, c'est à dire, deux fois plus de bananes qu'il ne devrait pour ne pas grossir. Je ne saurais pas qu'il n y a plus de yaourt et que c'est le jour des courses. Je n'irais alors pas faire les courses avec mes parents en en profitant pour prendre le volant et conduire un peu, toujours sous les cris de mon père qui, décidemment, a du mal à accepter que je conduis bien maintenant...
"J'espère que tu ne commenceras qu'après l'aid"
"Oui mais papa, ça ne changera rien, avant ou après, c'est kif kif, je rentrerai quand même et on sait tous les deux que plus je reste, plus le départ sera difficile" ai-je envie de lui crier mais finalement, je décide de me contenter d'un:
"Oui, j'espère aussi mais ça m'étonnerait"
Dans quelques jours, je prendrai la route pour mon petit 20m2 parisien. Je retrouverai avec plaisir mes copines que j'adore mais le soir, quand il sera l'heure d'aller manger et que personne ne me dira : " A tableeeeeeeeee", j'aurai les larmes aux yeux et finalement, déciderai de ne pas manger et de mettre la télé à fond. Ce caquetage télévisuel est infernal mais c'est la seule parade que je trouverai pour ne pas pleurer ou crier que je veux rentrer chez moi...
Voilà 2 mois que je suis rentrée en Algérie et au bout de 2 semaines, j'ai commencé à m'ennuyer à ne rien faire et à vouloir retourner en France.
Au bout de 3 semaines, je me suis dit que finalement, je ne m'ennuyais pas tant que ça et que c'était trop bien de se reposer un peu avant de commencer à travailler.
Au bout d'un mois, je m'étais de nouveau complètement intégrée à la routine familiale. Ils sont tous dehors toute la journée mais j'attendais leur retour à l'heure du goûter avec plaisir. Papotage autour de la table, un quart d'heure à se questionner sur le prochain diner pour enfin trouver un plat qui fait à peu près l'unanimité. Ah non, sauf ma grand mère qui est aussi capricieuse qu'un bébé. Tant pis, elle mangera une soupe.
Au bout d'un mois et demi, je savais que le retour n'allait pas tarder mais je n'avais plus aucune envie de rentrer. Mince, je vais sortir de cette routine que je n'avais pas rentrouvé depuis si longtemps...non! je ne veux pas! Encore un peu...
En France, je ne saurais pas que ma soeur a porté ce pull noir qui lui va si bien, ni que mon frère a mangé 2 bananes aujourd'hui, c'est à dire, deux fois plus de bananes qu'il ne devrait pour ne pas grossir. Je ne saurais pas qu'il n y a plus de yaourt et que c'est le jour des courses. Je n'irais alors pas faire les courses avec mes parents en en profitant pour prendre le volant et conduire un peu, toujours sous les cris de mon père qui, décidemment, a du mal à accepter que je conduis bien maintenant...
"J'espère que tu ne commenceras qu'après l'aid"
"Oui mais papa, ça ne changera rien, avant ou après, c'est kif kif, je rentrerai quand même et on sait tous les deux que plus je reste, plus le départ sera difficile" ai-je envie de lui crier mais finalement, je décide de me contenter d'un:
"Oui, j'espère aussi mais ça m'étonnerait"
Dans quelques jours, je prendrai la route pour mon petit 20m2 parisien. Je retrouverai avec plaisir mes copines que j'adore mais le soir, quand il sera l'heure d'aller manger et que personne ne me dira : " A tableeeeeeeeee", j'aurai les larmes aux yeux et finalement, déciderai de ne pas manger et de mettre la télé à fond. Ce caquetage télévisuel est infernal mais c'est la seule parade que je trouverai pour ne pas pleurer ou crier que je veux rentrer chez moi...
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