Le 13 juillet 2001, 500 hommes fanatisés s'attaquent à des dizaines de femmes, qu'ils torturent et violent à Hassi Messaoud, ville pétrolière d'Algérie. Près de neuf ans après, deux victimes témoignent dans un livre, amères face à "l'indifférence" des autorités.
"Si ta propre mère ne te protège pas, qui te protègera?", s'indigne en allusion à l'attitude de son pays Rahmouna Salah, 43 ans, dans un entretien à l'AFP. Elle est l'une des deux femmes dont la comédienne Nadia Kaci a recueilli le récit dans l'ouvrage "Laissées pour mortes" (Max Milo) sorti en France cette semaine.
Rahmouna y relate la nuit au cours de laquelle elle a été poignardée au ventre, frappée au visage par des hommes armés de gourdins et de bâtons. Au même moment, Fatiha Maamoura, alors âgée de 25 ans, était poignardée, violée, enterrée jusqu'au cou, frappée à la tête, jusqu'à perdre conscience, par des agresseurs criant "Allah akbar" (Dieu est le plus grand).
Au moins une quarantaine de femmes vivant seules, célibataires ou divorcées, accusées d'être des prostituées, ont connu le même sort cette nuit-là dans le bidonville d'El Haïcha, à Hassi Messaoud (800 km au sud-est d'Alger), après le prêche virulent d'un imam.
AFP
"Si ta propre mère ne te protège pas, qui te protègera?", s'indigne en allusion à l'attitude de son pays Rahmouna Salah, 43 ans, dans un entretien à l'AFP. Elle est l'une des deux femmes dont la comédienne Nadia Kaci a recueilli le récit dans l'ouvrage "Laissées pour mortes" (Max Milo) sorti en France cette semaine.
Rahmouna y relate la nuit au cours de laquelle elle a été poignardée au ventre, frappée au visage par des hommes armés de gourdins et de bâtons. Au même moment, Fatiha Maamoura, alors âgée de 25 ans, était poignardée, violée, enterrée jusqu'au cou, frappée à la tête, jusqu'à perdre conscience, par des agresseurs criant "Allah akbar" (Dieu est le plus grand).
Au moins une quarantaine de femmes vivant seules, célibataires ou divorcées, accusées d'être des prostituées, ont connu le même sort cette nuit-là dans le bidonville d'El Haïcha, à Hassi Messaoud (800 km au sud-est d'Alger), après le prêche virulent d'un imam.
AFP
Commentaire