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Femmes lynchées en Algérie en 2001: deux victimes dénoncent

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  • #16
    c une epoque noire ou bcp de depassements ont eu lieu apres des preches d'imams qui n'ont a aucun moment ete inquietès
    tu crois que ça s'est améliorer depuis dans les têtes des gens DJAMY ?

    après le prêche virulent d'un imam.
    C'est ça la source du mal.
    non mimi la source est plus haut que cet imam la source c'est ça ... wa allahou A3lam 3ala kouli 7al :

    الرِّجَالُ قَوَّامُونَ عَلَى النِّسَاء بِمَا فَضَّلَ اللّهُ بَعْضَهُمْ عَلَى بَعْضٍ وَبِمَا أَنفَقُواْ مِنْ أَمْوَالِهِمْ فَالصَّالِحَاتُ قَانِتَاتٌ حَافِظَاتٌ لِّلْغَيْبِ بِمَا حَفِظَ اللّهُ وَاللاَّتِي تَخَافُونَ نُشُوزَهُنَّ فَعِظُوهُنَّ وَاهْجُرُوهُنَّ فِي الْمَضَاجِعِ وَاضْرِبُوهُنَّ فَإِنْ أَطَعْنَكُمْ فَلاَ تَبْغُواْ عَلَيْهِنَّ سَبِيلاً إِنَّ اللّهَ كَانَ عَلِيّاً كَبِيراً

    Les hommes ont la charge et la direction des femmes en raison des avantages que Dieu leur a accordés sur elles, et en raison aussi des dépenses qu’ils effectuent pour assurer leur entretien. En revanche, les épouses vertueuses demeurent toujours fidèles à leurs maris pendant leur absence et préservent leur honneur, conformément à l’ordre que Dieu a prescrit. Pour celles qui se montrent insubordonnées, commencez par les exhorter, puis ignorez-les dans votre lit conjugal et, si c’est nécessaire, frappez-les . Mais dès qu’elles redeviennent raisonnables, ne leur cherchez plus querelle. Dieu est le Maître Souverain.

    sourat An nisa'a verset 34

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    • #17
      non mimi la source est plus haut que cet imam la source c'est ça ... wa allahou A3lam 3ala kouli 7al :
      La je ne suis pas d'accord avec toi, faut pas se tromper d'ennemi. Des années et des années que nos parent pratiquent la religion, jamais on a vu des horreurs comme celles commises durant les années 90, et pourtant cette religion c'est tjrs la même ! la différence c'est que ceux des générations passées avaient la foi la vrai, et ceux de nos jours interprètent la religion à leur guise.
      Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

      Vive Tayri, Vive JSK

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      • #18
        Esprit pre-islamique en Algerie?

        Donc etre une femme en Algerie est une tare? Et si cette femme n'a ni mari, ni pere, ni frere, ni oncle elle doit disparaitre? :22:

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        • #19
          Quand la réalité dépasse la fiction...

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          • #20
            J'ai lu un article dans l'express qui leur était consacré. Il s'agissait de femmes qui pour la plupart faisaient les ménages dans cette ville (Hassi Messaoud) et ont été attaquées par les habitants du coin...

            Le pire c'est que le lendemain de ce drame, la presse nationale a totalement dédouané les agresseurs en prétendant qu'il s'agissait de prostituées...j'imagine pas la double douleur: physique et surtout morale de ces pauvres filles. Heureusement, Justice leur a été rendue.

            C'est une page qui est définitivement tournée en Algérie j'espère.
            Dernière modification par jolimelange, 14 février 2010, 19h47.

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            • #21
              C'est une énième preuve que la religion (toutes les religions) peut bien être exploitée pour créer des monstres.

              Au lieu de dénoncer l'imam fanatique auteur du prêche virulent et d'exiger son expulsion de la mosquée, les fidèles de sa mosquée se sont transformés en une armée de zombies en attaquant des personnes sans défense. Cela en dit long sur la mentalité barbare de ces fanatiques religieux.

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              • #22
                qu'ils torturent et violent à Hassi Messaoud
                C'est l'imam qui l'a demandé ou suggéré ???
                Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leurs nids dans tes cheveux.

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                • #23
                  après le prêche virulent d'un imam.
                  Les plus grands maux de l'humanité commencent par ça.

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                  • #24
                    Le cauchemar des femmes lynchées d'El Haïcha
                    Par Anis Allik

                    Près d'un site pétrolier du Sahara, une centaine d'hommes lynchent un groupe de travailleuses, à la suite du prêche virulent d'un imam. Rencontre avec deux victimes qui, bravant les tabous, témoignent dans un livre-document.
                    Un deux-pièces, quelque part près d'Oran, dans le nord-ouest de l'Algérie. Trois femmes sont assises dans un obscur petit salon, où flotte une odeur de soupe et de détergent. Un épais foulard sur les cheveux, la maîtresse des lieux débarrasse la table du midi et sert le café avec raideur.

                    Oranaise de souche, mère divorcée, Rahmouna, aujourd'hui âgée de 44 ans, a travaillé pendant cinq ans comme femme de ménage et cuisinière, à proximité du chantier pétrolier de Hassi Messaoud, une ville perdue dans le désert algérien. Avec Fatiha, une amie proche, âgée de 35 ans, elle y a mené une rude vie d'ouvrière. Des centaines de femmes vivaient là-bas, à la recherche d'un salaire décent. Elles y ont vécu un cauchemar.

                    38 femmes en proie à des criminels déchaînés

                    Cette nuit du 12 au 13 juillet 2001, Rahmouna et Fatiha étaient chez elles, comme chaque soir, dans leurs maisons du bidonville d'El Haïcha, près de Hassi Messaoud. Dans cette favela saharienne au toponyme horriblement prédestiné (El Haïcha veut dire "bête sauvage" en arabe algérien), elles vont connaître l'horreur. Avec 36 autres femmes, elles sont la proie de criminels déchaînés.

                    endant près de cinq heures, aux cris d'"Allah Akbar" et d'appel au "djihad", elles sont tabassées, injuriées, violées, souillées et mutilées par une horde de voyous "talibanisés". Un imam intégriste leur avait mis dans la tête que toute femme travaillant et vivant seule, "portant hijab ou pas", ne pouvait être qu'une prostituée et une menace pour la sérénité de la communauté. Ils commettent l'innommable.

                    Comédienne et militante féministe, Nadia Kaci a suivi leur combat et publie ce mois-ci en France leur témoignage (1). L'épisode atroce est connu en Algérie et déjà fait l'objet d'un film (2). Mais l'originalité du livre tient au récit mené à la première personne: le drame est raconté "de l'intérieur", par deux survivantes. Neuf ans après, l'horreur est intacte.

                    Les assaillants étaient une centaine, explique Rahmouna: "Ils m'ont lacéré les cuisses et le ventre. Tout mon être et tous mes membres étaient en sang. Ils étaient plusieurs sur moi." Fatiha intervient: "L'un d'eux, un monstre, m'a jetée sur son épaule comme une bête d'abattoir et traînée jusqu'au cimetière proche pour me violer, en menaçant de m'égorger avec un morceau de ferraille." Ce soir-là, conclut Nadia Kaci, l'une et l'autre sont "laissées pour mortes".

                    Depuis lors, beaucoup des survivantes vivent dans le silence et la honte. Elles craignent les représailles et restent victimes de l'opprobre social. Rahmouna et Fatiha auraient pu retourner à l'existence auxquelles elles semblent destinées - celle typique des filles de condition modeste, privées d'enfance, sorties de l'école avant l'âge, jetées dans l'univers violent des mères répudiées et rendues coupables de mariages ratés. Il en sera autrement.

                    Raconter le calvaire

                    Rahmouna et Fatiha refusent de baisser les bras. Dans la douleur, bravant le mépris et l'ignorance, elles font le tour des tribunaux autour de Hassi Messaoud et racontent leur calvaire afin de confondre les auteurs du crime et leurs complices. Pour rappeler à la bonne société, aussi, qu'elles ne sont "ni des prostituées ni des femelles dépravées", mais des victimes d'individus "imbéciles et barbares".

                    A l'issue d'un procès, en 2004, trois hommes sont condamnés à des peines de prison - huit, six et trois ans respectivement - tandis que six autres sont acquittés. "Surtout, précisent-elles, 20 condamnations à vingt ans, 4 à dix ans et une à cinq ans l'ont été par contumace". Ces coupables-là courent toujours. Rahmouna et Fatiha craignent chaque jour d'en croiser un dans la rue. Elles cherchent à tourner la page, sans pour autant oublier: "Nous avons refusé d'être sacrifiées une deuxième fois, disent-elles. C'est l'essentiel."

                    Ces dernières années, Fatiha a épousé un ancien collègue de travail qui l'a soutenue dans son épreuve. Cette union lui a permis de se réconcilier avec ses parents, qui ne voulaient plus entendre parler d'elle. Rahmouna, elle, regrette de ne pas avoir pu revoir son frère aîné avant la mort de celui-ci. Il l'accusait d'avoir sali la réputation de la famille. Elle aurait tant voulu lui expliquer... L'Express
                    Dernière modification par Dandy, 15 février 2010, 14h49.

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                    • #25
                      Il aurait été beaucoup plus sain et utile, d'éditer et de diffuser la livre en Algérie.

                      Enfin ces pauvres femmes ont subi un véritable calvaire et il est étonnant qu'il n'y ai pas eu de condamnations à la peine capitale ou à la réclusion criminelle à perpétuité à prononcées à l'issue du procès.
                      Dernière modification par Dandy, 15 février 2010, 14h50.

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                      • #26
                        Il aurait été beaucoup plus sain et utile, d'éditer et de diffuser la livre en Algérie.
                        Pour l'édition, qui les aurait écouté, même leurs familles leur ont tourné le dos si ce n'est le soutiens de qlq braves personnes. Et puis tout le monde a entendu leur histoire quand c'est arrivé, c'est à ce moment la que des associations activant en Algérie devaient les aider et montrer la vérité à la société qui les accuse. Pour la diffusion par contre, je pense qu'on a besoin de livres, de films, d'émissions de tv, de radio de compagnes de sensibilisation, etc ou ya rebbi .. il faut surtout des lois strictes contre ce genre de montalités, et il faut controler l'activité des imams.
                        Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

                        Vive Tayri, Vive JSK

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                        • #27
                          Cette union lui a permis de se réconcilier avec ses parents, qui ne voulaient plus entendre parler d'elle. Rahmouna, elle, regrette de ne pas avoir pu revoir son frère aîné avant la mort de celui-ci. Il l'accusait d'avoir sali la réputation de la famille. [...]
                          Et à la fin qui est ce qui paye? la femme bien entendu! On a déjà vu ce comportement honteux face aux femmes enlevées par les terroristes, mais là ça devient une forme de complicité. C'est gerbant.

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                          • #28
                            Pour l'édition, qui les aurait écouté, même leurs familles leur ont tourné le dos si ce n'est le soutiens de qlq braves personnes.
                            Bonjour,

                            Ce ne sont pas les victimes qui s'adressent aux maisons d'éditions mais la personne chargée du livre (Kaci, je crois).

                            Franchement, ça me met mal-à-l'aise qu'un énième volet Algéro-Algérien soit d'abord présentée prioritairement en France, comme si c'était-là l'espace d'un tribunal éthique universel. Pourquoi offrir à l'opinion publique française ce frisson voyeuriste et soumettre à son jugement cette affaire, alors qu'elle concerne en premier et en dernier lieu des Algérien(ne)s.
                            C'est en s'adressant à ses compatriotes, en les sensibilisant que l'on fait bouger les choses. Les ignorer pour s'adresser prioritairement aux autres, est au mieux un calcul mercantile, au pire un syndrome de colonisation mentale...

                            faut controler l'activité des imams. C'est compliqué.
                            Franchement, à supposer vraiment que cela vienne d'un Imam: tu penses vraiment que l'écoute d'une simple prêche pousserait un musulman à prendre une décision aussi lourde, théologiquement et humainement parlant, de "violer, lacérer, mutiler" (?!).
                            Ces types cherchaient une excuses pour s'attaquer à ses femmes; des psychotiques qui s'en foutent royalement de la religion (le meurtre n'est pas rien. Et je ne parle même pas de la torture et du viol qui n'ont aucune justification théologique).
                            L'Etat aurait du prononcer des peines très lourdes, non seulement pour les victimes mais aussi et peut-être (je vais être cynique) surtout pour des raisons politiques; le message à passer aurait été le suivant: l'âge de la justice séditieuse et particulière est révolue (celle des terroristes); il n'y a que l'Etat qui a le monopole de la violence et de la justice !

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                            • #29
                              Franchement, vous pensez que l'édition d'un livre en Algérie aurait apporté une solution au problème ? Une meilleure solution aurait été d'en faire parler la TV, mais là encore, il y a deux problème: primo il n'y a pas assez de place au JT à cause des speaches de Boutef, et deuxio personne ne regarde plus l'ENTV. S'adresser directement aux autorités ? peut-être, mais étant donné que cette affaire n'a pas été prise au sérieux dès le début (pas très surprenant), il faudrait dire que ça aussi ça ne sert pas vraiment à grand chose. Alors il ne restait qu'une solution: aller chercher de l'aide ailleurs.

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                              • #30
                                Franchement, vous pensez que l'édition d'un livre en Algérie aurait apporté une solution au problème ?
                                En tout cas bien plus qu'une diffusion hexagonale. Franchement, quel serait selon toi, l'intérêt de le diffuser en France et non en Algérie ? En quoi l'avis réprobateur d'un agriculteur du Gers serait-il susceptible de secouer les consciences Algériennes ? En quoi le détournement idéologique que pourrait faire de cette affaire un intellectuel parisien pressé pourrait-il faire avancer la situation en Algérie ?

                                Alors il ne restait qu'une solution: aller chercher de l'aide ailleurs.
                                Quelle type d'aide ? Le gouvernement Français, grâce à Dieu, n'étant plus habilité à légiférer en Algérie...

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