Ce n'est un secret pour personne : vivre en Algérie pour une femme n'est pas ce qu'il y a de mieux. Le harcèlement de rue, le mépris des femmes qu'elles soient mariées, divorcées, célibataires, veuves... sont bien trop souvent banalisés. Un rapport vient confirmer ce que vivent les algériennes au quotidien.
Selon le rapport Gender Gap 2012 publié par le Forum économique mondial, l'Algérie figure à la 120e place sur 135 pays (concentrant plus de 80% de la population mondiale) au niveau de la condition féminine. L’étude, coordonnée par Ricardo Hausmann de l’université de Harvard, Laura Tyson de l’université de Californie et Saâdia Zahidi du Forum économique mondial, se base sur quatre critères majeurs pour déterminer les conditions de vie des femmes en mesurant, notamment l'écart entre hommes et femmes dans des domaines-clés :
1 La représentativité économique de la femme qui inclue l'écart entre les salaires, le pourcentage des femmes dans les emplois à haute responsabilité, les opportunités de travail (notre pays se place à la 131ème place)
2 Le niveau éducatif et scolaire des femmes (notre pays se place à la 103ème place).
3 L'espérance de vie de la femme (l'Algérie se place au 108e rang)
4 La place de la femme dans la vie politique du pays (notre pays se place à la 57ème place, grâce à l'augmentation des femmes au Parlement qui représentent 30% des parlementaires).
Ces résultats sont d'autant plus médiocres qu'ils s'aggravent d'années en années.
Au niveau du monde arabe, les algériennes s'en sortent mieux que les Saoudiennes, les Syriennes et les Jordaniennes.
Cette étude indique également que la parité hommes femmes en matière éducative et économique contribuerait à accélérer la croissance économique du pays, à l'exemple des pays scandinaves qui figurent à la tête du classement.
Selon le rapport Gender Gap 2012 publié par le Forum économique mondial, l'Algérie figure à la 120e place sur 135 pays (concentrant plus de 80% de la population mondiale) au niveau de la condition féminine. L’étude, coordonnée par Ricardo Hausmann de l’université de Harvard, Laura Tyson de l’université de Californie et Saâdia Zahidi du Forum économique mondial, se base sur quatre critères majeurs pour déterminer les conditions de vie des femmes en mesurant, notamment l'écart entre hommes et femmes dans des domaines-clés :
1 La représentativité économique de la femme qui inclue l'écart entre les salaires, le pourcentage des femmes dans les emplois à haute responsabilité, les opportunités de travail (notre pays se place à la 131ème place)
2 Le niveau éducatif et scolaire des femmes (notre pays se place à la 103ème place).
3 L'espérance de vie de la femme (l'Algérie se place au 108e rang)
4 La place de la femme dans la vie politique du pays (notre pays se place à la 57ème place, grâce à l'augmentation des femmes au Parlement qui représentent 30% des parlementaires).
Ces résultats sont d'autant plus médiocres qu'ils s'aggravent d'années en années.
Au niveau du monde arabe, les algériennes s'en sortent mieux que les Saoudiennes, les Syriennes et les Jordaniennes.
Cette étude indique également que la parité hommes femmes en matière éducative et économique contribuerait à accélérer la croissance économique du pays, à l'exemple des pays scandinaves qui figurent à la tête du classement.
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