Si vous êtes intéressé, ce téléfilm passe demain vers 20 h 40 mn sur France 2 avec Smaïn comme guest star:
Téléfilm dramatique
Réalisateur : Alain Tasma
Acteur : Smaïn (Saïd Benamar), Leïla Bekhti (Leila), Frédéric Pierrot (le capitaine), Baya Belal (Aïcha), Carim Messalti (Youcef), Pierre Perrier (Jérôme), Abdelkrim Bahloul (Ahmed), Samy Seghir, Imane Benrahou Chenu, Marie-Françoise Audollent, Jacques Brunet
Scénario : Dalila Kerchouche, Arnaud Malherbe
Dialogue : Dalila Kerchouche, Arnaud Malherbe
Musique : Cyril Morin
Année : 2006
1er primetime : OUI
Pays : France
Télérama du Samedi 7 octobre 2006 : Téléfilm d'Alain Tasma (France, 2006). Scénario : Dalila Kerchouche et Arnaud Malherbe. 105 mn. Inédit. Avec Smaïn : Saïd. Leïla Bekhti : Leïla. Frédéric Pierrot : François Robert.
France, 1972, Lot-et-Garonne. Valises à la main, Saïd et sa famille débarquent dans un « centre d'accueil des rapatriés d'Algérie ». En réalité, un camp entouré de barbelés et constitué de baraquements lugubres. Saïd ne proteste pas. Dix ans que la France le trimbale ainsi, lui et sa famille, de camp en camp. Dix ans qu'il a fui l'Algérie, sous la menace du FLN. Car Saïd est un harki : lors de la guerre d'indépendance, cet Algérien a combattu aux côtés des Français.
Pour aborder la sensible question de ces tenants de l'Algérie française, dont 50 000 à 80 000 ont été massacrés à la fin de la guerre, le réalisateur Alain Tasma a choisi de s'intéresser au sort réservé à ceux qui ont réussi à rejoindre l'Hexagone en 1962.
Sur un scénario coécrit par Dalila Kerchouche (1) (auteur de Mon père, ce harki, éd. du Seuil), la fiction suit les membres de la famille Benamar dans un de ces camps : le père, cassé et humilié (Smaïn, un peu répétitif en patriarche abattu) ; la mère, apeurée à l'idée de sortir du camp ; les enfants, qui grandissent entre deux cultures qui les rejettent. Mais surtout, il y a la fille aînée, Leïla qui, loin de la résignation de ses parents, se débat pour qu'on l'accepte, enfin... Un beau portrait, porté par la prometteuse Leïla Bekhti, qui sauve ce récit sans souffle historique. Plombé par l'absence de toute remise en contexte des événements et par l'approche très factuelle de l'intrigue, celui-ci peine en effet à accrocher. Reste la valeur du témoignage sur un épisode méconnu de l'histoire franco-algérienne. L.A.
(1) A lire aussi : Leïla, avoir 17 ans dans un camp de harkis, éditions du Seuil, 2006
Réalisateur : Alain Tasma
Acteur : Smaïn (Saïd Benamar), Leïla Bekhti (Leila), Frédéric Pierrot (le capitaine), Baya Belal (Aïcha), Carim Messalti (Youcef), Pierre Perrier (Jérôme), Abdelkrim Bahloul (Ahmed), Samy Seghir, Imane Benrahou Chenu, Marie-Françoise Audollent, Jacques Brunet
Scénario : Dalila Kerchouche, Arnaud Malherbe
Dialogue : Dalila Kerchouche, Arnaud Malherbe
Musique : Cyril Morin
Année : 2006
1er primetime : OUI
Pays : France
Télérama du Samedi 7 octobre 2006 : Téléfilm d'Alain Tasma (France, 2006). Scénario : Dalila Kerchouche et Arnaud Malherbe. 105 mn. Inédit. Avec Smaïn : Saïd. Leïla Bekhti : Leïla. Frédéric Pierrot : François Robert.
France, 1972, Lot-et-Garonne. Valises à la main, Saïd et sa famille débarquent dans un « centre d'accueil des rapatriés d'Algérie ». En réalité, un camp entouré de barbelés et constitué de baraquements lugubres. Saïd ne proteste pas. Dix ans que la France le trimbale ainsi, lui et sa famille, de camp en camp. Dix ans qu'il a fui l'Algérie, sous la menace du FLN. Car Saïd est un harki : lors de la guerre d'indépendance, cet Algérien a combattu aux côtés des Français.
Pour aborder la sensible question de ces tenants de l'Algérie française, dont 50 000 à 80 000 ont été massacrés à la fin de la guerre, le réalisateur Alain Tasma a choisi de s'intéresser au sort réservé à ceux qui ont réussi à rejoindre l'Hexagone en 1962.
Sur un scénario coécrit par Dalila Kerchouche (1) (auteur de Mon père, ce harki, éd. du Seuil), la fiction suit les membres de la famille Benamar dans un de ces camps : le père, cassé et humilié (Smaïn, un peu répétitif en patriarche abattu) ; la mère, apeurée à l'idée de sortir du camp ; les enfants, qui grandissent entre deux cultures qui les rejettent. Mais surtout, il y a la fille aînée, Leïla qui, loin de la résignation de ses parents, se débat pour qu'on l'accepte, enfin... Un beau portrait, porté par la prometteuse Leïla Bekhti, qui sauve ce récit sans souffle historique. Plombé par l'absence de toute remise en contexte des événements et par l'approche très factuelle de l'intrigue, celui-ci peine en effet à accrocher. Reste la valeur du témoignage sur un épisode méconnu de l'histoire franco-algérienne. L.A.
(1) A lire aussi : Leïla, avoir 17 ans dans un camp de harkis, éditions du Seuil, 2006
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