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  • #46
    A moi de vous faire part des plus beaux vers qui puissent exister à mes yeux, c'est signé Paul Verlaine et ça s'appelle Colloque sentimental :

    Dans le vieux parc solitaire et glacé
    Deux formes ont tout à l'heure passé.
    Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
    Et l'on entend à peine leurs paroles.

    Dans le vieux parc solitaire et glacé
    Deux spectres ont évoqué le passé.

    - Te souvient-il de notre extase ancienne?
    - Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

    - Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
    Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

    Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
    Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

    - Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
    - L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.

    Tels ils marchaient dans les avoines folles,
    Et la nuit seule entendit leurs paroles.
    La kitscherie : admire la ou prends la au second degré !

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    • #47
      Merci Quintusse pour ton passage et le partage de ces vers magnifiques du Pauvre Lelian ...
      "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

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      • #48
        Deux vers d'Apollinaire:

        Songes-tu quelquefois quand les nuits sont bien pâles
        Que telles nos amours sont mortes les étoiles ?
        "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

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        • #49
          Un autre de Paul Eluard :

          " J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres " ...
          "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

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          • #50
            La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore.
            Stendhal
            Arrivée à bon port !

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            • #51
              Quelques vers de Lamartine ( le lac) ...

              Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
              Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
              S'envolent loin de nous de la même vitesse
              Que les jours de malheur ?
              "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

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              • #52
                Quelques vers d'Adonis

                نقدرُ, الآنَ, أن نتساءلَ كيف التقينا

                نقدرُ, الآنَ, أن نَتَهجّى طريقَ الرّجوعْ

                ونقولَ: الشواطىءُ مهجورةٌ,

                والقلوعْ

                خَبَرٌ عن حُطامٍ.

                نقدر, الآن, أن ننحني, ونقولَ: انْتَهَيْنا

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                • #53
                  Toute maison m'est étrangère,
                  Pour moi tous les temples sont vides,
                  Tout m'est égal, me désespère,
                  Sauf le sorbier d'un sol aride...
                  Marina Tsvetaeva

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                  • #54
                    Bonsoir...


                    Je transmets la chaleur de mon coeur à tous ceux qui ont froid dans le leur.
                    Je réchauffe par mes sourires et par mon écoute attentive.
                    J'ouvre les bras à ceux qui ont besoin de ma présence
                    et je les entoure de ma chaleur humaine,
                    en prenant soin de me respecter dans ce don de moi-même.
                    J'apprends aussi à dire Non sans fermer mon coeur.



                    André Harvey
                    " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
                    M/SR

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                    • #55
                      Tous, dans la joie ou dans l'affront,
                      Portent, sans nuage et sans tache,
                      Un mot qui rayonne à leur front,
                      Dans leur âme un mot qui se cache

                      Victor Hugo
                      The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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                      • #56
                        Victor Hugo
                        -L'an neuf de l'Hégire
                        L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
                        En le regardant cet homme auguste, son appui ;
                        Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
                        Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
                        Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
                        Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
                        ' Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
                        Tu vas prendre le livre et faire la prière. '
                        Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
                        Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
                        Et souvent à voix basse achevait le verset ;
                        Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
                        Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
                        Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
                        ' Qu’il entre. ' On vit alors son regard s’éclairer
                        De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
                        Et l’Ange lui dit : ' Dieu désire ta présence.
                        - Bien ', dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
                        Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
                        -Elle avait pris ce pli

                        Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
                        De venir dans ma chambre un peu chaque matin;
                        Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
                        Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
                        Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
                        Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
                        Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
                        Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
                        Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
                        Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
                        Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
                        Et mainte page blanche entre ses mains froissée
                        Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
                        Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
                        Et c'était un esprit avant d'être une femme.
                        Son regard reflétait la clarté de son âme.
                        Elle me consultait sur tout à tous moments.
                        Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
                        Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
                        Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
                        Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
                        J'appelais cette vie être content de peu !
                        Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !
                        Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
                        J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
                        Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
                        Je m'en remets à Dieu!

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                        • #57
                          Qui se souvient?

                          Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
                          Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
                          J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
                          Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.


                          Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
                          Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
                          Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
                          Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


                          Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
                          Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
                          Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
                          Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
                          Victor hugo.

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                          • #58
                            Avec le temps...
                            Avec le temps, va, tout s'en va
                            On oublie le visage et l'on oublie la voix
                            Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
                            Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

                            Avec le temps...
                            Avec le temps, va, tout s'en va
                            L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
                            L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
                            Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
                            D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
                            Avec le temps tout s'évanouit

                            Avec le temps...
                            Avec le temps, va, tout s'en va
                            Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules
                            A la gallerie j'farfouille dans les rayons d'la mort
                            Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule

                            Avec le temps...
                            Avec le temps, va, tout s'en va
                            L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
                            L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
                            Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
                            Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
                            Avec le temps, va, tout va bien

                            Avec le temps...
                            Avec le temps, va, tout s'en va
                            On oublie les passions et l'on oublie les voix
                            Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
                            Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

                            Avec le temps...
                            Avec le temps, va, tout s'en va
                            Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
                            Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
                            Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
                            Et l'on se sent floué par les années perdues, alors vraiment
                            Avec le temps on n'aime plus


                            Léo Ferré

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                            • #59
                              Bonjour,
                              Bakalna snin, fi el hawa tayrine, mahnach 3arfine, fine rayhinnn
                              Faïza Ahmed qui chante ça
                              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                              L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                              • #60
                                "Mais elle était du monde où les plus belles choses
                                Ont le pire destin
                                Et rose elle a vécu ce que vivent les roses
                                L'espace d'un matin"

                                Malherbe
                                Arrivée à bon port !

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