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  • #76
    Je suis debout sur la terre
    Avec mon corps qui, pareil à une plante,
    Pour vivre,
    Aspire le vent, le soleil et l'eau.
    Enceinte de désirs,
    Enceinte de douleurs,
    Je suis debout sur la terre,
    Pour que les étoiles me vénèrent,
    Pour que les brises me caressent.


    Poème de Forough Farrokhzad (Iran)
    "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

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    • #77
      la nuit d'octobre Alfred de Musset

      L'homme est un apprenti, la douleur est son maître,
      Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
      C'est une dure loi, mais une loi suprême,
      Vieille comme le monde et la fatalité,
      Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême,
      Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté.
      Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ;
      La joie a pour symbole une plante brisée,
      Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
      Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ?
      N'es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ?
      Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie,
      Si tu n'avais pleuré, quel cas en ferais-tu ?
      Lorsqu'au déclin du jour, assis sur la bruyère,
      Avec un vieil ami tu bois en liberté,
      Dis-moi, d'aussi bon cœur lèverais-tu ton verre,
      Si tu n'avais senti le prix de la gaîté ?
      Aimerais-tu les fleurs, les prés et la verdure,
      Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux,
      Michel-Ange et les arts, Shakspeare et la nature,
      Si tu n'y retrouvais quelques anciens sanglots ?
      Comprendrais-tu des cieux l'ineffable harmonie,
      Le silence des nuits, le murmure des flots,
      Si quelque part là-bas la fièvre et l'insomnie
      Ne t'avaient fait songer à l'éternel repos ?

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      • #78
        Justement papa ali, ce que j'ai posté est la première strophe de la nuit d'octobre.
        Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
        Hemingway

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        • #79
          Extrait de :" Le lac " -Alphonse de Lamartine ...

          Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
          Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
          Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
          Que vous nous ravissez ?
          "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

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          • #80
            Na3im quelle coïncidence avec Lamartine...

            L'air est si parfumé ! La lumière est si pure !
            Aux regards d'un mourant le soleil est si beau !

            Lamartine (L'automne)
            Arrivée à bon port !

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            • #81
              ليس الغريب غريب الشام واليمن....ان الغريب غريب اللحد والكفن
              ان الغريب له حق لغربته...على المقيمين في الاوطان والسكن
              لاتنهرن غريبا حال غربته...الدهر ينهره بالذل والمحن
              سفري بعيد وزادي لن يبلغني...وقوتي ضعفت والموت يطلبني

              تمر ساعات ايامي بلا ندم...ولابكاء ولا خوف ولاحزن
              انا الذي اغلق الابواب مجتهدا...على المعاصي وعين الله تنظرني
              يازلة كتبت في غفلة ذهبت...ياحسرة بقيت في القلب تحرقني

              دعني انوح على نفسي واندبها...واقطع الدهر بالتذكير والحزن
              دع عنك عذلي يامن كان يعذلني...لوكنت تعلم مابي كنت تعذرني
              دعني اسح دموعا لاانقطاع لها...فهل عسى عبرة منها تخلصني
              كانني بين تلك الاهل منطرحا...على الفراش وايديهم تقلبني

              كانني وحولي من ينوح ومن...يبكي علي وينعاني ويندبني
              وقد اتوا بطبيب كي يعلجني...ولم ار الطبيب اليوم ينفعني
              واشتد نزعي وصار الموت يجذبها...من كل عرق بلا رفق ولاهون
              واستخرج الروح مني في تغرغرها...وصار ريقي مريرا حين غرغرني

              فلا تغرنك الدنيا وزينتها...وانظر الى فعلها في الاهل والوطن
              وانظر الى من حوى الدنيا باجمعها...هل راح منها بغير الحنط والكفن
              خذ القناعة من دنياك وارض بها...لولم يكن لك فيها الاراحة البدن

              يازارع الخير تحصد بعده ثمرا...يازارع الشر موقوف على الوهن
              يانفس كفي عن العصيان واكتسبي...فعلا جميلا لعل الله يرحمني
              ثم الصلاة على المختار سيدنا...ماوضأ البرق في شام وفي يمن
              والحمد لله ممسينا ومصبحنا...بالخير والعفو والاحسان والمنن

              {من شعر منسوب للإمام زين العابدين عليه السلام}
              ..... ish.

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              • #82
                Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie
                - Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie
                De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur -
                Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur
                Et sois la plus heureuse étant la plus jolie

                Ô mon unique amour et ma grande folie...

                = Apollinaire =
                "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

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                • #83
                  J’ai fait naufrage sans la moindre tempête, dans une mer où j’avais pied.

                  Fernando Pessoa
                  There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                  • #84
                    Quelques vers d'Abdallah Ben Kerriou



                    بعض الأبيان لعبد الله بن كرّيو

                    قمر االيل خواطري تتونس بيه
                    نلقى فيه اوصاف يرضاهم بالي
                    يا طالب عندي خليلة تشبه ليه
                    من مرغوبي فيه سهرو يحلالي
                    انبات انقاسي فاليالي ننظر ليه
                    يفرقني منّو الحذار التـّالي
                    خايف لبعظ السحبات اتغطيه
                    إذا غاب ضياه يتغير حالي
                    Dernière modification par mage, 05 juin 2014, 18h40.
                    Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

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                    • #85
                      Mahmoud Darwish

                      مـــــا جئــــت أبكــــي يــــا رفــــاق ، أحبتــــي

                      ولكــــن فــــي جنبــــي حـــــزناً خـــــالداً

                      جـــــاءت لتحتضـــــن الجــــراح قصــــيدتي

                      جائــــت تجــــند الكفـــــاح قصــــائداً

                      ولكـــــي يسيــــر النهـــــر ثــــرا صـــــاخباً

                      ناديـــــت أدفـــــع للمصـــــب روافـــــداً

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                      • #86
                        هجرت بعض أحبتي طوعًا .. لأنني رأيت قلوبهم تهوى فراقي
                        نعــــم اشتـــاق ولكـــن .. وضعــت كرامتـي فــوق اشتياقي
                        أرغب في وصلهم دوما .. ولكن طريق الذل لا تهـــواه ساقي
                        احمد شوقي
                        The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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                        • #87
                          ألم تر أن الماء بالجري أزرق وبالمكث في مستنقع الماء مصفر
                          ورحلة أهل الفضل عن أهل بلدة شهيد بنقص فيهم ولها خسر
                          وشر بلاد الله ما لم يكن بها معين على أن يستقر بها الحر
                          The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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                          • #88
                            Qui Suis-je? !

                            Je ne sais pas qui je suis.
                            Je ne suis pas ce que je suis !
                            Si je suis ce que je suis.
                            Je ne sais pas qui je suis.

                            Je ne sais plus qui je suis.

                            Je suis l'homme qu'on aime,
                            Egalement celui qu'on fuit,
                            Je suis le livre sans thème,
                            L'abysse ou le fond du puits.

                            Je ne sais plus qui je suis.

                            Parfois, je suis pâte et crème,
                            Parfois, vent, tonnerre et pluie,
                            Parfois, rayonnant, parfois blême,
                            Parfois, lune, soleil, jour ou nuit.

                            Je ne sais plus qui je suis.

                            Je suis l'autre, je suis moi-même,
                            Je suis...eux, toi, elle, ou lui,
                            Distant, absent, assuré ou ferme,
                            Je ne distingue l'utile de ce qui me nuit.

                            Je ne sais plus qui je suis.

                            Je me recherche, je me retrouve idem.
                            Et ce fantôme qui me hante et me suis,
                            Dois-je le tuer et redevenir moi-même
                            Ou disparaître et demeurer, lui.


                            A aimé et partagé.

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                            • #89
                              Quelques vers de Victor Hugo extraits de "la légende des siècles "...
                              Il s'agit de la mort du prophète Mohamed (qlsssl)...



                              "Aboubèkre , dit-il , je ne puis me lever,
                              Tu vas prendre le livre et faire la prière.
                              Et sa femme Aïscha se tenait en arrière;
                              Il écoutait pendant qu'aboubèkre lisait,
                              Et souvent à voix basse achevait le verset;
                              Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.
                              Et l'ange de la mort vers le soir à la porte
                              Apparut , demandant qu'on lui permit d'entrer.
                              "Qu'il entre."On vit alors son regard s'éclairer
                              De la même clarté qu'au jour de sa naissance;
                              Et l'ange lui dit:"Dieu désire ta présence.
                              Bien" , dit-il Un frisson sur ses tempes courut,
                              Un souffle ouvrit sa lèvre , et Mohammed mourut »





                              "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

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                              • #90
                                Alphonse de LAMARTINE

                                Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices !
                                Suspendez votre cours :
                                Laissez-nous savourer les rapides délices
                                Des plus beaux de nos jours !
                                Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
                                Coulez, coulez pour eux ;
                                Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent,
                                Oubliez les heureux.
                                Mais je demande en vain quelques moments encore,
                                Le temps m’échappe et fuit ;
                                Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
                                Va dissiper la nuit.
                                Aimons donc, aimons donc ! De l’heure fugitive,
                                Hâtons-nous, jouissons !
                                L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
                                Il coule, et nous passons
                                عَلى قَدْرِ أهْلِ العَزْم تأتي العَزائِمُ

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