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La Femme Et Le Hayak

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  • #16
    hayek noir constantinoi

    Si la m’laya m’était contée

    Son histoire est intimement liée au destin tragique de Salah bey qui gouverna Constantine durant 21 ans dans le dernier tiers du XVIIIe siècle.

    ================================================== ===

    Depuis quelques années, le port du fameux voile noir par les femmes dit m’laya est un fait rarissime aussi bien à Constantine que dans les principales villes de l’Est algérien.Troquée contre le hidjab, par commodité pour certaines, par modernité pour d’autres, la m’laya est le dernier effet vestimentaire à avoir résisté aux tentations de la modernité après la disparition, depuis fort longtemps, de nombreux habits traditionnels masculins et féminins. L’apparition de la m’laya dans le vécu des femmes de l’Est algérien, particulièrement à Constantine, remonte à plus de deux siècles. Son histoire a toujours été intimement liée au destin tragique d’un homme exceptionnel qui marquera pour l’éternité la mémoire collective constantinoise. Il s’agit de Salah bey qui gouverna Constantine durant 21 ans dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. Connu pour ses ambitions politiques illimitées, il vécut une fin brutale et tragique. « Le 8 août 1792, le dey Husayn, nouvellement nommé, proclame la destitution de Salah bey et envoie pour le remplacer un certain Ibrahim Bousbaa, ancien caïd du Sébaou, dans l’Ouest. Quatre jours après son arrivée à Constantine, les partisans de Salah bey mettent à mort Ibrahim Bousbaa et Salah bey reprend les rênes du beylik et entre, de fait, en dissidence contre la régence à Alger qui n’hésitera pas à lui envoyer une armée renforcée. Dans la ville, à la faveur d’une insurrection, Salah bey perd ses derniers appuis. Sa tentative d’insoumission se termine dans le sang. Il est arrêté et étranglé le 1er septembre 1792. »(1). Les conséquences de cet événement et l’origine de la m’laya se trouvent expliquées par H’sen Derdour dans son volumineux ouvrage Annaba, 25 siècles de vie quotidienne et de luttes. Il évoque ainsi que « les Constantinois, qui étaient passionnés par son drame et dans lequel tout leur paraissait invraisemblable, les femmes, plus particulièrement, n’hésitèrent pas à accuser “le destin” de l’énormité, de l’horreur du crime. Aussi “banoutète”, “fkèrète” et “nadabète”, après chants lugubres et pleurs, se donnèrent-elles la mission de prononcer un deuil qui dure encore de nos jours : le port d’un voile noir aux plis lourds, qui enveloppe la femme de la tête aux pieds avec pour accessoire une désagréable chebrella (savate sans talon) »(2). Faut-il savoir d’après le même ouvrage que les femmes de l’Est algérien avaient porté avec élégance, modestie et dignité le haïk blanc, bien qu’à cette époque ce voile noir et encombrant ne fut pas une nouveauté.
    Une tradition perpétuée
    Depuis 1792, le port de la m’laya, obligation faite à la fille qui atteint la puberté, n’a guère changé. Un rituel qui se transmet de génération en génération avec les mêmes gestes, même si les accessoires d’accompagnement ont changé avec le temps. Mme Houria F., qui se rappelle bien l’époque des années 1950 quand elle a vu ses tantes porter la m’laya pour la première fois, remonte au premier jour où elle a mis le fameux voile noir une année après l’indépendance. « A l’époque, la chebrella connaissait déjà ses derniers jours. Les jeunes femmes préféraient les babouches par temps froid et les sandales en été. Certains hommes parmi les plus conservateurs n’admettaient pas encore que leur femme se découvre les pieds. Ils leur imposaient de porter des chaussures avec des “sockets”, une sorte de chaussettes en laine. C’était un peu dur à supporter », nous dira-t-elle. Selon toujours Mme Houria F., « la confection de la m’laya se faisait toujours à partir d’un tissu noir long de 12 bras, confié aux soins d’un couturier. Avec le morceau de tissu blanc appelé aâjar mis sur le visage, l’ensemble nous coûtait environ vingt dinars dans les années 1960, soit le prix d’une pièce de louis d’or de l’époque. Cette dernière vaut aujourd’hui près de 4000 DA. La façon de mettre la m’laya a toujours été simple et rapide. Après avoir serré la partie supérieure autour de la tête, on balance d’un mouvement bref du bras, appelé “ramia”, l’aile droite puis l’aile gauche derrière l’épaule en les tenant avec deux épingles. Une large fente maintenue au centre permettra une liberté du mouvement pour les bras. » La m’laya, son histoire, sa simplicité et son charme font désormais partie du passé. Pour les nostalgiques, il ne faut pas rater une occasion d’admirer pour les rares fois une m’laya furtive dans la rue. Ce sera comme assister au passage d’une comète inconnue dans le ciel.

    Arslan S.
    El Watan - 11 novembre 2004

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    • #17
      traduction :


      à canstantine

      hayek = m'laya

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      • #18
        @Touti, tu n'as jamais questionné mamie Touti, et pourtant les enfants sont d'une nature curieuse, ils veulent toujours tout savoir sur tout.

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        • #19
          On devrait quand même avoir un minimum de respect pour nos traditions, je suis aterré par les remarques de certains ici!

          Le hayek et le 3jar ont toute une histoire, c'est nos racines, notre culture, notre patrimoine!
          Il y a mille et une façon de porter son hayek, de manière plus ou moins traditionnelle, pour attirer le regard, pour passer innaperçu... il existe differentes matières également, des plus élégantes aux plus sobres.
          C'est tout un art que de porter ce hayek!
          Et le 3jar, comment garder toute sa pudeur en toute élégance!

          Je trouve les femmes de cette époque particulièrement belles et élégantes!!
          ça n'a rien a voir avec ce que nos femmes portent aujourd'hui!
          Dernière modification par jongar, 15 décembre 2006, 09h55.
          ~Le bonheur vient à ceux qui croient en lui~

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          • #20
            hayek et l'ajar , c'est l'habille traditionnel en algerie dans les villes du centre et même l'est !
            SENSIB meme à l'ouest on le porte, et pourtant je te l'ai déjà dit ds un autre poste
            d'ailleur khaled chante souvent sur ça
            et moi ausii je l'ai déjà porté âs mal de fois
            ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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            • #21
              le hahek

              il a tout son charme justement comme je disais au début mystèreiux car on ne sait pas qui est dérrière
              maintenant qu il y en a de mooins en moins cela devient nostalgie
              le coté pratique de le porter et tout un art il y a une vraie technique

              je l'est essayé une fois pour rigoler quand j'était jeune fille, j ai mis des talons je vous assure cela vaut le détour : une vraie dame

              mais c'etait la manière d etre voilée par rapport aux europeens d antant
              en plus pendant la guerre cela a permis de pouvoir passer pas mal de chose en dessous de ce fameux "drap" qui grace a lui indirectement certaines vies on etait sauvé
              il y meme des hommes qui on pu ce camouffler
              On n'est pas le maître de son coeur...
              "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" A.L.
              les 3 singes de la sagesse : "je n'ai rien vu - je n'ai rien entendu - je n'ai rien dit"

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              • #22
                lamai

                jamais vu sauf sur le clip de Aicha

                ps : Bila houdoud en plus

                ça prouve que ça n'existe pas chez vous

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                • #23
                  @Sensib, j'ai lu le récit et compris enfin la siginification de ce voile. Même si il résulte de circonstances tragiques, ce qui me chiffonne est le fait que certaines femmes le portent par obligation faite par l'homme de la famille.
                  Toute tradition est bonne à transmettre à condition qu'elle ne va pas à l'entrave de la liberté de chacune et chacun.

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                  • #24
                    mais si
                    c ke tu ne comprends pas ce k'il dit
                    par exemple la chanson de trig el lycée il dit
                    diri mrama wenti zargua yeji 3lik
                    et hayek mrama c un hayek de trés frande qualité, et d'ailleurs bcp de chanteurs parle de hayek mrama car c le top
                    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                    • #25
                      l'oiseau bleu

                      ça m'énerve d'enttendre ça , parceque c'est pas vrai

                      ça fait partie des habitudes de la femmes et ce n'est pas une obligations


                      tient par exemple pour ma mére elle peut pas sortir sans sac à main avec elle et quand je lui demandé , elle m'a dit que c'est uen cotume chez nous , je trouve que c'est bizarre mais c'est des habitude de la personne qu'on doit respecter !!!

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                      • #26
                        toute l'algérie porte une variante de hayek........vous bagaré pas pour ça
                        Fik ya brik....enar rahi tahtek

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                        • #27
                          @Sensib, je suis de ton avis, mais relis le texte, tu verras on cite des cas de jeunes filles qu'on oblige à porter le hayak après la puberté. Et puis à dire vrai, je m'en fiche de ce que représente ce truc, car cela ne me concerne en rien. Chez-moi, cela n'existe pas tout simplement!!!

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                          • #28
                            où ça chez toi ?

                            je parle en algerie biensûr

                            kabylie oran canstantine alger , annaba ?

                            ça existe partout !
                            surtout en kabylie !

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                            • #29
                              En kabylie :surprise: tu es sûr J'en ai jamais vu dans mes montagnes!

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                              • #30
                                on parle là où il y a aglomération , même dans les villages

                                l'oiseau bleu essaies de jeter un coup d'oeil sur les archives en kabylie et tu verras qu'elles ont été mouhajjabate tous !!!

                                vas pas loin juste 1950 , 1940 ,,etc si t'as des anciennes photo beinsûr

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