Confronté ce jeudi à l’une des femmes qui l’accuse de viol, Tariq Ramadan a reconnu une relation de séduction mais a nié tout acte sexuel. Il devrait être déféré dans la nuit.
La confrontation a duré trois heures et demie entre Tariq Ramadan, et une de ses deux accusatrices pour «viols», accompagnée de son avocat Me Eric Morain. Dans le sillage du scandale Weinstein aux États-Unis, deux femmes de confession musulmane ont accusé le prédicateur de 54 ans de les avoir violées dans un hôtel, l’une à Paris, l’autre à Lyon (Rhône).
La première, Henda Ayari, une ex-salafiste de 41 ans devenue militante laïque et féministe, dénonce des faits commis en 2012. Fragilisée par de nombreuses attaques d’internautes sur les réseaux sociaux, elle a refusé d’être confrontée ce jeudi après-midi à son agresseur présumé. Cette militante associative avait été entendue en octobre dernier par les policiers de la PJ de Rouen (Seine-Maritime).
LIRE AUSSI >Henda Ayari : « Il m’a étranglée si fort que j’ai pensé que j’allais mourir »
La seconde femme, qui affirme avoir été violée en 2009, a maintenu, ce jeudi après-midi, ses accusations face à son agresseur dans une ambiance de grande tension. Cette convertie qui avait été entendue le 8 novembre dernier par les enquêteurs a décrit à nouveau des violences sexuelles d’une grande brutalité tandis que Tariq Ramadan a tout nié en bloc.
L’islamologue a refusé de signer le procès-verbal
Lors de la confrontation, selon nos informations, le prédicateur a reconnu une relation de séduction mais a nié tout acte sexuel. Selon lui, il aurait bien rencontré la quadragénaire à Lyon dans cet hôtel après des mois de correspondance sur les réseaux sociaux. Mais leur rencontre n’aurait duré qu’une demi-heure.
La victime présumée a cependant identifié une petite cicatrice chez son agresseur présumé que le prédicateur a reconnu posséder. Tariq Ramadan n’a pas fourni d’explication sur le fait que la quadragénaire de confession musulmane ait connaissance de celle-ci. À la fin de la confrontation l’islamologue a refusé de signer le procès-verbal.
Des perquisitions chez Tariq Ramadan
Selon nos informations, deux perquisitions ont eu lieu lors de l’enquête préliminaire. L’une à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) dans un appartement où le théologien possède un pied à terre, l’autre en Savoie, à la frontière franco-suisse où l’islamologue possède sa résidence principale. Mais ces investigations n’auraient pas été fructueuses.
Le petit-fils du fondateur de la confrérie égyptienne islamiste des Frères musulmans qui nie tout en bloc devrait être déféré tard dans la soirée ou durant la nuit, avant d’être présenté à un juge vendredi en vue d’être mis en examen.
Source: Le Parisien
La confrontation a duré trois heures et demie entre Tariq Ramadan, et une de ses deux accusatrices pour «viols», accompagnée de son avocat Me Eric Morain. Dans le sillage du scandale Weinstein aux États-Unis, deux femmes de confession musulmane ont accusé le prédicateur de 54 ans de les avoir violées dans un hôtel, l’une à Paris, l’autre à Lyon (Rhône).
La première, Henda Ayari, une ex-salafiste de 41 ans devenue militante laïque et féministe, dénonce des faits commis en 2012. Fragilisée par de nombreuses attaques d’internautes sur les réseaux sociaux, elle a refusé d’être confrontée ce jeudi après-midi à son agresseur présumé. Cette militante associative avait été entendue en octobre dernier par les policiers de la PJ de Rouen (Seine-Maritime).
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La seconde femme, qui affirme avoir été violée en 2009, a maintenu, ce jeudi après-midi, ses accusations face à son agresseur dans une ambiance de grande tension. Cette convertie qui avait été entendue le 8 novembre dernier par les enquêteurs a décrit à nouveau des violences sexuelles d’une grande brutalité tandis que Tariq Ramadan a tout nié en bloc.
L’islamologue a refusé de signer le procès-verbal
Lors de la confrontation, selon nos informations, le prédicateur a reconnu une relation de séduction mais a nié tout acte sexuel. Selon lui, il aurait bien rencontré la quadragénaire à Lyon dans cet hôtel après des mois de correspondance sur les réseaux sociaux. Mais leur rencontre n’aurait duré qu’une demi-heure.
La victime présumée a cependant identifié une petite cicatrice chez son agresseur présumé que le prédicateur a reconnu posséder. Tariq Ramadan n’a pas fourni d’explication sur le fait que la quadragénaire de confession musulmane ait connaissance de celle-ci. À la fin de la confrontation l’islamologue a refusé de signer le procès-verbal.
Des perquisitions chez Tariq Ramadan
Selon nos informations, deux perquisitions ont eu lieu lors de l’enquête préliminaire. L’une à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) dans un appartement où le théologien possède un pied à terre, l’autre en Savoie, à la frontière franco-suisse où l’islamologue possède sa résidence principale. Mais ces investigations n’auraient pas été fructueuses.
Le petit-fils du fondateur de la confrérie égyptienne islamiste des Frères musulmans qui nie tout en bloc devrait être déféré tard dans la soirée ou durant la nuit, avant d’être présenté à un juge vendredi en vue d’être mis en examen.
Source: Le Parisien
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