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  • Histoire des fontaines de Marrakech

    T'inquites Desty je te ferais visiter ces magazins prochainement

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    Sources de rafraîchissement et de vie, les fontaines abondent car elles sont à la croisée de diverses raisons d’être. Capitale Makhzen et porte du désert, Marrakech pourvoit depuis sa fondation aux besoins des milliers d’hommes qui y vivent et s’y concentrent grâce à ses fontaines et à un ingénieux système d'adduction en eau : les Khettaras.

    Du seul fait de sa situation géographique, Marrakech est un défi aux lois climatiques. Implantée dans une zone aride, où la pluie ne trempe que rarement le sol, la grande oasis se dresse fièrement et s’étend depuis des siècles. Et puisque nous parlons de pluie, précisons-en la nature : une rafale de grosses gouttes, rapides, déjà vaporisées dans l’atmosphère avant qu‘elles n‘aient pu s‘infiltrer. Le reste du temps, une chaleur sèche saharienne écrase la ville. En ce site où rien ne prédisposait l‘implantation d‘une agglomération, le jaillissement de l’eau relève de l’affront. Les fondateurs de Marrakech et leurs successeurs ont pourtant réussi cette gageure. Outre les immenses bassins, comme ceux de la Ménara et de l’Agdal pour ne citer que les plus célèbres, des fontaines sont disséminées dans tous les coins de la cité.

    Sources de rafraîchissement et de vie, les fontaines abondent car elles sont à la croisée de diverses raisons d’être. Capitale Makhzen et porte du désert, Marrakech pourvoit aux besoins des milliers d’hommes qui y vivent et s’y concentrent depuis sa fondation. La ville se doit donc de répondre à la forte demande en eau de ses habitants. Une autre raison se cache toutefois derrière la multiplication des fontaines dans la ville rouge : l’implantation de Marrakech en terres coraniques. Le saint Coran souligne en effet qu’il est obligatoire de donner à boire à tout homme assoiffé. Soucieux de respecter ces versets du Coran et tout autant de glorifier leur richesse, des souverains ou des notables ont tour à tour assuré leur prestige par l’édification de fontaines. Dans un passé encore récent (les années 1920-1930), la ville connue quantité de mécènes … qui financèrent de nouvelles fontaines !

    S’il semble facile de construire des fontaines à tour de bras, on est en droit de se demander d’où vient cette eau improbable. Séquestrée par un soleil étouffant, Marrakech semblait condamnée à ne pas exister. Revenons donc au commencement, lorsque que quelques puits entretenaient difficilement un unique marché, des ateliers ainsi qu’une armée. Une armée Almoravides dont l’émir (Youssouf ibn Tachefine) était bien décidée à arracher sa capitale au désert…

    Les khettaras, l'ancestral système d'adduction en eau

    Au début du XII ème siècle, l’armée établie sur le site de la future Marrakech, était précisément celle des Mourabitoune. Les Mourabitoune, des moines-guerriers islamisés, appartenaient au clan berbère mauritanien des Lemtouna Sanhaja, plus connu sous le nom « Almoravide ». Leur nouvel émir, Ali Ben Youssef (deuxième Amoravide) avait décidé d’implanter sa capitale au lieu choisi comme campement par son père. Dans cette région semi désertique, pour rendre possible la naissance d’une métropole verdoyante, l’adduction d’eau était un problème à résoudre en priorité. Un architecte du nom de Abdallah Ben Younes (ou Obeidellah Ibn Younes) entreprit alors de reprendre un antique procédé, apporté au Maroc par les conquérants Arabes au VIII ème siècle : le système des khettaras.

    La technique, née il y a plus de 3000 ans en Perse antique, se retrouve aussi bien dans tout le monde musulman qu’en Chine, au Japon ou encore en Amazonie. Les Khettaras sont de longues galeries souterraines qui permettent de conduire l’eau à partir d’une nappe phréatique, à plusieurs kilomètres en contrebas.

    La plupart des Khettaras « marrakchies » se relient en pays de pays de Piémont (aux pieds de la chaîne du Haut Atlas) où elles viennent puiser les ressources souterraines en eau, procurées par les glaciers des hauts sommets de l’Atlas. La construction de ces canaux fut un travail long et pénible pour les 10 000 puisatiers réquisitionnés. Afin que l’eau puisse émerger à la surface du sol, les grands drains longilignes sont inclinés en une pente très douce, inférieure à celle du terrain naturel. Ils ont l’avantage de drainer l’eau grâce aux lois de la gravité donc sans recours à une quelconque énergie. De plus, les conduites étant souterraines, la quantité d’eau transportée depuis la nappe jusqu’au jaillissement à l’air libre, reste identiques : aucune évaporation. En revanche, les Khettaras ont l’inconvénient de ne pas utiliser aux mieux les réserves des sources phréatiques. En outre, elles demandent un énorme travail d’entretien. Pour ce fait, de nombreux puits dont l’emplacement est régulier, permettent plusieurs accès pour chaque galerie souterraine. Ils jouent un rôle d'aération et de point d'épuration, afin de déblayer la khettara lorsqu’elle est obstruée.

    Une fois que l’eau émerge à la surface du sol, elle est acheminée vers les lieux d’utilisation soit pour l’irrigation des vergers ou des champs de l’arrière pays marrakchi, soit pour l’adduction d’eau à des édifices publics (mosquées, fontaines, hammams, etc.). Parfois une citerne assure le relais comme à la Qoubba Almoravide par exemple. Au milieu du XII ème siècle, le géographe marocain Al Idrissi décrit les Khettaras : « L’eau dont les habitants ont besoin pour arroser leurs jardins est amenée au moyen d’un procédé mécanique ingénieux dont l’invention est due à Obeidellah Ibn Younes… Les habitants de la ville, voyant le procédé réussir, s’empressèrent de creuser la terre et d’amener les eaux dans les jardins; dès lors, les habitants et les jardins commencèrent à se multiplier, et la ville de Marrakech prit un aspect brillant ».

    Des techniques plus sophistiquées furent par la suite mises en place sous la dynastie suivante, les Almohades. Afin de capter et conduire l’eau des oueds du Haut Atlas, ils construisirent une seguia longue de vingt-cinq kilomètres.

    Actuellement, le sud marocain recense 410 khettaras dont 191 sont toujours la source d’approvisionnement en eau (surtout pour l’irrigation) de plusieurs villages. Néanmoins d’importants travaux de réhabilitation doivent être mis en œuvre afin de sauver ce procédé d’irrigation traditionnelle ainsi que de nombreuses exploitations.


    La fontaine : centre de vie du derb

    Boire, se laver, cuisiner, nettoyer, rincer, etc. ; les fontaines officiaient pour tant d’activités de la vie quotidienne qu’elles devinrent rapidement lieu de ralliement. On y veillait la nuit tombée et le jour venu s’y réglaient les problèmes de quartier, ou plutôt de derb. Spécifiques à l’urbanisme arabe, les derb sont des quartiers de maisons lesquelles sont construites autour d’une seule ruelle qui s’entortille ou s’étire en tout sens. A l‘entrée, une porte en fermait l‘accès pour la nuit. Unité de base des médinas, les derb tendaient également vers une certaine autonomie. Chacun d’eux possédait son four, sa mosquée et sa fontaine. Au début du XX ème siècle, Marrakech comptait 89 fontaines. Précisément, celles-ci alimentaient 60 mosquées, 23 bains et 10 vergers!

    Les fontaines étaient parfois de simples points d’eau alors que d’autres constituaient de véritables monuments. Ce sont les souverains Saâdiens qui donnèrent élégance et noblesse à certaines d‘entre elles. On considère par ailleurs que les fontaines saâdiennes contribuèrent à doter Marrakech d‘une unité architecturale. « La ville est aujourd’hui fort peuplée et s’embellit tous les jours par la faveur du Roy, » écrivait le chroniqueur espagnol Marmol, prisonnier au Maroc, en faisant référence aux grands travaux lancés par le sultan Abdallah Al-Ghalib.

    Aujourd’hui la majorités des maisons a accès à l’eau, les fontaines publiques sont quelque peu tombées en désuétude. On y lave désormais les bicyclettes ou les pieds. Heureusement pour nous des travaux de restauration ont eu lieu, redonnant ainsi aux grandioses fontaines saâdiennes leur prestige d’antan.

    http://www.marrakech-cityguide.com/fr/decouvrir/histoire/fontaines-marrakech-histoire.shtml]Source [/URL]

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    • Fontaines de Marrakech, visite guidée

      Visite guidée des différentes fontaines de Marrakech :

      1- fontaine Mouassine
      2- fontaine Chrob ou Chouf
      3- fontaine « Lalla Houdda Saafia »
      4- fontaine Sidi Ben Slimane
      5- fontaine Baraka de Mohamed
      6- fontaine de la Qoubba Almoravides, et la
      7- fontaine carrelée de Sidi Bel Abbes.

      La découverte des sept fontaines historiques de la Médina de Marrakech permet de s'imprégner des goûts, des priorités, de la puissance des principales dynasties qui ont régnées sur Marrakech au cours des 900 dernières années. Au détour d'une rue ou d'une venelle, on se trouve face à l'énigmatique héritage d'un passé révolue où seul subsiste la maîtrise architecturale déployée par les maîtres artisans de la ville ocre.


      La fontaine Mouassine, la plus vaste…

      Anciennement ce quartier était celui de la communauté juive. Afin de le réhabiliter, le sultan saâdien Abdallah Al-Ghalib Billah ordonne la construction d’un vaste complexe religieux et socioculturel. L’ensemble est bâti d’un seul jet entre le 31 août 1562 et le 21 août 1563. Il comprend une mosquée à prône, un hammam, une bibliothèque, une medersa (supplantée plus tard par une école coranique ou msid), des latrines et bien sûr une fontaine. Cette dernière est de plan rectangulaire et mesure 18m10 de longueur et 4m70 de profondeur. Bâtie d’après le prototype de la fontaine de l’Almoravide Ali Ben Youssef du XII ème siècle (voir plus loin), elle offre trois grande baies ouvertes et se compose de trois bassins abreuvoirs ainsi que d’une fontaine murale. Deux bassins étaient réservés aux animaux comme abreuvoirs, celui du centre étant un réservoir d’eau. La fontaine proprement dite était réservée aux humains.

      Aujourd’hui les bassins ne sont plus et sous les arcades seules trônent quelques mobylettes. Un robinet laisse toujours couler l’eau tandis que l’ensemble du bâtiment est ceint d’une clôture depuis 1981. Celle-ci accueille de temps en temps des expositions de peintres.

      D’un point de vue architectural, la façade de la fontaine est coiffée par une corniche en plâtre, probablement tardive. Le bassin réservé aux humains est, quant à lui, coiffé d’un élégant auvent de bois de cèdre sculpté et peint, haut de 1m96 et surmonté de tuiles vertes vernies. Sur le mur intérieur, on peut y lire un verset du Coran en écriture coufique. Le reste de la décoration, sur plâtre et bois, se compose de calligraphies en caractères cursifs ou coufiques, de décors floraux, de consoles à muqarnas (stalactites), d’arcatures, de frises, de colonnettes, de corbeaux, etc.

      La fontaine Mouassine a été restaurée en 1992.

      Comment s’y rendre ?
      De la place Bab Fteuh, juxtaposée au nord de Jemâa El Fna, prendre la rue Mouassine et la remonter jusqu’à la mosquée Mouassine. La fontaine est au nord de la salle d’ablutions de la mosquée, à vingt mètres sur la droite, près de l’entrée du souk des teinturiers.


      La fontaine Chrob ou Chouf, la plus majestueuse…

      La fontaine Chrob ou Chouf est élevée sous le règne de Ahmed El-Mansour (1578-1603), le dernier Saadiens, dont le royaume s’étendait jusqu’à Tombouctou et Gao (Mali). Celui-ci avait établi sa cour impériale à Marrakech et ornait la ville de nombreuses constructions grâce au commerce saharien dont il avait la maîtrise. Fidèle à la gloire de son commanditaire, « Chrob ou Chouf » ne pouvait être que resplendissante. De dimension petite, la fontaine se compose à la base seulement d’une loggia abritant une auge en maçonnerie. En revanche l’étage supérieur s’étire vers le ciel, d’une dimension et d’une décoration impressionnante. Des consoles en muqarnas supportent en encorbellement un immense linteau en cèdre sculpté. Le couronnement, en cèdre également est exécuté sous forme de nid d’abeille, le tout couvert d’un toit en pente revêtu de tuiles vertes vernies. Les inscriptions sur le linteau sont des calligraphies andalouses, en caractères cursifs ou coufiques, semblables à celles de Mouassine.

      Une d’entre elle à donner son nom à la fontaine. Elle invite le passant à « boire et regarder » (en arabe chrob ou chouf). C’est très certainement un pléonasme puisqu’en arabe le mot aïn désigne à la fois l’œil et la source. Ne buvez pas mais vous pouvez regarder…

      Le 25 septembre 2000, la duchesse Von Habsbourg, présidente d’Art Restauration of Cultural Héritage (ARCH) inaugura la fontaine, remise à neuve.

      Comment s’y rendre ?
      S’engager dans la rue à gauche de la mosquée Ben Youssef. En fin de rue, prendre à droite. La fontaine est avant le débouché sur la rue Bab Taghzout.


      La fontaine « Lalla Houdda Saafia » ou de Bab Doukkala…

      Oeuvre de restructuration d’un ancien quartier, le complexe Mouassine avait atteint son but comme le constate plus tard un chroniqueur marocain du 17ème siècle : « Cette mosquée est devenue, dit-il, le centre autour duquel tourne la médina. » Désormais d’autres complexes du même genre allait suivre tel celui de Bab Doukkala, édifié à la fin du XVI ème siècle. La fontaine de Bab Doukkala, construite presque à l’identique de la fontaine Mouassine, date donc également de l’époque sadienne. Elle porte la patronyme d‘une femme qui était reconnue très pieuse et très juste, « Lalla Houda Saafia ».

      Son architecture est similaire à celle de la fontaine Mouassine, quoique moins richement décorée. Aujourd’hui trois grandes portes en bois ferment les anciennes baies où les animaux venaient s’abreuvaient. Une grille protège l’accès à la fontaine, fermée depuis la fin des années 90. En outre, on peut remarquer sur le mur intérieur des traces noires. Elles sont dues aux bougies que les femmes viennent déposer certains soirs. Dans l’imaginaire populaire, la fontaine conserve un rôle bienfaiteur et reste un symbole. Que les bougies veillent la fontaine, c’est assurer la pérennité de l’eau et donc de la vie, en ce site insensé.

      Comment s’y rendre ?
      Par la porte Bab Doukkala (à côté de la gare routière), prendre tout droit par la rue Fatima Zohra qui se prolonge par la rue Bab Doukkala. La fontaine est sur le côté de droit, peu après, en proximité de la maison du wali.


      La fontaine Sidi Ben Slimane, aux figures géométriques merveilleuses…

      Mohamed Ben Slimane el-Jazouli était un grand mystique du XIVème siècle et aujourd’hui un des sept saints patrons enterrés à Marrakech. Il a donné son nom à la fontaine ainsi qu’au quartier où elle est située.

      La fontaine est modeste par sa taille. Avec l’entrée de la mosquée Sidi Ben Slimane qui est juxtaposée, elles sont comprises dans une même structure architecturale. Les façades extérieure et intérieure sont entièrement ornées de zelliges, les mosaïques typiques de la décoration marocaine. Ceux-ci sont constitués de petits carreaux, losanges ou étoiles, découpés dans des dalles en terre cuite émaillée puis assemblés afin de créer des motifs répétés à l’infini. Surplombant la loge, des colonnettes en plâtre garnies d’arabesques gravées encadrent un auvent en bois avec bandeau épigraphique et consoles à muqarnas. Elles supportent une corniche, avec l’aide de modillons également en bois de thuya. A l’intérieur de la fontaine, au-dessus des zelliges une frise en plâtre ciselé d’arabesques réceptionne la voûte. Cette dernière est ornée d’une quantité impressionnante d’étoiles, de cercles, de carrés, d’octogones et de pentagones polychromes, peints sur un bois verni.

      L’architecture de la fontaine Sidi Ben Slimane fait penser qu’elle est vraisemblablement l’œuvre des saâdiens.

      Comment s’y rendre ?
      Situé dans les quartiers nord de la médina, où les touristes se font rares, la fontaine se trouve au détour d’une ruelle, contournant la zaouïa de Sidi Ben Slimane.

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      • suite et fin

        La fontaine Baraka de Mahomet ou de Riad ez Zetoun…

        La fontaine Baraka de Mahomet est relativement petite et diffère grandement des fontaines saâdiennes. Elle n’en possède pas leur majesté mais son architecture différente renforce son charme. La fontaine Riad ez Zitoun est entièrement revêtue de stuc, qui est plus ou moins d’origine. Le stuc consiste en un mélange de plâtre, de poudre de marbre et de blanc d’œuf. Le jaune d’œuf est quant à lui mélangé avec du savon noir. On obtient un enduit qui protège et colore le stuc. Ce procédé a été utilisé et appliqué pour la fontaine, lui donnant ainsi une couleur ocre douce. De plan carré, celle-ci est ouverte par un arc en ogive outrepassé. Sur le mur intérieur qui compte une auge en maçonnerie, une inscription coufique, peinte et gravée dans le stuc, donne son nom à la fontaine : « La baraka (force) de Mahomet ». A l’intérieur un bandeau circonférique déroule un poème arabe, faites de calligraphies au rouge pourpre. Il en va de même sur la façade extérieure qui compte également un poème berbère. On repère de loin cette fontaine grâce à la rangée décorative de son toit en tuiles vertes.

        Les poésies nous prédisent les pensées des hommes qui vont venir s’abreuver, nous évoquent le souvenir d’un marabout, etc. Une calligraphie nous renseigne également sur la date de construction de la fontaine : en l’an 1254 du calendrier de l’Hégire, soit en 1834 pour notre calendrier grégorien.

        Comment s’y rendre ?
        En partant de Jemâa El Fna, aller à la préfecture qui se situe au sud est, rue Riad ez Zitoun el-Jdid. Passer devant et prendre à gauche la rue de la Bahia. Vingt mètres après le musée Tiskiwin, il y a un embranchement sur la gauche ; la fontaine est dans l’angle.


        La fontaine de la Qoubba Almoravides, la plus ancienne…

        La fontaine de la Qoubba n’a pas encore eu le droit à une rénovation et il n’en subsiste que des ruines. Mais ne boudons pas notre chance parce qu’avant 1955 elle était enterrée! C’est une des premières fontaines de Marrakech, et c’est désormais la plus ancienne qui nous ai donné d‘admirer. La Qoubba était avant tout le lieu des ablutions pour la mosquée Ben Youssef. Elle constituait également le centre hydraulique du Marrakech de l‘époque. En plus d’un bassin aux ablations, celle-ci comprenait une citerne, des latrines et la fontaine. L’édifice est une commande de l’Emir Ali Ben Youssef, deuxième des Almoravides, tout comme la mosquée qui a gardée son nom. La Qoubba remonte donc au début du XIIème siècle, c’est à dire aux origines de la ville. C’est afin de l’alimenter que le système des Khettaras a été mis en place.

        Le plan barlong de la fontaine a servi de modèle pour la fontaine Mouassine. En revanche la fontaine ne comptait que trois compartiments, ouverts par trois arcs outrepassés. Deux arcades de même type divisaient l’intérieur tandis que la couverture en voûte était réalisée à partir de pierres de Guéliz. La fontaine disposait de cinq auges : une par compartiment et les deux autres collées aux façades extérieures de la fontaine. Ces deux dernières servaient d’abreuvoir aux montures et autres animaux, tout comme l’un des bassins intérieurs. Les auges communiquaient entre elles par des conduits et étaient reliées à la citerne de la Qoubba. Des petits orifices en bronze dans les murs en sont encore la preuve.

        Comment s’y rendre ?
        En face de la mosquée Ben Youssef, à l’intérieur de la Qoubba (entrée payante).


        La fontaine carrelée de Sidi Bel Abbes…

        Sidi Bel Abbes (XII ème siècle) est le plus célèbre des saints de Marrakech. Ancien enseignant entièrement dévoué à l’Islam, il secourait les mendiants et les aveugles. Le complexe religieux qui porte son nom s’est édifié en différentes époques. Alors que la medersa et la mosquée date de 1605, la fontaine et la zaouïa (couvent où les disciples s’adonnent à la prière, aux incantations) sont plus anciennes.

        La façade de la fontaine Sidi Bel Abbes, couverte de stuc, s’étire sur cinq arcs outrepassés qui permettent l’entrée dans la fontaine. Le sol est entièrement tapissé de zelliges tandis que des poutres ressortent du plafond. Une rangée de tuiles apparentes décore la partie supérieure de la façade extérieure, en plâtre sculpté. L’accès est protégé d’une grille ouvragée.

        L’actuelle apparence de la fontaine est due à sa récente restauration, elle ne distribue cependant plus d’eau.

        Comment s’y rendre ?
        Au nord de la médina, le quartier de Sidi Bel Abbes, peu fréquenté par les touristes, est accessible par la porte Bab Khémis. Suivre la rue Sidi Ghalem, jusqu’à ses fins, dans des ruelles tunnels qui débouchent sur le complexe religieux de Sidi Bel Abbes.

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        • pour Desty

          Une petite ballade a Marrakech ! tu peux t' arreter entre autre dans des magazins d' artisanat

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          • Merci pour la balde, Tizinissa.

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            • Tizi, je viens demain, faut que je prépare vite ma valise, youpiiiiiiiiiiiiii. H@
              "le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même."
              H@

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              • asalam!

                Les photos mises en ligne sur ce topic sont formidables!

                InchAllah j'espère aller à marrakech,mais je me pose beaucoup de questions:
                Est ce qu'il ne fait pas trop chaud,la journée est ce qu'i y a des endroits à l'ombre où se ballader? je me demande si c'est pas mieux d'y aller en juin plutot qu'en juillet?
                Sinon je n'ai pas trouvé de renseignement sur le prix pour manger,pour louer une voiture ou prendre un taxi.Donc je n ai aucune idée sur le cout des transports par exemple.

                voilà, j 'espere que vous avez des infos!
                "On est les seuls à croire au père Noël jusqu'à 30 ans"
                Manifeste/Shurik'n

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                • C' est pas l' ombre qui manque et les hotels sont tous climatisés memes les 2 etoiles !! en plus toute la cité ancienne (medina ) est couverte. Mais en Jun c' est chaud quand meme.

                  Pour la bouffe comme pour le logment ca depend de ta bourse il y le super luxe et il y le pain et les pommes de terre sur ces deux points je me ferais pas de soucis tu mangeras tres bien et selon ta bourse !! et la bouffe y en a vraiment de toutes les sortes et partout !

                  Pour le transport, en ville vous pouvez prendre le Taxi pour le quotidien ou une caleche pour faire un grand tour dans la ville.

                  Cependant Marrakech est connu pour ses environs aussi (plaine de Ourika, Cascades d' Ouzoud, Essaouira, Safi ...) et si vous voulez en profiter le plus ca serez mieux de louer une voiture.

                  Pour la location de voiture le minimum selon la marque est 30-50 Euro par jour. Il serait beacoup mieux de resrever la voiture depuis le pays d' origine ensemble avec l' hotel c' est plus economique et vous aurez votre voiture directement a l' hotel.

                  Juin ou Juillet ne sont pas si different mais c' est chaud bien sûr! Aout par contre est tres tres chaud.

                  La meilleur peridoe pour visiter Marrakech c' est le printemps Mars-Avril ! là la ville est vraiment superbe !

                  Cela dit la ville est pendant toute l' année complet et en Juin on peut faire d' excellent vancances a Marrakech et environ.

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                  • Salam tizinissa! merci pour les infos!

                    On a un petit budget,impossible de louer une voiture c'est trop cher.En fait on compte bouger,est ce que tu sais c'est combien le taxi pour des trajets quotidien à l'interieur de la ville mais trop long pour etre faits à pied?
                    Et pour les plus longs trajets? exemple ourika inenvisageable de rater ça!!

                    J'imagine la journée les jardins ombragés..medina..souk et by night la place il y fera moins chaud.
                    je suis une passionnée du maroc,de la déco,des vetements,de l'artisanat,pour moi Marrakech c'est la caverne d'ali baba!
                    Pour l'hotel j'espere qu'on ne va se rater c'est la premiere fois qu'on part en vacance inchallah à part l'Algérie!
                    Est ce que tu connais l'hotel ali?
                    "On est les seuls à croire au père Noël jusqu'à 30 ans"
                    Manifeste/Shurik'n

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                    • comme j' ai dis vous pouvez prendre des taxi pour aller partout soit a Marakech a l' exterieur !

                      al interieur de Marrakech ca coute genralemet envoion 10 Dh pour un trajet moyen ! Pour Ourika il y de grand Taxi, demandez a la reception des inofs ladessus, peut etre serait il possible d' oraaniser une visite avec d' aures touristes.

                      Pour la Medina, oui je dirais le matin pour faire des courses et au couchez du soleil pour meiux admier la place ! la journé c' est insuportable en mois de Juin.

                      je connais pas l' Hotel mais si tu as une adresse je peux savoir ou c' est !

                      En tout vous faites pas trop de soucis tout ces choses se reglent spontanement sur place !
                      Dernière modification par Tizinissa, 19 mai 2007, 14h09.

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                      • Merci tizinissa!

                        ça va c'est pas cher le taxi.
                        c'est vrai mais ,on veut reserver à l' avance car sur place imagine en juillet ou meme juin ça doit etre tout complet.
                        L'hotel ali c'est rue moulay ismail,sinon pas cher il y a l'hotel farouk avenue hassan2 mais j'ai lu quelques mauvais avis dessus sur le net.

                        "la journé c' est insuportable en mois de Juin."
                        ben c'est ça qui me fait hésiter,c'est le meme climat que dans ma ville en algérie,sec et l'aprés midi ça tape fort, je crains.y a quoi à faire la journée de pas mal ?(sans griller hi hi)
                        "On est les seuls à croire au père Noël jusqu'à 30 ans"
                        Manifeste/Shurik'n

                        Commentaire


                        • Rue My Moulay Smail c' est dans le Medina ! ca doit etre un 3 etoile je pense ! en tout cas il est proche de Jama El Fana c' es a dire la cité ancienne (medina) ce qui est tres pratique.

                          Pour les sites historqie, les ouks, les restau populaires ... etc et de là tu peux prendre facillement les Taxi pour d' autre regions de la ville !

                          "la journé c' est insuportable en mois de Juin."

                          je voulais dire se ballader sous le soleil est insuporatble ! mais bien sur il y plein de chose a faire en ce temps ! les ouks de la medina par exemmple sont tous couvert et il y fait vraiment frais !!

                          visite ce site sur Marrakech http://www.ilove-marrakesh.com/index.html

                          ya plein d' infos et une carte de la ville

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                          • merci tizinaissa,super site,ça donne l'eau à la bouche,les jardins c est magnifiqque sobhan Allah.medina et souk frais c est le top alors!
                            "On est les seuls à croire au père Noël jusqu'à 30 ans"
                            Manifeste/Shurik'n

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                            • Ah oui Cheynese, puisque vous serez a l' Hotel Ali, alors n' hesiter pas a psser une soirer au "Chez Ali" ca vous plaira sûrement !

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                              • salam tizinissa!

                                je ne sais pas encore si on va aller à l hotel ali mais c est fort possible c'est pas cher et il y a d 'exellents commentaires dessus.C'est quoi "chez ali"?
                                "On est les seuls à croire au père Noël jusqu'à 30 ans"
                                Manifeste/Shurik'n

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