Avec sa faconde vive et spontanée, Yasmina Khadra s’est quelque peu épanché sur une partie de son parcours littéraire lors d’une rencontre, lundi soir, avec le public oranais au siège des éditions Dar El Gharb, où l’auteur de danse avec les loups était l’invité de marque.
Venu à Oran pour présenter (vente-dédicace) son dernier romain La part du mort, édité chez Julliard, l’écrivain algérien Mohamed Moulesshoul, alias Yasmina Khadra, a également évoqué quelques-uns de ses ouvrages (...)
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PORTRAITS
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Yasmina Khadra : “Écrire en Algérie, c’est l’enfer...”
28 juillet 2004, par Hassiba -
El-Tarf : Le charme discret d’une région
24 juillet 2004, par HassibaEn Algérie, la wilaya d’El-Tarf est caractérisée par deux principales vocations, le tourisme et l’agriculture.
Elle dispose d’un peu plus de 72 000 hectares. Le rendement, selon les moyens de travail engagés, varie entre les 15 à 20 quintaux à l’hectare pour les céréales, les conditions climatiques y jouent, entre autres, un rôle prépondérant. Pour cette année, l’on s’attend, selon des ingénieurs, à une moisson plus importante bien que la wilaya d’El-Tarf ne soit pas à vocation (...) -
Frantz Fanon : Le psychanalyste du colonialisme
23 juillet 2004, par HassibaLe 20 juillet dernier, Frantz Fanon aurait eu 79 ans, il est mort à 36 ans. Tragique fin prématurée de la remarquable destinée de ce fils adoptif de l’Algérie combattante. L’inlassable avocat des damnés de la terre : Frantz Fanon.
Le fringant jeune homme qui se présente ce matin du 29 novembre 1953 devant M. Boumati, directeur de l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville, vient de loin. Nulle pythonisse, aucun oracle n’aurait prédit à Casimir Fanon, fonctionnaire des Douanes, plutôt (...) -
Aït Yahia (Tizi Ouzou) : Une localité pleine de potentialités
21 juillet 2004, par HassibaLa localité d’Aït Yahia, située au sud-est de la wilaya de Tizi Ouzou, environ 2 kilomètres du chef-lieu de la daïra de Aïn El-hammam (dont elle dépend administrativement), est constituée de 48 villages pour une population estimée à 22 000 habitants.
Elle doit sa renommée à sa tradition ancestrale du tissage artisanal. Cependant, le tapis berbère, produit avec dextérité par des mains ingénieuses des femmes du village d’Aït Hichem, a acquis une renommée et une réputation qui ont dépassé (...) -
Tigzirt (Kabylie) en été
17 juillet 2004, par nassimLa saison estivale à Tigzirt (Kabylie maritime) est synonyme d’animation, d’intenses activités commerciales, touristiques et de vie nocturne.
Sans doute lasse du triste miroir que lui renvoie la grande bleue depuis la fin de l’été dernier, Tigzirt sort de sa léthargie et revit de nouveau. La nouvelle saison estivale se présente sous de bons auspices et ils sont déjà plusieurs centaines de milliers à avoir transité par la Coquette. Cette ville balnéaire reste l’une des plus visitées en (...) -
Vacances à Tigzirt
11 juillet 2004, par HassibaTrois semaines après l’ouverture de la saison estivale, alors que la Kabylie est plongée dans une chaleur torride, la ville côtière de Tigzirt désespère de voir ses premiers visiteurs. Une ville quasi déserte qui contraste avec le rush d’autrefois vers l’antique Iomnium. En fin de semaine de surcroît !
Après l’escale forcée, au pont de Bougie, il faut franchir ce « pont aux pieds d’argile », descendre d’un véhicule pour en reprendre un autre. L’ouvrage a fait les frais des hivers (...) -
Un été sur la côte Béjaouie
5 juillet 2004, par HassibaC’est l’été. La côte béjaouie n’arrive pas à contenir le flot humain qui se déverse sur ses plages en cette période de canicule.
Lui, affiche une cinquantaine bien tassée et plutôt bedonnante. Elle, un tantinet grassouillette, affiche le look de la provinciale qu’une dizaine d’années passées à Paris ont à peine dégrossi des lourdeurs et gaucheries paysannes. Les enfants, trois marmots boutonneux, sont assis à l’arrière d’une 406 break immatriculée à Marseille. Ils viennent tout juste de (...) -
Ihitoussene (Tizi Ouzou) : Les forgerons, ces dompteurs de fer
1er juillet 2004, par Hassiba“Nous achetons du coke, un charbon de très mauvaise qualité, à un prix inabordable de 6 000 DA le quintal !” dira Dda Hamou, un vieux forgeron qui exerce depuis plus de cinquante ans à Mechedallah (ex-Maillot).
En plus du prix du charbon, Dha Hamou doit aussi prendre en charge le transport à partir d’Alger ou de Béjaïa. C’est un cri de détresse que lance la quasi-majorité des forgerons d’Ihitoussène qui se sont installés, il y a plus d’un demi-siècle, dans la plupart des bourgs et (...) -
Un amazigh à New York
30 juin 2004, par HassibaQui n’a pas rêvé un jour d’aller découvrir cette partie du continent américain ? L’Amérique est devenue le rêve de tout un chacun. Notre première escale en ce jour du 9 mai 2004, en partant d’Alger à bord d’un avion de la compagnie Air Algérie, était l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle à Paris.
Au moment de l’embarquement à destination de New York sur le vol Continental Airlines, au niveau de Roissy-Charles de Gaulle, les passagers sont priés de présenter leur passeport et leur carte (...) -
Les faucons, ces décideurs de l’ombre
29 juin 2004, par HassibaIls ont le statut officiel ou l’habit de conseiller, ils mènent le monde à leur guise. On les appelle les faucons.
Il relève désormais, du secret de Polichinelle : la guerre déclarée à l’Irak, en mars 2003, aux noms de la “guerre contre le terrorisme international” et la “prévention contre les armes de destruction massive”, a été l’œuvre d’un cercle de décideurs restreint à Washington. Un groupe d’hommes symbolisé par un oiseau, un rapace puissant et rapide, le faucon en l’occurrence. (...)