A la recherche du bonheur

"A la recherche du bonheur" est l’histoire d’une ténacité qui finit par triompher de tout. Un rêve américain ? Même pas. Will Smith, en représentant de commerce, est un homme qui galère. Chaque mois, Chris Gardner jongle pour joindre les deux bouts. Ne supportant plus cette situation, sa compagne le quitte. Chris reste seul avec son gamin de cinq ans, Christopher, joué par le propre fils de Will Smith. Ses recherches d’emploi continuent.

D’une galère à l’autre, il finit par décrocher un stage dans une société de courtage. Fin de la dèche ? Pas tout à fait. Car Chris et son gamin n’ont plus de logement et doivent se contenter de foyers. On s’en doute, évidemment - et le titre du film est déjà là pour nous avertir (A la recherche du bonheur, traduction presque littérale de The Pursuit of Happyness) -, le destin va finir par s’inverser.

C’est ce que narre durant près de deux heures Gabriele Muccino, cinéaste italien de "A la recherche du bonheur" dont c’est le premier film en anglais. Pétri de bons sentiments ? Certes oui. Mais surtout très laborieux. Le film tient plus de la démonstration humaniste que du plaidoyer social. Crois en toi et le ciel t’aidera : A la recherche du bonheur ne l’affirme jamais, mais nous n’en sommes pas loin.

Sans tomber dans la généralisation, avec "A la recherche du bonheur", il tente de dresser le portrait d’une classe sociale à travers l’un de ses individus. Tout cela reste sommaire et cousu de fil blanc. D’autres centres d’intérêt ici ? Voyons cela. La réalisation ? Quelconque. La photo ? Pas très belle.

Synthèse de Souad
D’après TDG