Algérie Télécom Satellite est née

Avec la création de cette filiale, le groupe Algérie Télécom compte donc, aujourd’hui, trois sociétés filiales détenues à 100%, à savoir la filiale des activités de télécommunications par satellite (ATS), celle des services de l’Internet (Djaweb) et Algérie Télécom Mobile (Mobilis). Lors de la cérémonie tenue hier pour l’installation du pdg d’ATS, M. Haïchour a mis en exergue l’importance des satellites dans le développement économique et social du pays, disant que « le rôle des télécommunications spatiales, en tant que vecteur clé pour l’émergence et l’édification d’une société de l’information inclusive, est primordial ».

M. Haïchour a également indiqué que le secteur des télécommunications a pu réaliser des progrès sur une courte période. En termes de chiffres, la connectivité à la téléphonie fixe a atteint, en juillet dernier, près de 3 millions d’abonnés, soit une télédensité de 9%. La connectivité à la téléphonie mobile, quant à elle, a atteint durant la même période, pas moins de 18,6 millions d’abonné, soit une télédensité de 56,4%. Globalement, la densité (fixe et mobile) a atteint 65,4% à fin juillet dernier, a précisé le ministre. S’agissant des télécommunications par satellite, M. Haïchour a rappelé que l’Algérie s’est dotée, dès 1975, d’un réseau constitué d’une station hub implantée à Lakhdaria et de 47 stations terriennes installées dans des wilayas du Sud du pays.

Une station terrienne avec Arabsat ainsi qu’une autre côtière Inmarsat sont également en fonctionnement. Par ailleurs, l’Algérie, à l’instar d’autres pays africains, est membre de l’Organisation régionale africaine de communications par satellites (Rascom), créée en mai 1992 par l’Organisation de l’unité africaine dont la mission est de doter le continent africain d’un satellite de communications. Ce satellite (Rascom) est essentiellement dédié aux communications rurales africaines et à l’écoulement du trafic de télé-communications entre les pays africains sans transit extra-africain. En outre, dans le cadre du programme national spatial actuellement en cours de développement, selon, M. Haïchour, il a été retenu le lancement d’un satellite de télécommunications dénommé Alcom-Sat 1, dont la mise en orbite est prévue pour les prochaines années.

La mise en œuvre des actions inscrites au programme national spatial relève de l’Agence spatiale algérienne (Asal) qui a lancé et mis en orbite en novembre 2002 le premier satellite d’observation de la terre qu’est Alsat 1 et s’attelle actuellement au lancement de satellites de deuxième génération, dont Alsat 2A qui est actuellement en cours de construction à l’étranger et Alsat 2B qui sera fabriqué en Algérie au sein d’une unité de fabrication de petits satellites.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après la nouvelle république