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Arthur et les Minimoys

mardi 28 novembre 2006, par Céline

Le film "Arthur et les Minimoys" est le premier film d’animation du réalisateur français Luc Besson dont la qualité n’a rien à envier à celles de Pixar ou de DreamWorks en matière de 3D.

Arthur et les Minimoys de Luc Besson

"Je crois qu’il est bon de respecter et de choyer l’enfant qui est en nous", dit Luc Besson. C’est donc un hommage à l’enfance, mais aussi à la nature et à l’esprit d’aventure, au courage et à la curiosité qu’il a voulu raconter dans "Arthur et les Minimoys", une histoire de petit garçon en qui il a mis beaucoup de lui-même. Arthur (Freddie Highmore), petit Américain de la campagne, fête ses 10 ans. Après un an de pension loin de ses parents indifférents, il passe ses vacances dans la ferme de sa grand-mère adorée (Mia Farrow), en jouant avec le chien ou en construisant avec des pailles un mini-système d’irrigation pour les plantes du jardin.

C’est l’été 1960, à une époque où les enfants de 10 ans n’avaient pas les yeux rivés à leurs écrans d’ordinateur, les mains crispées sur leur X-Box ou Nintendo, les oreilles reliées à leur MP3 : Arhur est fasciné par les histoires que lui raconte sa grand-mère pour l’endormir et par un cahier où son grand-père, mystérieusement disparu depuis quatre ans, a transcrit ses aventures. Il y a des dessins magnifiques et des récits de tribus africaines, d’inventions incroyables et de secrets cachés. Arthur ne se lasse pas de lire ce grand cahier, et y découvre que son grand-père y a laissé des indices laissant penser qu’un trésor est caché dans le jardin. Ca tombe bien, de vilains promoteurs sont sur le point de contraindre sa grand-mère à la faillite si elle ne vend pas la maison. Arthur se met alors en tête de découvrir le trésor pour rembourser les dettes. Un trésor, apprend-il, caché dans le monde souterrain des Minimoys, des êtres de la taille d’une fourmi qui vivent dans le sous-sol du jardin.

Une seule solution pour lui : rétrécir, et rejoindre ce monde de lutins minuscules. Un soir de pleine lune, avec l’aide de cinq solides guerriers africains apparus de nulle part et amis de son grand-père, il fait le saut dans l’infiniment petit, passant par le rayon d’un télescope. Ebahi, le voici plongé dans un monde inconnu, où il va faire la connaissance d’enfants comme lui -Bétamèche et sa grande soeur la princesse Sélénia-, du roi de la tribu, de tous les gentils Minimoys mais aussi des méchants, qu’il faut combattre car ils menacent de tout détruire : le redoutable et mystérieux Maltazard, son fils Darkos, et tous leurs combattants aidés de moustiques géants. Pour retrouver le trésor, sauver le monde des Minimoys et retourner dans le monde des humains, Arthur n’a que 36 heures...

Il a fallu cinq ans, 700 personnes et 65 millions d’euros de budget pour réaliser "Arthur et les Minimoys", mélange de tournage réel et d’animation. Pour les scènes réelles, dans une Amérique à la Norman Rockwell, Luc Besson a donné la vedette à Mia Farrow, émouvante en grand-mère gâteau, et à Freddie Highmore, qu’on avait remarqué dans "Charlie et la chocolaterie". Mais la réussite du film est la partie animation, où se combinent la technique 3D et l’utilisation de maquettes. Les personnages dessinés par Patrice Garcia sont d’un réalisme et d’une force d’expression remarquables, avec une mention spéciale au méchant, Maltazard, dit "M le Maudit". Et, autant que leur graphisme, ce sont les voix des personnages qui sont savoureuses. Dans la version en anglais, Luc Besson a obtenu le concours de Madonna et de David Bowie.

Synthèse de Céline
D’après AP