Bracci : La JS Kabylie n’est pas meilleure que le MC Alger

Revenu sur les conditions de son arrivée en Algérie, François Bracci explique : « Le MCA m’avait contacté en juillet 2005 pour prendre en main le club. Finalement, les dirigeants ont jeté leur dévolu sur Nouzaret. J’en ai souffert, parce que j’avais tout mis en place.

Cela ne m’a pas empêché d’être toujours à l’écoute de tout ce qui touchait au club. Et, quand les dirigeants m’ont proposé de venir au MC Alger, je n’ai pas hésité un instant. J’étais très motivé et prêt à relever le défi. » Il a reconnu, toutefois, que le MCA n’est pas un club facile : « Si la vie est difficile, le travail au MCA l’est encore plus. Il faut être très costaud pour résister, car il y a une pression terrible », s’est-il plu à répéter. Ayant déjà travaillé par le passé au CS Constantine, avec lequel il a réussi l’accession, le technicien corse a déclaré que la pression ne l’a jamais effrayé ; bien au contraire, ça l’aurait toujours motivé à aller de l’avant.

Son avenir, Bracci le voit bien au MCA. « Je suis animé d’une très grande volonté de continuer le chemin entamé avec le MCA. Je dois rentrer aujourd’hui (NDLR : mardi) en France, mais dans ma tête, tout est mis en place pour poursuivre ma mission. L’équipe devra reprendre les entraînements au début du mois de juillet. Notre préparation, on va la poursuivre à l’étranger, avec deux matches contre l’O Marseille et le FC Sochaux » a-t-il affirmé. Avant de brandir la menace : « Je suis un homme de parole, si le président Messaoudi part, je quitterai le MC Alger. » Ce message va sûrement conforter la position du docteur Mohamed Messaoudi au sein du club, mais aussi le coach qui veut réussir à hisser le club au niveau continental : « La JS Kabylie n’est pas meilleure que le MC Alger. Ce qui diffère entre ces deux formations, aujourd’hui, c’est la façon de gérer le club », précise t-il.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant