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De grands clubs aux stades vétustes en Algérie

mercredi 3 décembre 2008, par Rédaction

Plusieurs grands clubs de football en Algérie disposent de stades vétustes à l’instar de la JS Kabylie, l’USM Alger et l’ES Sétif.

Des stades vétustes en Algérie.

Ces clubs-là accumulent pourtant une grande partie des titres nationaux, mais restent démunis sur le plan infrastructurel. A ceux-là, il faudra ajouter le cas de la JS Kabylie, club le plus titré de l’histoire du football en Algérie, tant sur le plan national qu’africain, et qui se morfond dans son vieil antre de l’autre 1er-Novembre, celui de Tizi Ouzou. Encore heureux que le club phare de la Kabylie verra bientôt le lancement des travaux de son stade moderne et n’aura plus à avoir honte en recevant ses hôtes étrangers, toujours choqués de voir la grande JSK évoluer sur un terrain en gazon artificiel dans une enceinte qui tombe en désuétude. On pourrait parler aussi de l’ES Sétif et de son stade du 8-Mai 1945 qui se fait vieux. Heureusement que les locataires actuels s’affairent à lui donner un air de modernité avec des vestiaires neufs, en attendant le projet d’une nouvelle arène. Que dire du MC Oran, obligé de faire des allers et retours entre le petit Bouakel et le stade Zabana ? Ce dernier, d’une capacité de 30 000 places, est souvent abandonné par le club d’El-Hamri pour cause de terrain impraticable. Et dire que la pelouse a été faite et refaite à maintes reprises.

Les regards se tournent iné1vitablement vers l’Etat, seule entité capable de régler ce problème. Les différents stades et complexes construits sur tout le territoire national le prouvent. Mais est-ce que cela lui incombe à lui seul ? Quand on voit que des clubs dépensent entre 30 et 40 milliards par an sans pouvoir s’assurer le strict minimum, il y a de quoi se poser des questions. Encore plus quand on voit les résultats acquis sur le plan international. Et ce ne sont pas les deux titres arabes de l’ESS qui serviront d’arbre à cacher la forêt. Les projets des deux nouveaux stades d’Alger et d’un nouveau complexe à Oran, entre autres, sont déjà une lueur d’espoir. Les clubs se doivent de mettre la main à la poche pour le reste. Car, au-delà des stades devant abriter les rencontres, un club se doit de disposer d’un centre d’entraînement, de salles de soins, de centre de formation et d’un lieu d’hébergement. L’USMA a eu à recevoir El Wahda saoudien dans un stade en pleins travaux de replâtrage, à défaut de pouvoir utiliser le seul et unique stade digne de ce nom de la capitale, le 5-Juillet, fermé pour cause de « regazonnage » depuis plusieurs mois.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant