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Débat sur l’Algérie à la FIFA

samedi 5 novembre 2005, par Rédaction

La situation du football en Algérie est analysé par la FIFA via le rapport « Situation de la Fédération algérienne de football » et des conséquences du décret 05-405 relatif à la loi 04-05.

La FIFA dénonce l’ingérence du gouvernement algérien dans la gestion de la FAF.

La réaction de la FIFA fait suite à l’introdution par le ministère de la Jeunesse et des Sports de certaines dispositions en contradiction avec les statuts de celle-ci. La correspondance de la FIFA a tiré comme conclusions que : « les dispositions prévoyant l’augmentation de 10 à 30% du quota de représentation du MJS et la limitation à un du nombre de mandats des instances élues des fédérations constituaient une violation des principes d’indépendance définis par les statuts de la FIFA...

Dans ce contexte, la commission des associations a décidé de recommander au comité exécutif de la FIFA de ne pas reconnaître les prochaines élections prévues le 22 décembre 2005 pour désigner les prochaines instances de la FAF (autorité du football en Algérie), si ces élections ne se tiennent pas sur la base des statuts actuels. » L’instance internationale du football est revenue à la charge, vendredi, à travers un document, « La commission des associations cherche à renforcer les membres FIFA », qui annonce : « La commission (des associations) a réaffirmé son engagement dans le soutien et le renforcement de ses associations membres afin de les protéger de l’ingérence gouvernementale... ».

L’instance internationale du football ne manque pas de noter qu’elle est « inquiète de la gravité croissante de l’ingérence des autorités gouvernementales » dans un certain nombre de cas et s’est promis de rester vigilante et de superviser ces cas de près. Le cas de la FAF est évoqué par la FIFA en ces termes : « Six sont des cas importants dans lesquels la FIFA est largement impliquée, et qu’elle suit de très près : Algérie, nouveau cas d’ingérence gouvernementale ; Kenya et Somalie, cas comportant des problèmes de longue date ; Grèce, Pologne, Portugal, cas dans lesquels le comité exécutif de la FIFA a fixé un délai au 15 juillet 2005 pour l’amendement de la législation nationale sur le sport... ».

Hier, la FIFA, par le biais de la commission des associations, parle de « nouveau cas d’ingérence gouvernementale (Algérie) », avant de conclure avec une phrase qui ne laisse aucun doute sur la manœuvre qu’elle « concède » à ceux qui ne se conforment pas à ses statuts : « La baisse du nombre total de cas étudiés par la commission reflète le succès de la FIFA dans ses efforts consentis pour résoudre les litiges et renforcer les associations au moyen de la révision de leurs statuts en conformité avec les principes de la FIFA. »

Synthèse de Mourad
D’après El Watan