Enfermés dehors

Roland (Albert Dupontel) est un SDF paumé qui assiste en direct au suicide d’un policier qui laisse sa valise sur un pont. Honnête, Roland veut la restituer au commissariat, mais, trop marginal, il se fait évacuer par les policiers qui refusent de l’écouter. En repartant, il voit ces derniers s’empiffrer à la cantine et, retrouvant un uniforme dans la valise, décide de se faire passer pour l’un d’eux afin d’aller manger gratis.

Mal à l’aise, il parvient quand même à ses fins, avant d’être finalement repéré et de repartir en courant. Il constate alors que son uniforme lui donne une autorité nouvelle et décide de le garder. Il espère que cela lui servira à séduire Marie (Claude Perron), une jolie femme dont il est tombé amoureux, un peu paumée, qui cherche à récupérer la garde de sa petite fille.

Après "Bernie" (1996) et "Le créateur" (1999), Albert Dupontel réalise « Enfermés dehors », un troisième film qui nous plonge dans un univers où se côtoient de loin des sans-abri, des flics et des hommes d’affaires véreux. Grâce à son uniforme, véritable passeport, Roland peu ainsi aller des bureaux grisâtres des tours fonctionnelles au squat tagué des SDF. "On a tout trouvé à l’état naturel. Des quartiers entiers high-tech et une usine désaffectée recouvertes de tags sublimes. Nous avons engagé les taggers à la fois pour qu’ils ne détruisent pas leurs dessins le temps du tournage et aussi pour les reproduire sur notre décor en studio", raconte Albert Dupontel.

Synthèse de Céline
D’après AP