Et si c’était vrai...

C’est Reese Witherspoon (remarquée dans "Cruelles intentions" et "La revanche d’une blonde") qui interprète le rôle d’Elizabeth, médecin interne d’un hôpital dévouée à son travail, à ses malades et à ses collègues, qui n’a pas le temps de s’occuper de sa vie privée et de se trouver un gentil fiancé malgré son joli minois. Un soir, en se rendant à un dîner, elle est victime d’un accident de voiture.

Architecte-jardinier-paysagiste plutôt aisé, David (Marc Ruffalo, vu dans "In the Cut" et "Collateral" notamment) traîne sa déprime depuis que sa femme est morte il y a deux ans, et cherche un appartement où il pourra tenter d’oublier son mal de vivre en buvant des bières affalé sur un sofa devant sa télé.

Un jour il trouve par hasard le sofa idéal et l’appartement qui va avec, superbe, donnant sur San Francisco. Il s’y installe mais, très vite, a une étrange surprise : une jeune femme apparaît, comme si de rien n’était, affirme qu’elle est chez elle, et disparaît presque aussitôt. David croit à une hallucination, mais la jeune femme va revenir. Et, à chaque fois, insaisissable, au sens propre : c’est un fantôme, un pur esprit. Elle, au contraire, croit qu’elle est vivante, et demande à l’intrus de quitter son appartement.

Très vite, l’un et l’autre, après l’hostilité mutuelle initiale, se rendent compte de la situation et décident de s’aider mutuellement. En enquêtant sur la jeune femme, qui ne sait pas qui elle est, qui ne sait plus qui elle était. Et tout cela redonne le moral à David, séduit par ce joli fantôme...

Là où le livre de Marc Levy faisait dans le mélo et les sentiments très fleur bleue, le film « Et si c’était vrai... » de Mark Waters, joue davantage sur l’humour et apporte de nombreuses scènes cocasses par leur invraisemblance.

Synthèse de Céline
D’après AP