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Grand Prix d’Espagne de F1 : Räikkönen victorieux

lundi 9 mai 2005, par nassim

Le Grand Prix d’Espagne a été l’occasion pour le finlandais Kimi Räikkönen de briser la domination de Renault.

Kimi Räikkönen remporte le Grand Prix d’Espagne.

Après un début de saison difficile, Räikkönen a pu compter sur une monoplace enfin fiable pour devancer la Renault de l’Espagnol Fernando Alonso, qui a certes manqué la passe de quatre sur ses terres mais a accru son avance en tête du championnat du monde. Son équipier Giancarlo Fisichella, malgré un arrêt aux stands pour changer d’aileron avant, a obtenu la cinquième place à la faveur d’un dépassement sur la Williams de Mark Webber à trois tours de l’arrivée. Avec 44 points au général, Alonso compte désormais 22 points d’avance sur l’Italien Jarno Trulli, qui a placé sa Toyota sur la troisième marche du podium.

Toyota a vécu une belle journée puisque Ralf Schumacher a décroché la quatrième place, montrant que la deuxième place de son écurie au classement des constructeurs ne doit rien au hasard. Ferrari, qui avait survolé la saison 2004, a vécu un GP noir avec le départ en queue de grille de Rubens Barrichello et l’abandon de Michael Schumacher, qui pointe désormais à 34 longueurs d’Alonso au classement.

LE WEEK-END NOIR DE FERRARI

La voiture de sécurité était de sortie dès le premier tour, la faute aux deux Minardi, qui restaient scotchées sur la grille. Alonso avait réussi à chiper la deuxième place à Mark Webber tandis que Räikkönen, probablement moins chargé en essence, cravachait pour se détacher.

Michael Schumacher, lui, rendait deux secondes au tour au Finlandais. Seul espoir pour l’Allemand, ses pneux Bridgestone a priori plus résistants à la chaleur que les Michelin de ses concurrents. Après 16 tours, le septuple champion du monde accusait un retard de 36 secondes sur le leader.

En délicatesse avec ses pneus arrières, Alonso voyait revenir sur ses ailerons la Toyota de Ralf Schumacher. Räikkönen, lui, en profitait pour s’envoler, volant au moins une seconde au tour à ses adversaires.

Après les premiers ravitaillements, le Finlandais conservait une large avance et Giancarlo Fisichella prenait la deuxième place à son équipier avant de la lui rendre pour changer son aileron avant.

"Schumi", lui, ne s’arrêtait qu’au 33e tour pour remonter à la quatrième place mais était victime d’une crevaison 11 tours plus tard. A peine revenu sur la piste, l’Allemand voyait son pneu avant gauche le lâcher. Il était contraint à l’abandon.

Alonso se contentait ensuite de conserver intelligemment sa deuxième place, suffisante pour écoeurer un peu plus la Scuderia.

Source : reuters