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Incubation et innovation technologiques en Algérie

mercredi 2 mai 2007, par Ahlem

L’Algérie accuse un retard injustifié en matière d’incubation et d’innovation technologiques eu égard aux potentialités humaines et matérielles que recèle le pays.

L’Algérie veut se développer dans les NTIC

La culture de l’incubation technologique n’est pas encore ancrée en Algérie et reste confinée en des « lieux limités ». En revanche, l’utilisation des technologies de l’information et de la communication a pris un essor extraordinaire. A ce titre, le téléphone mobile est l’exemple illustrant ce boom. Selon les chiffres livrés par le ministère des Postes et des Technologies de l’information et de la communication, plus de 20 millions d’Algériens ont accès aux services de l’un des 4 opérateurs en lice, Mobilis, Djezzy, Nedjma et Thuruya. l’ordinateur personnel est de plus en plus disponible et le parc national du PC est estimé à quelque 4 millions d’unités.

En outre, le ministère en charge du secteur de technologies de l’information en Algérie a lancé en octobre 2005 le programme Ousratic pour doter 6 millions de foyers de PC à l’horizon 2010. Cette opération connaît à présent des résultats positifs malgré quelques couacs du côté des banques, lit-on dans la presse. Dans le même ordre d’idées, le réseau Internet est soutenu par 60 fournisseurs de services (publics et privés) activant à travers tout le pays pour une population d’internautes estimée à environ 2 millions. A présent, 5 500 sites d’Algériens sont opérationnels dont les ¾ sont hébergés à l’étranger.

La plupart des institutions étatiques et publiques ont leur propre site, des projets d’introduction et d’application des TIC ont été lancés dont une bonne partie est fonctionnelle. A cet égard, le ministère de la Justice a créé un certain nombre de centres et de sites pour le casier judiciaire, la nationalité, le suivi du dossier carcéral, afin de mettre un terme aux lenteurs bureaucratiques et administratives en Algérie. Pour sa part, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a révolutionné les modalités d’inscription à l’université en introduisant l’outil informatique, et dans d’autres domaines, tels que l’enseignement à distance, l’université virtuelle et un réseau académique Intranet et Internet.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune