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King Kong

lundi 12 décembre 2005, par Rédaction

Réalisé par Peter Jackson, « King Kong » est le remake du chef-d’oeuvre fantastique des studios RKO datant de 1933, avec Naomi Watts, Jack Black et Adrien Brody.

« King Kong » de Peter Jackson.

Plus de 70 ans après la sortie du premier "King Kong" réalisé par Ernest Schoedsack et Merian Cooper, avec l’actrice Fay Wray, Peter Jackson voit son rêve devenir réalité. Fort du succès planétaire de la trilogie du "Seigneur des Anneaux", salué par l’Oscar du meilleur réalisateur en 2003, il tourne enfin sa propre version de "King Kong" (sortie mercredi dans les salles en France).

Le résultat est à la hauteur du fantasme du petit garçon qui voulait devenir cinéaste : époustouflant dans ses effets spéciaux, grandiose dans ses décors, judicieux dans sa mise en scène et son casting, et respectueux de l’original, du moins à quelques détails près.

New York, 1933. Ann Darrow (Naomi Watts), une jolie artiste de music-hall, voit sa carrière brisée net par la Grande Dépression. Comme des milliers de New-Yorkais, la jeune femme se trouve sans emploi ni ressources, réduite à chaparder pour se nourrir. C’est alors que son chemin croise celui de l’explorateur et réalisateur Carl Denham (Jack Black). Ce dernier a ses propres soucis. Abandonné par ses producteurs et son actrice principale, il vient de dérober les négatifs de son film d’action encore inachevé. Recherché par la police, il n’a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et quitter la ville. Sans hésiter, il engage Ann Darrow.

Ensemble, ils embarquent à bord du navire "Venture" en compagnie du scénariste Jack Driscoll (Adrien Brody) et d’une équipe de tournage très réduite. Objectif avoué : aller à Singapour pour y terminer le film et revenir à New York, couvert de gloire. Mais en secret, le réalisateur illuminé nourrit une ambition, bien plus folle, pour laquelle il est prêt à tout sacrifier : être le premier cinéaste à explorer et à filmer "Skull Island", une île mystérieuse où vivrait une créature légendaire, vénérée par les indigènes et surnommée "King Kong".

Devant la caméra de Peter Jackson, c’est un monstre sacré du cinéma américain qui reprend vie, sous les traits du gorille géant perdu dans la ville, véritable héros au destin tragique, d’autant plus original qu’il fut créé ex nihilo -contrairement à d’autres créatures issues de romans, telles Frankenstein ou Dracula.

En prenant le soin de situer le film durant la Grande Dépression, le cinéaste offre une vision aussi réaliste que ludique du New York des années 30, et entre avec d’autant plus de puissance dans la partie fantastique du récit : Skull Island.

Avec ses paysages extraordinaires, sa muraille aux rocs escarpés, ses indigènes aux rites terrifiants, sa jungle aux espèces disparues et son King Kong, l’île aux brumes, imaginée en 1933, renaît bel et bien sur grand écran.

Synthèse de Rayane
D’après AP