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L’Algérie accro aux logiciels piratés

jeudi 19 février 2009, par Rédaction

Le taux d’utilisation des logiciels piratés en Algérie dépasse les 80% selon Microsoft Algérie.

Fort usage des logiciels piratés en Algérie.

Soucieux de réduire l’utilisation des logiciels piratés, le leader des solutions informatiques Microsoft a récemment lancé, en direction des consommateurs algériens, une vaste campagne de sensibilisation sur les dangers que représentent les logiciels contrefaits. Cette opération est devenue une nécessité quand on sait qu’en Algérie huit logiciels sur dix sont contrefaits, soit un taux de piratage de 84 %, selon Microsoft. Pour le directeur général de Microsoft Algérie, M. Samir Saïd, cité dans un communiqué rendu public hier, seule la réduction du phénomène de la contrefaçon, à travers « la protection de la propriété industrielle dont les compagnies algériennes éditrices peuvent bénéficier », peut permettre l’émergence d’une industrie locale du logiciel « forte, compétitive et pérenne ». Les entreprises ne sont pas les seules à pouvoir tirer profit d’un marché assaini, puisqu’une étude de l’IDC sur l’impact du piratage sur l’économie indique que la réduction du taux de piratage sur les logiciels de 10 points dans le monde peut générer, en 4 ans, plus de 60 milliards de dollars en recettes fiscales pour les Etats.

Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ces recettes « pourraient servir à la fourniture à la fois de 30 millions d’ordinateurs aux écoles, procurer des soins médicaux à 32 millions de personnes, 7 millions de formations universitaires et quatre ans de connexion Internet à plus de 20 millions de personnes et l’accès à l’enseignement primaire pour 4 millions d’enfants, autant de produits et services qui sont vitaux pour toutes les communautés ». Microsoft considère, dans ce cadre, que « freiner le piratage de logiciels apporte des bénéfices tangibles aux pouvoirs publics et à l’économie nationale ainsi qu’à l’industrie locale du logiciel, générant des opportunités d’emploi meilleures et plus nombreuses, un climat des affaires renforcé et sécurisé ainsi qu’une contribution accrue du secteur des TIC dans la création de la richesse nationale ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant