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L’Algérie célèbre le Congrès de la Soummam

lundi 21 août 2006, par Samir

L’Algérie a célébré hier 50ème anniversaire du Congrès de la Soummam dans la commune d’Ouzellaguene, wilaya de Béjaïa, et à cette occasion, le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, a lu un message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

L’Algérie célèbre le Congrès de la Soummam.

Considérant la date du 20 août 1956 comme « une date charnière et un moment phare dans l’histoire de notre guerre de libération et du processus de modernisation national de notre peuple », le chef de l’Etat a indiqué que « la nation algérienne tout entière doit aussi être reconnaissante aux concepteurs de la plate-forme de la Soummam qui ont su traduire en mesures concrètes les principes de la déclaration de novembre 1954, générant des synergies qui ont brisé le mur de la terreur coloniale et ouvert la voie à notre entreprise de construction nationale », citant ainsi en exemple Larbi Ben M’hidi et Abane Ramdane.

Rappelant l’engagement total du peuple, le Président a souligné que la victoire de l’Algérie a été le résultat d’une lutte engageant notre peuple dans son ensemble et dont l’efficacité a été démultipliée par des trésors d’imagination créatrice, alors même que notre droit à l’existence en tant qu’Etat national ne nous était pas encore reconnu par la communauté internationale. Tout en soulignant que « notre guerre de libération nationale a été menée par des hommes et des femmes que l’élan libérateur portait le plus souvent à un haut niveau d’élévation morale », le chef de l’Etat rappelle que cette guerre comporte aussi des zones d’ombre à l’instar de tous les processus de transformation violente et rapide des sociétés humaines et qu’il appartient à nos historiens de faire la lumière sur toute cette période avec un souci d’exactitude qui n’oblitère pas l’immense lumière qu’a fait jaillir la Révolution algérienne non seulement pour son propre peuple, mais aussi pour tous les peuples sous domination coloniale et pour l’humanité entière.

Abordant le processus de réconciliation en Algérie, dans lequel il s’est engagé au lendemain de son élection à la tête de l’Etat, le président Bouteflika a souligné que la réconciliation nationale concerne toutes celles et tous ceux qui se sont marginalisés ou qui ont été marginalisés du fait des vicissitudes de la vie politique, des maladresses et de l’entêtement de certains. Il réitéra à l’occasion que seuls ceux qui ont trahi la nation ou commis des crimes atroces, voire imprescriptibles, en sont naturellement exclus. « Depuis le début de mon premier mandat en tant que président de la République, j’oeuvre, dans des conditions certes différentes de celles de nos aînés, mais dans le même esprit, à la réconciliation nationale des forces politiques, culturelles et sociales », a-t-il souligné en se référant à « la fidélité du message du 20 août 1956 ».

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran