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L’Algérie mise sur la société d’infomation

lundi 20 novembre 2006, par Rédaction

L’Algérie mise sur l’informatique et l’Internet pour l’édification de la société algérienne de l’information à l’horizon 2010, selon le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, qui s’exprimait à l’occasion du 6e Salon des télécommunications qui se tient du 19 au 22 novembre à la SAFEX à Alger.

L’Algérie mise sur la société d’infomation

Selon le ministre Boudjemaa Haïchour, le projet Ousratic, « qui a commencé difficilement », est en train de prendre « sa vitesse de croisière » en atteignant 700.000 micro-ordinateurs acquis par des foyers dans le cadre d’un crédit bancaire. « La Banque extérieure d’Algérie (BEA), à elle seule, a attribué des crédits pour l’achat de 500.000 unités », a tenu à préciser le ministre. Toujours dans le cadre de ces projets, le ministre des PTIC a fait état de discussions avec des entreprises chinoises, qui se sont déroulées lors du voyage du président de la République à Pékin, « pour qu’elles viennent fabriquer localement des micro-ordinateurs portables ».

Quant à l’objectif fixé par les pouvoirs publics en direction des entreprises, ces dernières seront toutes appelées, d’ici 2010, à utiliser le courrier électronique et à créer leurs sites Web. Pour cela, Boudjemaa Haïchour a longuement évoqué la nécessité pour l’Algérie de construire et de déployer des infrastructures à haut débit et à très haut débit pour permettre l’apparition de nouveaux services (voire de nouveaux métiers, comme le télétravail) liés à la connectivité et aux larges bandes passantes pour la transmission et l’échange de données à travers le Net.

En évoquant l’évolution de son secteur depuis les 5 dernières années et les projets inscrits dans le plan de relance économique (comme la technopole de Sidi Abdellah), le ministre des PTIC n’hésite pas à parler de « révolution numérique silencieuse » et prédit un important développement à ce secteur. Pour ce qui est de l’ouverture de capital d’Algérie Télécom (AT), le ministre s’est juste contenté de dire que le dossier est « presque finalisé » par la banque d’affaires qui le gère, et qu’environ 40 entreprises sont intéressées par cette privatisation partielle de l’opérateur historique. Il précisera toutefois que la question « ne se pose pas en terme d’argent mais en termes techniques ». Le choix se portera, a-t-il suggéré, sur l’opérateur qui offrira les meilleures conditions de développement d’AT.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran