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L’UE finance un projet de transfert de technologie en Algérie

lundi 28 février 2005, par Stanislas

500 mille euros au profit des enseignants et des chercheurs universitaires.

Les chercheurs et enseignants universitaires spécialisés et ceux qui seront triés sur le volet, bénéficieront de formation soit en Algérie soit à l’étranger en microélectronique, durant l’année 2006, dans le cadre du programme européen d’action TEMPUS-MEDA.

Le projet en question consiste à apporter des aides financières aux Etats membres en offrant également la possibilité de bénéficier de bourses de mobilité individuelle à des personnes qui exercent dans l’enseignement supérieur, afin de les aider à participer à des travaux dans d’autres pays. Pour ce faire et pour assurer une meilleure coordination et une meilleure coopération, le Centre de développement des techniques avancées (CDTA), en coopération avec les Etats membres de l’Union européenne et dans le cadre du programme « TEMPUS », a créé une nouvelle centrale technologique spécialisée en microélectronique. Cette réalisation, indiquent les responsables de la CDTA, s’inscrit dans un programme national de développement des sciences et technologies de l’information, notamment de la microélectronique. Il s’agit d’un projet de construction d’une salle blanche qui est en fait en phase de réalisation. Cette dernière est implantée à Baba Hassen, au sein de la CDTA.

L’on a appris que sa livraison est prévue au cours de l’année 2006. Ce projet qui a été à 100% financé par l’Union européenne à hauteur de 500.000 euros, sera principalement constitué par un réseau algérien de la communauté scientifique spécialisée en microélectronique. Un réseau qui assurera une coordination, puisque les partenaires, qu’ils soient européens ou algériens, qui sont associés au projet sont assez nombreux. L’on compte du côté européen, 16 laboratoires et instituts universitaires de France, de Belgique, d’Espagne, de Pologne et de Grèce. Du côté algérien, l’on dénombre 16 établissements (instituts et universités) répartis sur plusieurs wilayas du pays, d’Alger, d’Oran, de Boumerdès, de Jijel, de Constantine, de Batna, de Ouargla, de Tlemcen et de Sidi Bel Abbès. Le but recherché, selon les initiateurs de ce projet, est de permettre aux chercheurs de l’ensemble des établissements de réaliser de prototypes de circuits intégrés. En clair, le projet consiste à former des formateurs en microélectronique et permettre ainsi le transfert de technologie. Sachant que 14 pays, dont la Tunisie, ont déjà leur agrément dans le cadre du programme TEMPUS qui est géré par la direction générale « éducation et culture » de la commission européenne.

Par M.Azzia, Le Quotidien d’Oran