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L’USM Alger dans la tourmente ?

lundi 27 novembre 2006, par Rédaction

Les algérois de l’USM Alger, deuxième au championnat d’Algérie de football la saison passée, et finaliste de la Coupe d’Algérie, collectionnent les mauvais résultats depuis plusieurs semaines.

l’USM Alger regresse

Depuis l’entame de la saison 2006-07, les Usmistes ont systématiquement abdiqué à l’extérieur, même devant des équipes qui n’avaient jamais gagné auparavant. Jeudi, au stade de Bouakeul, face à la lanterne rouge du classement, l’ASM Oran, les algérois de l’USM Alger ont été, encore une fois, incapables de confirmer la bonne prestation de la semaine dernière face à l’ASO. Plus les journées passent, plus les supporters s’aperçoivent finalement que les choses ne sont pas prêtes à changer pour la simple raison que les solutions tardent à venir, ou plus justement ne sont pas efficaces. René Lobello, qui avait espéré que la victoire convaincante arrachée face à l’ASO allait constituer le vrai démarrage pour son équipe, a dû vite déchanter devant l’impuissance de ses poulains à rééditer la performance.

Le défenseur Zidane a été jusqu’à accuser, dans les colonnes de Liberté Foot, ses coéquipiers de ne pas fournir le même effort en dehors de Bologhine, martelant que “certains joueurs ne sont engagés qu’à Bologhine”. Une phrase assassine qui lève un peu plus le voile sur un malaise profond qui ronge l’USM Alger et, surtout, sur le manque de solidarité au sein du groupe. Le fait que Zidane ait pointé du doigt son collègue Zemmamouche, lui faisant porter le chapeau après la défaite “frustrante” de Bouakeul, est un indice révélateur quant à la fragilité, notamment psychologique, du groupe usmiste au point où, désormais, même le coach Lobello avoue qu’il a du mal à comprendre ce qui arrive à son équipe.

Cependant, le fait que des joueurs et non des moindres, à l’image de Bensaïd, Ammour et Zidane, affirment vouloir partir apporte de l’eau au moulin à ceux qui soutiennent que la crise financière qui secoue l’USM Alger n’est pas sans conséquence sur le rendement et l’engagement du groupe. Beaucoup de cadres de l’équipe réclament leur dû au moment où le président Saïd Allik, qui a toujours tenu ses promesses à ce sujet, soutient mordicus que les joueurs seront payés jusqu’au dernier centime, mais en fonction des résultats. La question de l’argent semble être donc au centre de la crise. À la direction du club d’apporter les remèdes et aux joueurs, surtout, de prouver que la force des guiboles ne se mesurent pas en dinars.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après Liberté