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L’entraîneur de l’équipe d’Algérie plutôt pessimiste

jeudi 14 août 2008, par Rédaction

L’entraîneur de l’équipe d’Algérie de football Rabah Saâdane s’est exprimé sur le stage des Verts et sur les défis du football algérien.

Rabah Saâdane l’entraîneur de l’équipe d’Algérie.

L’objectif principal de ce stage de présélection en France est l’évaluation de l’état et de la forme des joueurs. L’été étant une période très difficile à gérer, la reprise l’est autant puisque la majorité des joueurs n’aura que deux mois de préparation et à peine quelques matches dans les jambes. L’autre « souci » de Saâdane reste la qualification de la JSK en coupe de la CAF, obligeant deux joueurs à rejoindre directement le groupe à partir de la capitale soudanaise. L’entraîneur de l’équipe d’Algérie de football Rabah Saâdane avoue que le staff technique navigue à vue pour choisir l’effectif de ce stage, surtout pour les professionnels qu’il faut aviser une quinzaine de jours avant la date de convocation, et ce sans connaître le degré de préparation de ces éléments. Heureusement que les entraîneurs du championnat national sont en contact permanent avec le staff de l’EN pour le tenir au courant des joueurs locaux, ce qui faciliterait un tant soit peu la tâche à Saâdane.

Ce dernier s’explique sur les absences de Saïfi et de Hemdani (blessures) et sur la convocation de Mansouri, pourtant suspendu. La présence du capitaine des Verts est importante pour l’esprit du groupe et il n’est pas à exclure qu’il participera au match amical. Saâdane ne s’empêche pas de montrer sa déception en déclarant que l’histoire de la Guinée se répète. « Vous avez vu l’état de la pelouse de Blida ? Sincèrement, cela me fait peur. Pourtant, les joueurs avaient supplié le président de garantir une
pelouse valable. On fera le maximum pour gagner, mais il ne faudrait pas qu’un résultat positif soit l’arbre qui cache la forêt. » « Cessons de mentir aux supporters ; si l’on ne change pas de stratégie, on sera toujours en crise dans cinquante ans. Les choses n’ont pas évolué et aucun plan n’est en marche. Je me retrouve avec un contrat d’objectifs et par nationalisme je suis resté alors que j’avais pensé démissionner au mois de mai. Il faut que la relance du football en particulier et du sport en général devienne une priorité si l’on veut vraiment relever la tête. » L’entraîneur de l’équipe d’Algérie de football a le mérite d’avouer qu’il n’est pas à sa place.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant