La France surclasse l’Italie

Avec deux succès en autant de rencontres, elle partage la tête du groupe B avec l’Ecosse qui devance les Tricolores à la différence de buts et sera leur prochain adversaire le 7 octobre à Glasgow. Avec un nul contre la Lituanie et donc une défaite dans le remake de la finale de la dernière Coupe du monde, l’Italie, un des rivaux directs de la France pour les deux premières places qualificatives du groupe, est reléguée à cinq points. "La satisfaction est d’abord au plan comptable. On a pris six points. C’était l’objectif pour aller au bout de la compétition et se qualifier", a expliqué le sélectionneur tricolore Raymond Domenech. "Le prochain match en Ecosse doit permettre de confirmer notre position et notre performance", a-t-il poursuivi.

Face aux champions du monde italiens, un bon résultat était essentiel mais les Bleus y ont ajouté la manière dans un Stade de France en communion avec les Bleus.
"Ce soir encore, nous avons montré que nous pouvions gagner en équipe. Une fois encore nous avons su alterner les temps forts et les temps faibles. Je ne sais si c’était une soirée magique mais en tout cas nous voulions les trois points et nous les avons obtenus", a souligné Thierry Henry qui a inscrit le deuxième but français.
Raymond Domenech a apprécié la maîtrise montrée par son équipe. "L’équipe de France a confirmé la qualité qu’elle avait affichée lors de son match amical en Bosnie (NDLR : 2-1 pour la France) et en Géorgie. Je relève aussi qu’elle a su faire plaisir au public".

Plus déterminés mais surtout un ton au-dessus physiquement, les Français ont emballé les débats dès le coup d’envoi. En inscrivant deux buts en moins de vingt minutes, ils avaient fait un grand pas vers la victoire même si les Transalpins sont revenus à une longueur à la pause (2-1). Les Français, qui ont su bien gérer leur match, ont aussi profité de quelques largesses défensives bien inhabituelles de la part des Italiens. Impérial durant la Coupe du monde, le portier Gianluigi Buffon a, lui aussi, laissé entrevoir des signes inattendus de fébrilité. "Tout était parti très mal dans ce match. On a cherché à réagir mais les jambes tiraient un peu. Au plan de la condition physique, il y avait vraiment une différence entre eux et nous", a reconnu Fabio Cannavaro, le capitaine italien. En ouvrant le score dès la 2e minute, puis en portant l’estocade en seconde période, Sidney Govou a été le principal artisan du succès tricolore.

Synthèse de Rayane
D’après AP