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La JS Kabylie méconnaissable

samedi 15 octobre 2005, par Samir

Après la piètre performance de la JS Kabylie face au WA Tlemcen, il semble clair que la JSK a perdu de son percutant et le coupable désigné par les dirigeants, les joueurs mais aussi les supporters, n’est autre que l’entraîneur René Taelman, très critiqué.

René Taelman, entraîneur de la JS Kabylie.

Mis à l’index par un bon nombre de ses joueurs, qu’ils soient titulaires ou remplaçants, puis contesté par plusieurs dirigeants de la JS Kabylie (JSK) avec lesquels le courant ne passait plus, Taelman aura prouvé finalement, face au WAT, toutes ses limites en matière de “coaching” et de culture tactique.

Sinon, comment expliquer que, face à une formation tlemcénienne ultra-défensive et qui évolua bien souvent avec un seul attaquant de pointe, Taelman s’entêtera à évoluer avec cinq défenseurs sans opérer le moindre changement tactique tout au long de la partie.

Devant une telle impuissance à manœuvrer judicieusement et à secouer quelque peu le cocotier, les Canaris de la JS Kabylie semblaient perdus sur le terrain, à la grande joie des Tlemcéniens qui n’eurent aucune difficulté à contenir les rushs souvent désordonnés des attaquants kabyles. Certes, Berguigua (17’), Boudjakdji (35’) et surtout Hemani dont le lob percuta la transversale (43’) auraient pu ouvrir le score mais, au contraire, ce fut bien le WAT qui aurait pu chambouler carrément le cours du match si Hadjou-Smir n’avait pas raté un penalty indiscutable face à un Gaouaoui intraitable dans sa cage (41’).

Après la pause, aucun changement notable dans l’évolution du jeu kabyle et le compartiment défensif tlemcénien, bien articulé autour du duo Yadel-Kerris, s’opposa aisément aux velléités offensives de la JS Kabylie où même les rentrées de Harkat (48’), Oussalah (66’) et Wassiou (72’) n’apportèrent pas un plus dans l’ascendant kabyle. Bendahmane (54’), Oussalah (75’), Driouèche (80’) et Wassiou (87’) auraient pu réussir l’essentiel, mais ce diable de Hamened étala son talent et, surtout, son métier. Et lorsque Harkat (90’) et Daoud (93’) ratèrent, dans les six yards, des balles de but grosses comme cela, il était bien dit que la JSK allait consommer son second semi-échec de la saison à domicile après celui du CSC (2-2).

N’est-ce pas que quatre points de perdu à domicile risquent de peser gros dans le tableau de bord d’une JS Kabylie qui veut jouer, cette année encore, les premiers rôles.

Synthèse de Samir
D’après Liberté