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La finale de la Coupe du monde 2010 est historique

dimanche 11 juillet 2010, par Rédaction

La finale de la Coupe du monde 2010 opposera deux équipes européennes qui n’ont jamais gagné le trophée footballistique suprême.

La finale de la Coupe du monde 2010 est historique.

Un pays européen sera pour la première fois champion du monde hors de l’Europe, à l’issue de la finale entre les Pays-Bas et l’Espagne, un sommet rêvé pour les deux meilleurs buteurs du tournoi, Sneijder et Villa. Qui soulèvera la coupe dans le magnifique stade de Soccer City ? Deux pays, jamais sacrés depuis la création du Mondial en 1930, attendent dans la ferveur le dénouement de la première coupe du monde sur le sol africain. Les Pays-Bas, petite nation de 16,5 millions d’habitants mais grande terre de football, accèdent pour la troisième fois à la finale d’un Mondial après les échecs de 1974 contre l’Allemagne et de 1978 contre l’Argentine. Arjen Robben et Wesley Sneijder réussiront-ils là où Johan Cruyff, l’incarnation du football total, a échoué en 1974 ? La légende vivante hollandaise, absente au Mondial 1978, rend pour l’heure les Oranje amers, assénant dans sa chronique au journal El Periodico : « Pour qui suis-je ? Je suis Néerlandais mais je défends le football que pratique l’Espagne. » L’ancien numéro 14, astre du grand Ajax et du Barça, ne peut que se reconnaître dans le jeu de passes à une touche de l’Espagne, ce « toque » si chatoyant et si efficace dans les pieds des orfèvres Xavi et Iniesta.

L’Espagne, championne d’Europe en 2008, n’a jamais accédé à une finale de Mondial. Régionalisme et rivalité Barça-Real sont rangés au placard en attendant la reprise de la Liga, et 46,6 millions d’Espagnols, dingues de ballon rond, rêvent d’imiter l’Allemagne pour un doublé Euro-Mondial (1972 et 1974). Façonné par un Luis Aragones qui a su tirer les leçons d’un 8e de finale désastreux face à la France au Mondial 2006 (3-1), ce football flamboyant a crevé l’écran à l’Euro 2008. Etre dépositaire du label « beau jeu » est un fardeau bien lourd à porter, mais Vicente Del Bosque, qui a pris la succession d’Aragones après l’Euro, s’est acquitté de la tâche sans ciller, dans une Espagne qui n’aurait pas compris que sa Furia Roja n’aille pas au bout de la compétition. La défaite inaugurale dans ce Mondial contre la Suisse (1-0) a été retentissante mais les rois du beau jeu n’ont pas vacillé sur leur trône. David Villa, la maravilla, merveille en espagnol, a conclu les mouvements ciselés par le duo Xavi-Iniesta, ses futurs partenaires au Barça, pour guider sa sélection vers la finale et prendre la tête du classement des buteurs, avec 5 réalisations, à égalité avec Wesley Sneijder. Il sera donc question de buteurs dans la « Calebasse » de Soccer City. Villa, déjà sacré meilleur buteur de l’Euro 2008 (4 buts), connaîtra-t-il une nouvelle consécration collective et individuelle ? Sneijder s’approchera-t-il encore un peu plus du Ballon d’or après son triplé Ligue des champions d’Europe championnat et coupe d’Italie avec l’Inter Milan cette saison ?

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant