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La musique en ligne explose

vendredi 22 juillet 2005, par Souad

C’est peut être la revanche de la musique en ligne. En effet, les ventes de chansons par téléchargement légal en ligne ont triplé en l’espace d’un an dans le monde, alors que le partage illégal de chansons stagne.

Le marché de la musique en ligne a fortement progressé en l’espace d’une année.

Dans les quatre premiers marchés mondiaux de musique en ligne (États-Unis, Grande-Bretagne, France Allemagne), le nombre de téléchargements payants est passé de 57 millions à 180 millions entre le premier semestre 2004 et le premier semestre 2005, rapporte la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI). Le nombre de téléchargements pour le seul premier semestre 2005 dépasse celui de toute l’année 2004 (157 millions).

Question de débit

« Ces chiffres indiquent que la progression de l’Internet haut débit bénéficie au marché de la musique légale », souligne l’IFPI. Le nombre de titres téléchargés illégalement n’a enregistré qu’une hausse de 3% durant les six premiers mois de l’année, alors que le nombre de lignes à haut débit installées a augmenté de 13%. Le nombre de légaux de téléchargement de musique a triplé en un an, s’élevant à 300 dans le monde et à 190 en Europe.

L’industrie en profite

Le nombre d’abonnements à un site de téléchargement payant a atteint 2,2 millions dans le monde en juillet, contre 1,5 million en janvier 2005. Le groupe EMI a rapporté, la semaine dernière, que son chiffre d’affaires tiré du téléchargement avait plus que doublé au premier trimestre par rapport à la même période de l’année précédente. Il représente désormais 4,8% de son chiffre d’affaires total. Quant à l’iTunes Music Store, site de musique en ligne de la marque Apple, très populaire auprès des usagers d’iPod, il a franchi le 18 juillet la barre des 500 millions de chansons vendues.

Parmi les raisons expliquant le recul du téléchargement illégal chez les usagers, l’IFPI cite la crainte de représailles juridiques et la lassitude des utilisateurs devant les programmes espions et les virus.

Source : Radio Canada