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La sécurité informatique en Algérie

vendredi 24 octobre 2008, par Rédaction

Les questions relatives à la sécurité informatique en Algérie ont été abordées lors d’une rencontre entre experts à Alger.

La sécurité informatique peu développée en Algérie.

La sonnette d’alarme a été tirée hier à l’occasion de la cérémonie de remise de certificats d’aptitude IP Brick. Les représentants de cette firme internationale, spécialisée dans le domaine de la sécurité des réseaux informatiques, avaient assuré une formation à des ingénieurs en informatique consacrée aux serveurs IP Brick. Mettant en évidence, « les prestations assurées par IP Brick dans le domaine de la sécurité des réseaux informatiques », les représentants de cette firme internationale ont indiqué que « les prestations assurées par leur entreprise permettent d’administrer les réseaux de l’entreprise en garantissant une sécurité maximale ». « Une solution idéale pour l’entreprise, car elle intègre la messagerie unifiée de la téléphonie sur IP et de l’ISDN, la vidéoconférence, la gestion des emails et des fax, le partage des fichiers et d’imprimante ainsi que les bases de données ». Toutefois, au-delà de l’idée commerciale que les responsables de IP Max, représentants officiels d’IP Brick en Algérie, ont voulu vulgariser en cette circonstance, la problématique de la sécurisation des réseaux informatiques en Algérie a été fortement débattue lors de cette rencontre. A ce titre, ils ont indiqué « qu’en Algérie, le risque d’attaque informatique contre les sites officiels constitue une menace réelle », ajoutant : « Jusqu’au jour d’aujourd’hui, il n’existe pas un programme propre à notre pays, d’où la crainte de voir les systèmes informatiques des différentes entreprises et institutions piratés ou attaqués par des hackers ».

« En Algérie, la menace du piratage est omniprésente. Il y a deux années, les Algériens étaient les premiers à avoir décrypté le code de TPS, alors que jusque-là, ce sont les hackers russes qui étaient en tête », a-t-affirmé. Pour rappel, le P-dg de l’entreprise Eepad, Nouar Harzallah, avait indiqué récemment que les sites électroniques des institutions de l’Etat sont ciblés à chaque instant, précisant que le nombre d’attaques sur les différents sites Web sont de 3 000 par mois ! « Dans ce domaine, quelques hackers émergent et certains semblent se faire une fierté de signer le piratage du plus grand nombre de sites ou des sites les plus en vue. Des piratages qui sont signés et revendiqués et qui, à cause de cet orgueil d’individus indélicats, font encourir des sanctions amplement méritées à leurs auteurs » a-t-il interrogé. Pour des observateurs, « si l’Algérie est encore à la traîne en matière des nouvelles technologies, en revanche, elle a « percé » dans le monde du hacking ». Selon des données diffusées par des organismes spécialisés et rapportées par la presse nationale, dont l’organisation Business Software Alliance (BSA, une association basée en France qui défend les droits des développeurs de logiciels propriétaires), « l’Algérie est en tête dans les pays arabes en matière de piratage ». « Si craquer les logiciels semble le passionner, le hacker algérien fait du décryptage des bouquets de télévisions numériques sa spécialité.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Soir d’Algérie