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Le ramadhan à Constantine en Algérie

samedi 15 septembre 2007, par Kahina

Le ramadhan à Constantine dans l’Est de l’Algérie est aussi une occasion de découvrir la gastronomie locale avec les senteurs de la vieille médina.

La gastronomie pendant le ramadhan à Constantine dans l’Est de l’Algérie.

C’est avant tout, le mois de la piété, du recueillement et de la solidarité entre musulmans, c’est pourquoi tous les lieux de culte de la ville de Constantine (Est de l’Algérie), à l’image de la magnifique mosquée Emir Abdelkader, se sont parés de mille et un lampions et préparés à l’afflux des fidèles. Mais le mois de Ramadhan reste aussi celui des plaisirs de la table, des petits plats mijotés et des friandises de toutes sortes. Et à Constantine, peut-être un peu plus qu’ailleurs, on garde jalousement le secret de nombreuses recettes de gâteaux que l’on ne transmet que de mère en fille. Certaines douceurs typiquement constantinoises exigent des soins spécifiques et nécessitent un surcroît de dépenses à cause de l’achat d’ingrédients coûteux mais indispensables, comme des noix, les noisettes, les amandes et les pistaches, sans compter le beurre qui doit provenir obligatoirement du lait de vache.

A l’arrivée, il est difficile de résister à la tentation de savourer ne serait ce qu’un seul morceau de "baklaoua" ou de "k’taïef" savamment préparés et découpés avec art et amour. Le premier jour de ce mois sacré est accueilli par la plupart des familles constantinoises par la préparation d’un mets encore plus traditionnel qu’on appelle ’’Ghrayef’’ ou ’’Qarça’’, plus connu au centre et à l’ouest du pays sous le nom de ’’Baghrir’’. Le miel pur doit être à portée de main pour que les ’’Ghrayef’’ soient dégustés et appréciés à leur juste valeur. Pour les habitants de Constantine (Est de l’Algérie), le mois de Ramadhan est également synonyme de propreté de l’âme. Outre l’observation du jeûne durant la journée, les ’’taraweeh’’, la nuit, et la prière du ’’Tahadjoud’’ qui dot être arrêtée juste avant l’appel du muezzin à la prière de l’aube durant les dix derniers jours de jeûne, les familles constantinoises ont pour coutume de repeindre et de nettoyer à grande eau leurs habitations.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après APS