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Les hôtels en Algérie doivent faire mieux

mardi 19 mai 2009, par Samir

Seuls 10% des hôtels en Algérie répondent aux normes internationales en matière de qualité d’hébergement et de services offerts aux clients.

Les hôtels en Algérie plutôt médiocres.

Seulement 10% des capacités d’hébergement répondent aux normes internationales en Algérie, a reconnu hier, Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme. Intervenant à l’ouverture d’une cérémonie de remise des nouvelles décisions de classement au profit d’une cinquantaine d’hôtels de tourisme, M. Rahmani a ajouté que « le point faible du tourisme algérien reste le déficit de la capacité d’hébergement et de la qualité d’accueil ». Ce constat émane, a-t-il expliqué, du bilan de l’opération d’évaluation du secteur qui a été initié depuis le lancement de la mise en place du Schéma directeur algérien du tourisme (Sdat). Fait qui a impliqué une attention particulière à la modernisation des infrastructures touristiques en Algérie et leur alignement sur les standards internationaux, mais aussi à leur classification. « Chose qui ne s’est pas faite depuis 20 ans, et qui a été initiée depuis plus de deux ans », a déclaré Rahmani. A ce propos, le ministre a rappelé les 350 nouveaux hôtels et sites d’hébergement lancés en Algérie dans le cadre du Sdat et qui « viennent, a-t-il ajouté, renforcer les 250 établissements en cours de réalisation, dont 20 hôtels d’envergure internationale ».

Aussi et en parallèle à ces projets de réalisation, une autre opération de modernisation du parc hôtelier existant. « Elle a touché à titre d’exemple, le Sheraton à Alger, l’hôtel El Aurassi, les Zianides à Tlemcen et dix hôtels du Sud. » Pour ces derniers, les avis d’appels d’of-fres ont été déjà lancés. Cette modernisation de mise à niveau va permettre, une fois finie, aux établissements d’être classés et de recevoir leurs étoiles, a ajouté Rahmani. Revenant à la cérémonie de classification qui a concerné une cinquantaine d’hôtels et de sites d’hébergement, le ministre a indiqué que cette dernière qui a été faite à partir d’un concours national s’est basée sur le constat par les commissions de classification de l’existence d’un équipement hôtelier minimum. « Elle reste toutefois insuffisante, selon lui, vu que le tourisme est un secteur en mutation constante et accélérée. » La classification de ces établissements a été labellisée par des experts suisses, belges et par l’Organisation mondiale du tourisme. Toujours à ce propos, le ministre du Tourisme a annoncé que l’opération de classification sera obligatoirement suivie par le plan de la qualité. Lequel plan s’intéresse en priorité au respect de l’hygiène, la qualité de la restauration et de l’hébergement et autres prestations. La classification des établissements hôteliers d’Algérie annoncée hier est comme suit : 5 étoiles pour 7 hôtels, 4 pour deux établissements, 3 étoiles pour 12 et 2 étoiles pour 27 hôtels. Parmi les établissements qui ont bénéficié de 5 étoiles, le Sofitel, le Hilton, l’hôtel Djazaïr qui a été doublement classé, le Royal d’Oran, le Sheraton d’Oran et celui d’Alger sous réserve, au même titre que l’hôtel El Aurassi.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie