Lounis Aït Menguellet à Ibn Khaldoun

Deux concerts à travers lesquels l’artiste présentera à la salle Ibn Khaldoun son fameux répertoire fait d’anciens tubes ainsi que de ceux de son dernier album sorti récemment, Inad Oumghar (le sage a dit). Un événement très attendu de la part des fans qui sont impatients de découvrir de vive voix ce que le sage a raconté à l’artiste sur la vie et le monde. Déjà, certains d’entre eux ont commencé à s’enquérir des prix des billets de peur de les voir, comme à chaque concert, s’envoler à la veille de la prestation, sachant qu’Aït Menguellet se produit toujours à guichets fermés. A la fin du mois de mai, l’Etablissement se tourne encore une fois vers l’Europe en proposant un autre concert au public algérois, celui de l’interprète belge Maurane et ce, le 25 mai, toujours à la salle Ibn Khaldoun.

Cette dernière, qui a baigné dans la musique dès son plus jeune âge (son père était directeur du conservatoire de Verviers), accueillera le public qu’elle découvrira pour la première fois, avec ses plus grands succès, dont ceux qui portent le souvenir de la musique qu’elle affectionne depuis l’adolescence : le jazz bruxellois. Rappelons qu’elle avait vingt ans lorsqu’elle enregistre J’me roule en boule, emportant plus tard, au festival de Spa le prix de la meilleure chanson, Petite chanson sans problème.Comme la plupart des chanteurs européens, Maurane fait un passage mémorable en France où elle participe au spectacle « Brel en mille temps » avant de s’installer à Paris. Elle fait l’Olympia et enregistre ses plus grands succès dans l’album, Ami ou ennemi, composé, entre autres, de Ça casse et Sur un prélude de Bach.

Son talent sera récompensé par une Victoire de la musique comme la meilleure artiste francophone.De l’histoire américaine pour clôturer le mois de mai à travers un genre qui fait fureur dans le monde de la musique spirituelle : le gospel. La formation américaine Gospel Dream fera, le 30 mai prochain, sa première entrée en Algérie en contant les prières et rêves des esclaves noirs, travaillant aux champs pour le compte des Blancs. Les prières sont transformées en chants liturgiques et le chant est devenu un art où le jazz a une importance capitale. La voix, l’instrument prédominant qui s’exprimera en sopranos, ténors et contralto basses, se charge de transmettre les émotions et les « dreams » d’un peuple aspirant à la liberté. Comme accompagnement, trompette et piano, célébrant, entre autres, l’abolition de l’esclavage proclamée il y a environ 150 ans.Enfin, l’Etablissement Arts et Culture attend la confirmation de la visite de Charles Aznavour et de Brian Adams qui se fera incessamment.

Par Farida Belkhiri, latribune-online.com