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MC Alger - Ittihad Djeddah (Arabie saoudite) : un prétexte à la fête
lundi 4 avril 2005, par
Le MC Alger affrontera l’Ittihad Djeddah ce soir (20h00) au 5 Juillet (Alger), en match comptant pour les quarts de finale (aller) de la Champions League arabe, avec l’espoir d’assurer la manche retour et de maintenir la flamme intacte d’un autre trophée majeur extra muros il y a près de 30 ans (c’était en 1976 face aux Guinéens de Hafia Conakry) après être monté sur le toit de l’Afrique et ouvert la voie à d’autres sacres algériens.
Au sortir d’une phase de « poules » où ils ont alterné le très bon et le franchement mauvais, les Mouloudéens sauveront l’honneur du football national (l’ES Sétif et le NA Hussein Dey passeront à la trappe) en décrochant le sésame menant aux quarts où ils croiseront l’un des super-favoris de l’édition.
Les « Rouge et Vert » algérois, en butte à de sérieux problèmes internes qui auront perturbé leur préparation, ont remisé momentanément aux vestiaires les nombreux contentieux (d’ordre financier notamment) encore en suspens et se concentrent sur leur sortie de ce soir devant un véritable épouvantail nommé Al Ittihad que le public algérien connaît maintenant bien pour avoir justement éliminé au tour précédent l’ES Sétif à Sétif même.
Un revers très mal digéré par les fans locaux et qui sera suivi par des actes de vandalisme. Avec, pour conséquences, des dégradations de biens publics, de nombreuses arrestations et la démission du boss d’« El Kahla », Serrar, revenu depuis à de meilleurs sentiments sous la pression des sages du club. Si, donc, tout semble rentrer dans l’ordre, la mission du « Doyen » est loin d’être une sinécure si l’on se réfère à la carte de visite (champions d’Asie sortants) des Saoudiens. Mission impossible ? Loin s’en faut, Benali et ses coéquipiers nous ayant, avec le soutien de leurs 100 000 spectateurs (c’est l’affluence attendue et promise), habitués à des renversements de situation inimaginables. Le cœur, l’abnégation et le soutien indéfectible d’un public en or. Incomparable.
Fidèle à son image, prêt à sortir le grand attirail pour pousser ses joueurs à l’exploit. Comme face au CS Sfaxien ou Al Koweïti. Qui marquera sa présence bruyamment. Et sportivement nous l’espérons. Même en cas de défaite. Pour nous changer de ces scènes de désolation succédant malheureusement à nos tristes rencontres de championnat. Pour que ne se renouvellent pas des débordements du genre CRB - NAHD et la panique qui s’est emparée de certains quartiers de la capitale à la fin de cette rencontre.
Place au jeu, à la beauté du geste. Au sport.
Par Abdelaziz Azizi, latribune-online.com