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Malek Cherrad prêté à l’Espérance de Tunis

samedi 15 mai 2004, par Hassiba

L’international algérien de l’OGC Nice, Malek Cherrad, s’est exprimé jeudi pour la première fois depuis sa disparition fin mars.

Lors d’une conférence de presse tenue au siège de son club et en présence du président des Aiglons, Maurice Cohen, Malek Cherrad a confirmé l’information donnée la veille sur un prêt d’une année au club tunisien de l’Espérance de Tunis. « J’ai choisi l’Espérance de Tunis, un grand club d’Afrique, pour me ressourcer. J’ai plus réfléchi au côté sportif que financier pour ce prêt. Car il s’agit d’un prêt d’une saison.

J’espère revenir plus fort en 2005 à Nice, mon club, celui qui m’a accueilli à l’âge de 15 ans », a déclaré l’attaquant niçois. Pour Malek Cherrad l’essentiel est de retrouver les terrains après une absence de trois mois (depuis sa blessure lors de la CAN 2004 contre le Maroc). Il ajoutera : « Le football m’a manqué. Deux mois sans jouer, c’est long. Heureusement qu’avec ma femme et mon fils, nous avons été solidaires, quelque part loin du monde, dans le sud de l’Europe. »

Malek Cherrad qui paraissait lors de la conférence très fatigué, mais un peu soulagé par l’issue de l’affaire est revenu ensuite sur les raisons qui l’ont poussé à fuguer. « Je suis un peu fatigué. Ça a été assez dur ces derniers temps, j’avais besoin de régler des problèmes avec ma famille. Je ne tiens pas à les évoquer. Revenir là-dessus ne sert à rien. Je préfère regarder l’avenir, me relever et revenir plus fort.Les problèmes sont résolus », a t-il déclaré, avant d’apporter des précisions sur les différents commentaires de la presse sur une éventuelle dette de jeu : « Je tiens juste à préciser que je n’ai aucune dette de jeu et que je ne dois d’argent à personne. »

Malek Cherrad a remercié vivement le président de son club Maurice Cohen et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, pour le soutien et l’aide trouvés en eux. En somme, après une disparition qui a duré près de deux mois (depuis le 25 mars, ndlr), l’affaire a connu un dénouement heureux à la grande joie de tous.

Par Slimane Madani, Le Matin