Accueil > CULTURE > Maroc : Les berbères en congrès

Maroc : Les berbères en congrès

jeudi 4 août 2005, par Samir

La 4e édition du Congrès Mondial Amazigh (CMA), se tiendra au Maroc dans la ville de Nador (Nord) du 5 au 7 août. Cet événement sera marqué par l’absence du vice-président du CMA, Moh Si Belkacem.

Le congrès du CMA au Maroc s’annonce difficile en raison de la crise d’identité qui secoue le mouvement berbère.

Le congrès mondial amazigh qui se tiendra à Nador au nord du Maroc s’annonce difficile en raison d’une crise interne dont les raisons ont été expliquées par le vice-président du CMA, également président de l’Association culturelle amazigh en constatant “une réalité tout autre au lieu que cette occasion soit une opportunité de donner un souffle nouveau au CMA”.

Après deux mandats au sein de cette organisation, Moh Si Belkacem souligne dans sa lettre que le CMA “traverse actuellement une crise sans précédent. Si le CMA se trouve actuellement dans un état de déliquescence c’est, en partie, la responsabilité ou plutôt (...) l’irresponsabilité de son président”, lit-on dans la lettre. Il est reproché, selon le même document, au premier responsable de cette organisation internationale “la violation de ses statuts”.

Celui-ci a notamment procédé au gel des activités du vice-président au motif de son appartenance à un parti politique, et désigné des tierces personnes en dehors du Conseil fédéral pour coordonner les préparatifs de la participation des associations algériennes à la prochaine assemblée générale.

Le vice-président du CMA sera donc absent au Maroc pour, explique-t-il, “ne pas cautionner une sale besogne”, interpellant l’ensemble des associations participantes ainsi que les membres fondateurs de cette organisation sur le “danger qui guette l’avenir du CMA, si des usurpateurs arrivent à faire adopter une résolution qui exclurait les militants partisans”.

Ce qui conduirait, aux yeux du rédacteur de la lettre, à “la mise à mort du CMA”, faisant la comparaison avec la fameuse “exclusion” de délégués partisans au sein du Mouvement citoyen par l’aile dite “dialoguiste”.

D’après Liberté