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OSS 117, Le Caire nid d’espions

lundi 17 avril 2006, par Céline

Le film « OSS 117, Le Caire nid d’espions » du réalisateur Michel Hazanavicius, marque le retour sur le grand écran de l’acteur Jean Dujardin, un an après le succès de « Brice de Nice »

Bérénice Bejo et Jean Dujardin dans « OSS 117, Le Caire nid d’espions ».

"OSS 117 : Le Caire, nid d’espions", qui sort ce mercredi sur les écrans français, nous emmène en Egypte, en 1955, en pleine Guerre froide, avec en toile de fond l’enjeu stratégique que constitue le canal de Suez. Situé dans une région du monde très sensible, Le Caire est infesté d’espions anglais, français et soviétiques qui se font passer, couverture oblige, pour des marchands de poulets ou d’autres bestiaux.

Mais tout le monde se méfie de tout le monde, et les complots sont monnaie courante. La famille du roi déchu Farouk veut retrouver son trône, alors que les Aigles de Kheops, une secte religieuse, veulent prendre le pouvoir détenu par le colonel Nasser. Après la disparition d’un agent français, René Coty, le président français de l’époque, envoie son plus fin limier sur place pour tenter de comprendre ce qui s’est passé, et, plus globalement (tant qu’à faire...), pour remettre de l’ordre dans la région. Cet agent, sorte de "sauveur du monde", s’appelle Hubert Bonisseur de la Bath (Jean Dujardin), alias "OSS 117".

Au Caire, il retrouve l’assistante locale de son collègue disparu, Larmina (la charmante Bérénice Béjo, qui dit s’être inspirée d’Audrey Hepburn et de Grace Kelly pour son interprétation), mais aussi l’intrigante princesse Al Tarouk (Aure Atika), et de nombreux faux négociants qui ne s’expriment souvent que dans un langage qu’il faut savoir décoder. S’engage alors une enquête qui sera parsemée de quelques bagarres et de quelques cadavres, mais le tout dans une ambiance très peu conventionnelle où l’humour est presque omniprésent.

Jean Dujardin, qui reconnaît s’être inspiré de Sean Connery, avait la gueule de l’emploi pour interpréter le personnage dans « OSS 117, Le Caire nid d’espions » et pourrait d’ailleurs prétendre à un rôle à la James Bond. Mais comme l’élégant Thierry Lhermitte, c’est dans les comédies qu’il semble le plus à l’aise, et c’est sans doute aussi dans ce registre qu’il a le plus à donner. Car son interprétation en agent prétentieux et gaffeur est excellente.

Synthèse de Céline
D’après AP