Peter Schnittger quitte l’Algérie

Peter Schnittger a été contraint de démissionner quatre mois avant la fin de son contrat. L’indifférence et le manque de respect des responsables du football algérien m’ont poussé à la démission », a-t-il souligné. Schnittger, qui s’occupait de la formation des encadreurs, avait souhaité élargir son champ d’action et avait proposé, explique-t-il, d’assurer l’évaluation des différentes sélections nationales (jeunes et féminines). Il voulait aussi intégrer la prise en charge des centres de formation et le recrutement d’anciens mondialistes pour le renforcement de la DTN et des structures de formation des jeunes talents. « Ces propositions ont été soumises à la FAF depuis novembre 2007 », ajoute Schnittger, précisant que l’engagement dont il a fait montre avec ses collaborateurs « n’ont attiré ni l’attention ni le respect des décideurs, ce qui n’a généré que plus de dépit et de regret ».

Peter Schnittger affirme « regretter de n’avoir pas démissionné plus tôt ». « Je suis très triste de voir le football algérien dans cette situation (...), lorsqu’il apparaît que les responsables du football ne veulent pas de compétence. C’est vraiment lamentable », déplore-t-il. Le départ de Schnittger constitue une perte pour le football algérien, lequel accuse un déficit dans les domaines de la formation et du développement. Ce technicien, qui a été officier de l’ordre national de mérite au Sénégal, Madagascar, Bénin, Côte d’Ivoire, Cameroun et de la CAF n’a connu que du mépris en Algérie. C’est à se demander quel est le rôle de l’actuelle FAF qui a échoué dans tous les domaines, notamment dans les volets de la formation et du développement dans le domaine football en Algérie.

Synthèse de Bilal, www.algerie-dz.com
D’après Le Quotidien d’Oran