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Roland-Garros : Nadal et Federer en finale ?

dimanche 28 mai 2006, par Rédaction

Alors que le tournoi de Roland-Garros ne commencera que ce dimanche 28 mai, les passionnés de Tennis rêvent déjà d’une finale messieurs entre l’espagnol Rafael Nadal et le suisse Roger Federer.

Rafael Nadal et Roger Federer ne cachent pas leurs ambitions à Roland-Garros.

L’actualité immédiate, ce sera en effet l’entrée en lice dimanche de Federer face à un repêché et celle de Nadal contre le Suédois Robin Soderling. Mais le combat de la saison dernière en demi-finale et les batailles épiques livrées depuis entre les deux hommes font évidemment saliver. A Monte Carlo et à Rome, les deux premiers grands rendez-vous de la terre battue, Nadal a triomphé de Federer, mais au prix de marathons en cinq sets où le Suisse est passé tout près de la victoire et a, en tout cas, démontré que son jeu se prêtait aussi à la surface lente.

Pourtant, aussi bien le frappeur des Baléares que le surdoué de Bâle ont tenu à mettre les choses au point sur leur "rivalité", à les entendre plus médiatique que réelle. "Peut-être que nous y arrivons petit à petit, à cette idée de rivalité. Mais nous n’avons pas encore assez joué. Souvent, une rivalité a besoin que l’un gagne, puis l’autre. Ce n’est pas vraiment ce qui se passe dans notre cas. C’est lui qui a gagné nos dernières rencontres", note Federer avec malice.

Nadal, invincible sur terre battue depuis l’an dernier et qui devrait battre à Roland-Garros le record de victoires consécutives sur la surface (53), réfute pour sa part l’idée d’un duel à sens unique. "La presse n’arrête pas de dire que Roger est de plus en plus proche de me battre. Mais c’est lui le No1. C’est à moi de me rapprocher, pas à lui. Cela n’a rien à voir avec les matches de Monte Carlo et de Rome, mais je sais qu’il est le No1, qu’il est le meilleur, qu’il peut me battre sur toutes les surfaces", rétorque-t-il.

Aucun des deux meilleurs joueurs actuels ne néglige le fait que deux semaines d’un tournoi éprouvant les attendent et qu’ils appréhendent cette longue quinzaine qui débute dimanche. "J’ai déjà un titre en poche et c’est important pour garder son calme. Mais j’ai la pression, comme Federer, comme Gaston Gaudio, comme Carlos Moya ou Juan Carlos Ferrero", estime Nadal. Pour Federer, la tension est plus particulière : voilà le seul tournoi du Grand chelem qu’il n’a pas remporté, mais d’un autre côté, il n’a pas la responsabilité de devoir y défendre son bien.

Synthèse de Mourad
D’après AP