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Un système de "boîte noire" équipera le prochain Windows

vendredi 29 avril 2005, par Hassiba

Avec Longhorn, Microsoft va plus loin dans l’analyse des blocages système. Il prépare l’intégration d’un enregistreur de données, censé l’aider à résoudre ces blocages. L’éditeur assure que l’utilisateur aura la main sur les données exploitées.

Avant même sa sortie prévue en 2006,

Gates plébiscite Longhorn.

le prochain Windows suscite déjà des interrogations, après que Bill Gates a indiqué qu’un système de "boîte noire" sera intégré dans l’OS. « Il faut le voir comme un enregistreur de vol. Chaque fois qu’il y a un problème, cette boîte noire nous aidera à travailler ensemble et à faire un diagnostic », a-t-il expliqué lors de la conférence WinHEC (Windows Hardware Engineering Conference), qui s’est tenue cette semaine à Seattle. L’outil doit permettre de comprendre les blocages système qui surviennent. Il sera basé sur l’application de rapport d’erreurs Watson, présente dans l’actuel Windows, et fournira beaucoup plus d’informations à l’éditeur. Par exemple, les programmes qui étaient exécutés lorsqu’un problème est survenu, ou le contenu des documents qui étaient en cours de création.

L’utilisateur aura le choix ou non d’envoyer les infos

Microsoft ne sera pas le seul à recevoir ces données ; les responsables informatiques des entreprises, qui auront déployé Longhorn, pourront également en bénéficier s’ils le souhaitent. Mais l’éditeur se veut rassurant : c’est à l’utillisateur qu’appartiendra le choix d’envoyer ou non les informations, ou encore de faire un tri parmi celles-ci.

Le système n’a pas encore été finalisé, a indiqué Greg Sullivan, responsable produit Windows. Mais, en principe, un message devrait apparaître avec les informations qui seront transmises. Il proposera à l’utilisateur de les modifier, s’il s’agit par exemple d’un e-mail qu’il écrivait lors du crash de la machine. « Nous voulons que l’utilisateur garde le contrôle », poursuit Sullivan.

La tâche ne sera pourtant pas si simple. Difficile pour l’utilisateur de déterminer quelles informations peuvent vraiment être envoyées. Il pourra visualiser le contenu des documents, sans pour autant mesurer l’importance de données techniques incluses.

Avec les données récupérées, Microsoft espère, à terme, parvenir à supprimer les problèmes signalés. Pour que chaque incident ne se reproduise pas chez d’autres utilisateurs. Une idée qui est encore loin de devenir réalité. « Cela reste un but », a reconnu Sullivan.

Par Ina Fried, CNET News.com