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V pour Vendetta et la liberté !

mardi 21 mars 2006, par Samir

V pour Vendetta de James McTeigue, avec un scénario des frères Wachowski, inspiré de l’oeuvre d’Alan Moore et Davis Lloyd, raconte l’histoire d’un homme, un grand brûlé, qui s’affirme comme un justicier et un redresseur de torts face à un régime totalitaire.

Natalie Portman et Hugo Weaving dans « V pour Vendetta ».

Dans un futur pas très lointain, la Grande-Bretagne est sous la gouverne d’un régime totalitaire dirigé par un despote, le chancelier Sutler, (John Hurt), qui s’adresse à ses valets par le biais d’un écran géant, clin d’oeil à « 1984 » et à Big Brother. Dans ce monde organisé, où les habitants ont des droits restreints, un justicier masqué (Hugo Weaving) va se lever et tenter de renverser le gouvernement en place en commettant des actes terroristes. Sa rencontre avec Evey (Natalie Portman) lui permettra de s’affilier une complice dans sa vendetta contre le pouvoir en place.

Les frères Wachowski livrent ici un scénario intelligent et actuel. « V pour Vendetta » nous plonge dans un monde où l’information est contrôlée, où la vérité est manipulée et où les libertés civiques sont suspendues, un monde qu’ont veut vraisemblablement nous faire ressembler à l’Amérique de George W. Bush d’une façon subtile mais univoque.

Grâce à la réalisation de James McTeigue, assistant réalisateur des frères Wachowski pour la trilogie La Matrice, « V pour Vendetta » se distingue par son style particulier qui mêle action et science-fiction, super-héros et discours philosophique. Ceux qui s’attendraient à voir un film dans la lignée de La Matrice, attirés par le nom des Wachowski, seront déçus. Le déluge d’effets spéciaux est bien moindre que la trilogie de La Matrice mais le film réserve tout de même quelques surprises à ce niveau.

Natalie Portman est brillante dans son rôle supportant, sans difficulté, une bonne partie du film sur ses épaules et il faut saluer le travail d’Hugo Weaving qui doit faire transparaître des émotions malgré la présence d’un masque de porcelaine sur son visage. Stephen Rea (inspecteur Finch) et Stephen Fry (Deitrich) donnent également des prestations intéressantes alors que John Hurt est parfait dans le rôle du despote.

Synthèse de Samir
D’après Showbizz