Peut etre Bachi. Mais il y a de quoi douter quand on voit la situation aujourd'hui et les descriptions des années 70, ou il y avait la paix et apparement une certaine fraternité. Espérons que nous au moins on laissera quelque chose de mieux à la prochaine génération quand notre tour viendra. Les miracles existent peut etre?
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Etait-elle plus belle, la vie a Alger des années 70?
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Dans les années 70, Algér étouffait dans les mains de fer de son Staline: Boumédiene.
Elle s'ennuyait ferme et était en pénurie de tout...
Et je me souviens que, déjà à ce temps là, beaucoup d'algériens écoutaient la chanson "ya tyara tiri bya" en rêvant à d'autres cieux.
P.S: heureusement que hamoud, crush et martinazzi, c'était kayen à "folonté"Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain
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Peut etre Bachi. Mais il y a de quoi douter quand on voit la situation aujourd'hui et les descriptions des années 70, ou il y avait la paix et apparement une certaine fraternité.
La fraternité, à mon avis, existe toujours...
En 70, nous n'étions pas des anges, en tous les cas pas plus que les gens de maintenant.
Alger a multiplié par 3 ou 4 sa population et c'est normal que cela devient un peu invivable...Mais le reste est comme avant, Biskra, par exemple, est bien plus jolie, plus propre et heureuse qu'elle ne l'était en 70.ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
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dans les années 70 il y avait l'utopie socialiste, tout le monde y croyait et on s'efforçait alors de creer une societe sans classes, sans riches ni pauvres, où l'état faisait tout et pensait à tout. autrefois les anciens étaient jeunes et travaillaient encore. ils vous labouraient un champ en une nuit !
les années 1980. c'est le contre-choque petrolier. fini les utopies le socialisme commence à vasciller. le monde decouvre le dollars qui remplace l'or comme monnaie refuge (ça avait commencé apres la crise petroliere de 1973 et la guerre). l'algerie voit sa manne petroliere se tarire. les prix baissent. dans le monde une nouvelle ideologie prend forme : l'islamisme. la revolution iranienne donne l'idée aux extremistes du proche-orient qu'il est possible de mener une revolution au nom d'allah. les islamistes commencent la popagande à haute echelle. l'arabie, riche des petrodollars commence à se projeter à l'exterieur, elle favorise et finance les projets de societe islamistes. les palestiniens avaient experimentés la prise d'otage à Munich et ils sont à fond dedans. les cartes evoluent, les etats-unis voient l'arrivé du cow-boy d'hollywood, l'urss delapide tous ses revenus dans une course aux armements. tout commence à aller mal depuis 1973 et surtout le contre-choc de 1976 puis des années 82.
l'algerie et les algeriens ont comme partout ailleurs soupés des changements geostrategiques et economiques...
voila à mon avis ce qui fait que plus jamais ce sera pareil sauf si on accede à une societe à developpement durable.
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dans les années 70 il y avait l'utopie socialiste, tout le monde y croyait et on s'efforçait alors de creer une societe sans classes, sans riches ni pauvres
Oû es-tu allé pécher ça ?
Le monde ordinaire, majoritairement analphabète, n'avait pas ces soucis de socialisme ou pas...
C'est vrai que la RTA nous bassinait avec la tronche de Boumediene qui nous saoulait avec ces "kararna" etc...
Le monde attendait mais ne voyant rien venir, se débrouillait comme il pouvaitce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
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Tu me prends pour un vieux ou quoiJe parlais de la génération 90 victime du terrorisme. Tous ce qui était avant était intéressant.
Ce que je voulais dire c'est que si tu va avoir pitié de ma génération (génération 90, terrorisme, ... justement) alors nous aussi on peut dire que c'est de votre génération qu'on a hérité cette situation.∞
∑ (1/i²) = π²/6
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J'adore mon père mais ce que je deteste chez lui, c'est quand il me dit: "à notre époque, la vie était plus belle, on avait.. on avait..."
Quand j'ai grandi j'ai compris que ce qu'il me disait n'était pas totalement faut, mais je suis sur que c'est la même chose que je vais dire à mes enfants..
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mais je suis sur que c'est la même chose que je vais dire à mes enfants..
J'espére pas de mon coté.Si avec le terrorrisme, les faux barrages, la harga et pharaon à la tete du pays on vit mieux que eux... les pauvres!
∞
∑ (1/i²) = π²/6
i=1
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Scootie
Et je me souviens que, déjà à ce temps là, beaucoup d'algériens écoutaient la chanson "ya tyara tiri bya" en rêvant à d'autres cieux.
traduction : va, moi je reste............Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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les années 70 (début 80 aussi) l’Algérie était un grand chantier, bab ezzouar, SNVI rouiba, el hadjar, les pénuries, la révolution agraire...
Je ne pourrai pas oublier que mes premières classes universitaires c'était a bab Ezzouar, une université d'après indépendance. Certes, l'encadrement était encore a 80 % coopérant mais la volonté était la. Polytec c'est la que j'ai eu mon diplôme. â cette époque les programmes étaient encore ceux de l'Unesco et il n'y avait aucun problème d'avoir une équivalence a l'étranger (Europe, USA, canada)
a l'université, pour ceux qui voulait s'impliquer, il y avait toutes les opportunités, parfois on était écouté, souvent matraqué mais on avait un mot a dire. Ma première expérience des AG et des grèves c’était bab ezzouar. Il y avait la révolution agraire et le volontariat et je ne regrette pas une seconde du temps que j'y ai passé. il y avait aussi les facilités pour les étudiants et les jeunes, séjour a tala ghilef pour des peanuts, tikjda, le sud...puis le service national.
c'était aussi l'époque de l'inspecteur Tahar, boujemya merzak, marcel khalifa avec mounadiloun. il y avait la cinémathèque, le mouggar, alloula, kateb yacine, sid ahmed aggoumi, el ayyta, babour ghrak, hafila tassir, el anka, amimar, el hachemi, abdelwahab doukali, mama traki...
Il y a tellement de chose a dire, j'ai eu la chance de vivre cette époque de paix dans mon pays. j'ai eu la chance de faire ma formation dans des institutions édifiées après l'indépendance. j'ai eu la chance de voyager l'Algérie d'est en ouest du nord au sud, de connaitre le vrai visage de l'Algérie, celui de la prospérité mais aussi celui de la misères des zones déshéritées mais surtout j'ai eu la chance d'échapper a l’arabisation. cette arabisation s'est faite avec un fond politique et de haine qui a monte les algériens les uns contre les autres, les nous contres les eux et la suite on la connait
mais le printemps berbere et octobre 88 sont passés par la et la grande desillusion des années 90...
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@Gironimoo
Awah a Harrachi ... j’ai bien peur que ça ne soit pas que ça … les valeurs humaines et le cadre de vie en général se sont bel et bien dégradés à un point inimaginable … qu’envier le passé n’est certainement pas qu’une simple histoire de nostalgie.
Si tu lis les forumistes plus haut, chacun évoque quelques points au plus, dans le négatif ou dans le positif, et son impression se basent finalement sur ces quelques points pour s'étendre a l'ensemble d'une époque. BACHI parle de la dictature et de l'ennui la ou je pourrais voir de temps pionniers et de plaisirs simples ; MEDIT parle d'importance des études la ou je pourrais voir une époque ou l'illettrisme était encore largement présent ; les uns parlent de pénuries la ou je pourrais voir un pays en pleine construction ... etc.
En un mot, et la je suis d'accord avec PENTHESILEE, on dira tous un jour que "zman bekri c'etait mieux" alors qu'il ne l'est pas toujours, car l'humain ressent une nostalgie naturelle pour ce qui n'est plus, alors qu'il pense que ce qui est encore (ou ce qui est mieux actuellement) sont des choses normales qui ne lui donnent pas raison a commentaire, encore moins a nostalgie.
Petit exemple, je me souviens encore de la télé qui commençait a 17h, de l'eau rationnée, de l'inexistence d'internet, de la voiture qui était encore le but de toute une vie pour beaucoup ... etc. Tout cela ne compte-il pas si le principe du "avant c'était mieux" était si absolu ?"L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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