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Etait-elle plus belle, la vie a Alger des années 70?

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  • #61
    Chaque décennie ses problèmes...
    Celle des années 90 est bien résumée par un groupe de rap algérois bien connu, "avec une reprise chaâbi"

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    • #62
      J’ai rencontré récemment en France un enseignant qui a était coopérant en Algérie dans les années 70. Il était prof d’informatique à l’INI ex CERI. Les français qui venaient en Algérie en tant que coopérant étaient exemptés du service militaire. Il garde de bons souvenirs de l’Algérie. Il a visité toutes les régions d’Algérie : La Kabylie, Djanet, Jijel … Je lui ai dis est-ce que tu as aimé ? Il m’a répondu : j’ai tellement aimé l’Algérie que je suis resté 2 ans sans retourné en France. Il était émerveillé par l'hospitalité et l'accueil des algériens.

      Il fallait à ce moment là lancer le tourisme. Aujourd'hui, la mentalité algérienne a beaucoup changé. Un étranger est vu comme un extra-terrestre dans les rues d’Alger. L’autre jour j’observais une jeune fille française qui prenait des photos au niveau du square Port Saïd. Il fallait voir les regards des jeunes à l’allure un peu louche. Elle avait tellement peur la pauvre qu’elle a rangée son appareil photos et reparti aussitôt vite.
      Dernière modification par shadok, 08 décembre 2008, 21h22.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #63
        Petit exemple, je me souviens encore de la télé qui commençait a 17h, de l'eau rationnée, de l'inexistence d'internet, de la voiture qui était encore le but de toute une vie pour beaucoup ... etc. Tout cela ne compte-il pas si le principe du "avant c'était mieux" était si absolu ?
        mais la sécurité et le respect par ex ne sont ils pas plus importants que tout ce que tu as cité ?
        risquait-on de se faire agresser, détrousser, cambrioler, voir tuer à chaque coin de rue comme c'est le cas de nos jours ?
        aujourd'hui une fille ne peut se balader seule dans la rue, aller se détendre a la plage avec sa famille est devenu quasi inimaginable, espérer un peu de respect du fait de votre age vis à vis des plus jeunes oubli !
        c'est pas plus important tout ça ?

        BACHI parle de la dictature et de l'ennui
        la dictature y est toujours et l'ennui encore plus.

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        • #64
          la dictature y est toujours et l'ennui encore plus.
          Non , Géronimo, la dictature de Boumédiène n'a rien à voir avec celle de Boutef...
          Et de toutes les façons; on ne peut dire qu'Alger de 70 vivait mieux que maintenant.

          A la limite, c'est kif kif...
          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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          • #65
            l' Algérie j'en ai révé !

            Jeune, à la fin des années 70 j'avais bien avancé dans les négociations avec un grand constructeur informatique américain pour aller travailler en Algérie.
            Le pays jouissait alors d'une excellente réputation et la vie y était, d'après les français qui y travaillaient particulièrement agréable. D'un manière générale ceux ci y travaillaient en tant qu' expatriés y étaient systématiquement bien reçus et n'avaient à aucun moment à souffrir d'un quelconque ostracisme. Les conditions de travail y étaient très bonnes, les salaires incitatifs (à part les loyers je me souviens qui étaient trés élevés), les escapades dans le Sud, la beauté du pays, et l'accueil des habitants constituaient pour moi des atouts considérables (que j'avais l'occasion de visionner en diapositives).
            Mais les circonstances ont voulu que je ne mène pas à terme ce projet qui me faisait réver.
            J'ai un ami qui a participé à cette sale guerre, et qui en a vraiment bavé la bas, un jour il m'a dit dans le sud de la France, plus précisément dans les Corbières, "tu vois l'Algérie c'est comme ça, mais en beaucoup plus grand et plus beau".
            Je connais bien le Magrheb pour m'y être balladé en touriste et mais pas l'Algérie, les conditions de vie y ont bien changé, peut-être en bien pour certains ?

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            • #66
              Le vert paradis perdu !

              La douceur de vivre en ce temps là fait de cette période , pour ceux qui y ont vécu , comme un paradis perdu comparé à l'enfer et au cauchemar de l'Algérie d'aujourd'hui , l'Algérie des zombies et de la douleur de vivre !
              Dernière modification par amertumar, 05 décembre 2008, 15h54.

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              • #67
                Le vert paradis perdu !

                Pardon pour la Nostalgie !

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                • #68
                  Etait-elle plus belle, la vie a Alger des années 70?
                  la premiere fois que je suis allée en algerie c'etait en 1980.

                  c'etait ...............waoooooooo!le coup de foudre!

                  et ca continue meme en 2008!
                  on fait avec..........

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                  • #69
                    Shadoks la dernière fois quant j'ai dit que nous au Maroc les étrangers on les connais pas qu'a travers la télé, qu'on les cotoient et que c'est tout sauf des extraterrestre, qu'une étrangère a demi habillée passe (relativement comme parout ) inaperçue dans les rues de Casa ou Rabat Marrakech.. je me suis fais traiter de tous les nom, et on m'a dit que les algériens n'en on que faire, que nous sommes esclaves des occidentaux et que en Algérie tout le monde s'en foutai.

                    Je crois que c'est aussi de cette mentalité dont tu voulai parler.

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                    • #70
                      Etait-elle plus belle, la vie a Alger des années 70?

                      ZouinaEt les femmes chantaient : Rouh adquimagh;

                      traduction : va, moi je reste............

                      Khetchini Rouh nek adhekqima3 dayen dhoubegh dagrib ennoume3
                      est une chanson de Ait Menguellat et concernait un émigré qui ne pouvait revenir chez lui en Kabylie

                      pour revenir au sujet, nous avons payé depuis 1990 et nous payons encore actuellement la politique d'arabisation de l'Education Nationale et la profusion d'enseignants venus d'Egypte, pays qui s'est débarrasé de ses opposants intégristes en nous les refilant.Nous payons aussi la politique de surnatalité de Boumedienne ce qui a donné le boom des années 80 et 90 accentuant le chomage et la malvie, une grande partie de cette jeunesse désespéré a trouvé refuge en la religion faussement théorisée par des toliers, des contrebandiers et autres energumènes asociaux qui ont fait de notre religion d'Amour fraternel une religion de haine et d'assassinats pour le compte de l'Islam.

                      il est irrefutable que la vie était plus douce, comme on dit maintenant plus cool, même si les pénuries *étaient quotidiennes, même si l'eau manquait, l'on pouvait aller voir la dernière séance de la Cinémathèque de la rue Ben m'hidi à 2 H du mat avec débat s'il vous plait!!!!!, prendre un pot avec une copine sans se cacher, écouter le dernier tube en live, lire tous les journaux français même si l'on avait que le Mouj et Algerie Actualités comme presse locale.on pouvait faire les routes en algérie de nuit comme de jour sans avoir peur de mauvaises rencontres, les plages étaient fréquentables, les touristes sillonnaient le pays. l'entraide et la fraternité étaient des valeurs ancrés dans la majorité des algeriens.
                      voilà mon Algérie des années 70 qui n'a rien avoir avec la république bananière qu'elle est hélas devenue depuis la fin du 20ème siecle
                      N'en déplaise à Si Bachi.

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                      • #71
                        voilà mon Algérie des années 70 qui n'a rien avoir avec la république bananière qu'elle est hélas devenue depuis la fin du 20ème siecle
                        N'en déplaise à Si Bachi
                        Eh bien si, Mr Papa Ali, il me plaît; chacun voit les choses selon ses priorités, selon ce qu'il a vécu.
                        Mais la république, elle n'a jamais été aussi bananière que du temnps de Boumédiène.
                        Rien ne fonctionnait. zéro agriculture, zéro industrie, zéro démocratie, zéro état de droit. Extra révolutionnaire mais seulement dans la théorie et les discours ronflants. Seule l'école publique réussissait à remplir les promesses. Heureusement que la jeunesse s'instruisait.
                        Slim ( si ma mémoire des noms ne me trompe pas ) résumait très bien l'Algérien d'alors par son gat m'digouti...
                        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                        • #72
                          tu oubli que Boutef etait un boumedieniste.

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                          • #73
                            mon ptit avis !

                            Une des choses qui m font mal au cœur, se sont les gens qui ont été ouverts d'esprit par le passé, ils ont voyagé, connu une autre époque.....mais qui se sont métamorphosé maintenant !!.......eux, qui sont sensé être une référence pour les jeunes........!!

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                            • #74
                              tu oubli que Boutef etait un boumedieniste.
                              c'etait son ombre et son rabatteur de joies pueriles

                              Et pourtant la majorité ne portait pas de voile Même pas Anissa Boumediène.
                              __________________
                              dans les années 70 les femmes etaient trés respectées au contraire elles portaient des haiks de pudeur legendaire des dziriattes pas comme maintenant ou elle exhibent leur nombril en plein marasme islamique
                              le peuple etait assisté dans sa semoule sucre café et huile c'est tout
                              la politique niet il faut passer par la kasma du coin et les permanents du parti et l'article 120.
                              ANISSA boumedienne frequentait en tant qu'avocate le cabaret la "chiesa" et c'est bouhef qui la racolée vers HB une nuit d'été .
                              allez hop !!
                              j'ai rien dis ... c'été bien il y avait l'insouciance materielle et beaucoup d'emplois ; on recrutait partout surtout l'armée sa ce faisait au porte voix dans le bled pour enroler meme des gendarmes .
                              J'ai vu sa à khenchella .
                              Dernière modification par el DjaZaiiri, 05 décembre 2008, 18h05.

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                              • #75
                                les années 70 et 80 ne sont pas juste une nostalgie d'une certaine douceur de vivre, de la paix entre algériens, ces années la sont aussi des années d'espoirs de vie meilleur et d'une algérie indépendante meilleure. la jeunesse, les étudiants, les travailleurs...y coyaient fermement mais hélas ils ont été trahis.


                                Rien ne fonctionnait. zéro agriculture, zéro industrie, zéro démocratie, zéro état de droit. Extra révolutionnaire mais seulement dans la théorie et les discours ronflants. Seule l'école publique réussissait à remplir les promesses. Heureusement que la jeunesse s'instruisait.
                                Bachi, tes sanctions sont peut être un peu hatives. on ne peut changer les choses, batir, et s'attendre un résultat le jour même, du moins je ne connais pas de modèle économique capable de réagir aussi rapidement.

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