C'est le seul endroit où j'ai vu des amis jeûneurs et non jeûneurs mélangés. Les uns prenant leur café tout en discutant avec les autres qui font le carême, ça n'a tué personne
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Tension à Tigzirt après une descente de gendarmes dans une cafétéria fréquentée par des non-jeûneurs
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massnen
non un vrai algérien ne mangeras jamais devant un musulmans
arrêter de supporter ces jeunes et leur actions non respectables
certes ils sont libres de faire ou pas faire le ramadhan juste ils ne doivent pas manger en public
c'est pire qu'une insulte
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Et je ne sais pas pourquoi les gendarmes se sont acharnés sur cette cafeteria.
Beaucoup d'établissement servent à manger tout au long du Ramadhan. On y trouve des gens venus d'Alger, Boumerdès, Dellys pour casser la croûte tranquillement sans jugement de valeur !
Laissez les gens tranquilles ! Celui qui veut jeûner, qu'il le fasse et celui qui veut manger, qu'il mange !Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.
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pas uniquement a tigzirt mais partout en kabylie y a eu toujours des gens qui jeunent d´autres non sans que ca cree des tensions entre populations. ailleurs en algerie j´en suis sur qu il ya autant de gens qui ne jeunent pas mais le font discretement . peut etre qu en kabylie les gens sont moins hypocrites.
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avucic je te le répète qu'ils aillent en france ou en israel tous comme ces athés marocains
Et je ne sais pas pourquoi les gendarmes se sont acharnés sur cette cafeteria.
Ils mangeaient dans un commerce pas en public"La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."
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On la connaît l'embrouille depuis le temps de faire passer la Kabylie pour des kouffars alors que c'est la région d'Algérie où il y a le plus de mosquées, comme par hasard quand c'est ce genre de fait divers ça se passe toujours en Kabylie, à croire que les 30 autres millions d'algériens sont tous des saints
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On la connaît l'embrouille depuis le temps de faire passer la Kabylie"La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."
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Algeristan
Je parle des histoires des non jeûneurs t'emballes pas
On connait la chanson...
Algeristan
On l’attendait. Chaque Ramadhan a droit à son lot de mécréants “casseurs” de jeûne débusqués par les Vigiles de la Vertu. Nos services arrivent toujours à en cueillir quelques-uns, quitte à aller les déloger d’un chantier de Aïn El Hammam ou dans la cafeteria insoumise dans un village perdu du côté de Tigzirt.
Pour l’exemple, peut-être. Mais sûrement aussi pour montrer aux “frères” que l’État s’acquitte consciencieusement de sa mission sacrée. Si le projet de la grande mosquée ne suffisait pas, peut-être que le harcèlement des mauvais pratiquants finira-t-il par les convaincre que la religion est bien défendue par le pouvoir en place et qu’il n’est, alors, nul besoin de porter un “vrai” parti islamiste au pouvoir. Le syndrome Belkhadem, en quelque sorte.
Mais il ne faut pas croire que les agents qui traquent le transport d’alcool, pourchassent les non-jeûneurs ou vérifient la chasteté des filles croisées en douteuse compagnie, ne le font que pour exécuter les directives rigoristes de leurs chefs. Ils le font aussi pour le compte de leur propre conviction intégriste. En effet, l’engagement dans ce genre d’intervention est parfois tel que le seul impératif d’ordre public ne suffit pas à l’expliquer.
L’École fondamentale est passée par là. Depuis tant de générations. Le glissement s’étant opéré de manière progressive, la frontière chronologique entre une société algérienne susceptible de se concevoir dans un État de droit régi par des règles civiles d’organisation et une société dont les membres ne se représentent aucune autre autorité que celle, divine, que leur traduisent les imams et les milliers d’exégètes autoproclamés. Même si, dans notre droit, certaines lois séculières subsistent chez la plupart des Algériens, y compris dans les institutions, il n’y a, mentalement, plus de place au droit positif.
Au lieu de réformer l’État, l’on a réformé la société. Pour les besoins du compromis avec un islamisme belliqueux qui menaçait le système dans sa survie, le pouvoir lui a cédé les institutions formatrices de la société du futur (École, mosquées, mouvement associatif, mouvement sportif, eh oui !…). Ce faisant, il croit avoir gardé la main sur les institutions qui lui assurent le contrôle immédiat de la société : la force publique, la justice, le budget… Mais c’est oublier que toutes les institutions recrutent dans la société. Et que toutes les recrues ont subi l’épreuve du même “tronc commun” culturel, celui de l’École fondamentale, de l’ENTV, des “akhina” de quartiers.
Dans les années 1990, nous avons vu les parents se convertir aux religions de leurs enfants, celle qui privilégie les apparences qui uniformisent au fond spirituel qui libère. Celle qui concilie les manifestations d’un regain de religiosité avec une recrudescence, mesurable celle-là, de la délinquance et du crime.
De la même manière que ces parents, surpris par la violence de leurs enfants fraichement convertis à l’islamisme, ont dû obtempérer à leurs sommations rédemptrices, le pouvoir devra s’adapter à l’idéologie dominante de son personnel : celle qui se moque de l’ordre d’ici-bas, puisqu’elle donne les moyens du salut ultime.
Le jour où le système voudra céder la place à la République du droit et de la modernité, il se rendra compte que, chacun ayant choisi sa chapelle confessionnelle, plus personne n’en veut !
M. H."La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."
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