Sache ya el harrachi que je ne divague pas :
Mes sources remontes en 902 de hégire c'est a dire l'an 1465 fr l'ère chretienne c'est a dire 415 ans aprés 1050.
D'ailleurs j'ai bien specifie "montagne " car je suppose c'est les fellahs des montagnes utilisaient déja l'Arabe il y a de ça 6 siècles , qu'en est -il de ceux qui habitaient les grands centres urbains?
Quand à zwina et certains autres voudraient nous faires croires que l'arabe est parler en algerie que depuis la colonisation française 170ans?
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Pour zwina lit le texte qui suit:
Mes sources remontes en 902 de hégire c'est a dire l'an 1465 fr l'ère chretienne c'est a dire 415 ans aprés 1050.
D'ailleurs j'ai bien specifie "montagne " car je suppose c'est les fellahs des montagnes utilisaient déja l'Arabe il y a de ça 6 siècles , qu'en est -il de ceux qui habitaient les grands centres urbains?
Quand à zwina et certains autres voudraient nous faires croires que l'arabe est parler en algerie que depuis la colonisation française 170ans?
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Pour zwina lit le texte qui suit:
LES LANGUES EN PRESENCE EN ALGERIE
La situation actuelle des langues dans le contexte algérien se comprend par l’histoire dont elle est un héritage. Lors de la conquête française, le pays, comme les autres pays de culture arabe, avait deux registres de langues. La langue de culture, liée à l’islamisation du Maghreb, était l’arabe dit coranique, car sa référence essentielle était à la religion, mais aussi à la culture qu’il véhiculait. Cette langue était d’usage essentiellement écrit. Elle était largement enseignée dans des écoles coraniques (où on apprenait par coeur la totalité ou une partie du Coran, mais aussi la lecture et l’écriture) Des écoles d’un niveau supérieur (medersa) enseignaient en plus des éléments de commentaire du Coran, de grammaire et de droit. A un niveau plus élevé, des “universités” (comme celles de Constantine, d’Alger, de Tlemcen) formaient des savants (oulama) qui, par l’accès à des disciplines complémentaires (éloquence, sciences religieuses, histoire) devenaient, individuellement ou collectivement, des autorités reconnues pour interpréter la religion et le droit (en délivrant des fatwa). L’ensemble de cette structure, de bas en haut, était soutenue économiquement, par des fondations pieuses (biens habous) dont les revenus l’alimentaient. En 1830, l’Etat français a confisqué toutes ces fondations, sous le prétexte qu’il en prenait la succession, ce qu’il ne fit pas évidemment : c’est ainsi que toute cette structure s’est effondrée, avec tout ce qu’elle signifiait, non seulement comme transmission spirituelle de la religion, mais aussi comme structuration culturelle et repère identitaire. Il faut y ajouter les mesures discriminatoires et le contrôle policier établi sur les représentants de ces structures pour réaliser son affaiblissement progressif. Une certaine renaissance de la connaissance de l’arabe s’est faite à partir de 1930, sous l’essor du mouvement réformiste dirigé par Ben Badis, encouragé par le courant nationaliste.
Cette langue n’était pas la langue parlée, maternelle ou natale. La langue universellement parlée au Maghreb depuis des siècles a été le berbère, sous ses multiples variantes. A partir de la conquête arabe du VIII° siècle, puis des Hilaliens au XI° siècle, de l’essor des confréries au XVI° siècle, enfin de l’urbanisation aux XIX° et XX° siècles, une langue parlée arabe (dite dialectale), comportant elle-aussi de multiples variantes, s’est répandue dans tout le Maghreb. Cette langue, rarement écrite, est la langue de l’usage quotidien et de la vie sociale. C’est cette langue arabe qu’on nommerait communément l’algérien.
La situation actuelle des langues dans le contexte algérien se comprend par l’histoire dont elle est un héritage. Lors de la conquête française, le pays, comme les autres pays de culture arabe, avait deux registres de langues. La langue de culture, liée à l’islamisation du Maghreb, était l’arabe dit coranique, car sa référence essentielle était à la religion, mais aussi à la culture qu’il véhiculait. Cette langue était d’usage essentiellement écrit. Elle était largement enseignée dans des écoles coraniques (où on apprenait par coeur la totalité ou une partie du Coran, mais aussi la lecture et l’écriture) Des écoles d’un niveau supérieur (medersa) enseignaient en plus des éléments de commentaire du Coran, de grammaire et de droit. A un niveau plus élevé, des “universités” (comme celles de Constantine, d’Alger, de Tlemcen) formaient des savants (oulama) qui, par l’accès à des disciplines complémentaires (éloquence, sciences religieuses, histoire) devenaient, individuellement ou collectivement, des autorités reconnues pour interpréter la religion et le droit (en délivrant des fatwa). L’ensemble de cette structure, de bas en haut, était soutenue économiquement, par des fondations pieuses (biens habous) dont les revenus l’alimentaient. En 1830, l’Etat français a confisqué toutes ces fondations, sous le prétexte qu’il en prenait la succession, ce qu’il ne fit pas évidemment : c’est ainsi que toute cette structure s’est effondrée, avec tout ce qu’elle signifiait, non seulement comme transmission spirituelle de la religion, mais aussi comme structuration culturelle et repère identitaire. Il faut y ajouter les mesures discriminatoires et le contrôle policier établi sur les représentants de ces structures pour réaliser son affaiblissement progressif. Une certaine renaissance de la connaissance de l’arabe s’est faite à partir de 1930, sous l’essor du mouvement réformiste dirigé par Ben Badis, encouragé par le courant nationaliste.
Cette langue n’était pas la langue parlée, maternelle ou natale. La langue universellement parlée au Maghreb depuis des siècles a été le berbère, sous ses multiples variantes. A partir de la conquête arabe du VIII° siècle, puis des Hilaliens au XI° siècle, de l’essor des confréries au XVI° siècle, enfin de l’urbanisation aux XIX° et XX° siècles, une langue parlée arabe (dite dialectale), comportant elle-aussi de multiples variantes, s’est répandue dans tout le Maghreb. Cette langue, rarement écrite, est la langue de l’usage quotidien et de la vie sociale. C’est cette langue arabe qu’on nommerait communément l’algérien.
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