Complément et explicitation du post 193:
- en 650, à l'arrivée des arabes en Afrique du nord, il y avait, certes, une majorité de berberes confinés dans les zones rurales et montagneuses, il y avait aussi une importante communauté punique dans les villes et cités et leur langue, le punique, était présente en force. la preuve, les narrateurs et chroniqueurs arabes de l'époque rapportaient que les arabes ont trouvé en Afrique du nord des gens qui parlaient une langue qui leur était familières (dixit ibn khaldoun), "el-bouwniqya". de plus, des linguistes et chercheurs universitaires algériens tels abdou elimam (de l'université d'oran) et fatima louati (de l'université de tlemcen) défendent crânement l’hypothèse que le parler derja algérien actuel qu'ils appellent le "magrebi" (sic) est en fait dérivé de l'ancien punique d'avant l'arrivée de l'Islam en Afrique du nord (notamment le nord et l'est de l'Algérie et la tunisie) et non pas ramené par les arabes à leur conquête. Si ces chercheurs linguistes universitaires (avec leur stature d'académiciens) proposent sérieusement et fortement cette hypothèse, c'est que le punique était présent en force et qu'il était une langue véhiculaire comme il l'a été depuis 1200 avant jc et que même après la chute de carthage au 2° siècle avant jc, et la perte du règne punique en Afrique du nord, la communauté et la langue puniques n'ont pas pour autant disparu (comme ce fut le cas des vandales) mais bien au contraire, au 5° siècle après jc, saint augustin en parle et rapporte la présence de cananéens dans la région de annaba. Cela n'est pas négligeable et ne peut être passé sous silence ou escamoté.
- de plus, les narrateurs arabes témoins de l'époque rapportent la présence de communautés (même minoritaires) latine et byzantine respectivement latinophone et hellénophone mais circonscrites dans des villes bien déterminées, telles sfax, gabes, gafsa et une ville (?) de tripolitaine pour les romains latinophones et à sufetula (sbeitla) pour les byzantins hellénophones.
- Dans le post 193, il a été affirmé que la majorité maures parlaient des dialectes différents non-incompréhensibles et que les nord africains (à l'époque) pour communiquer entre eux et se comprendre, utilisaient comme langue véhiculaire ou lingua franca (en tant que langue de relation utilisée par des groupes ayant des langues maternelles différentes) le punique, et accessoirement le latin et le byzantin. l'importance et le poids de la langue punique résident dans le fait qu'elle ait constitué la langue véhiculaire durant environ 19 siècles (1200 avant jc - 700 après jc) et qu'elle ait été perpétuée puisqu'elle est le substrat de la langue algérienne actuelle la derja
- en 650, à l'arrivée des arabes en Afrique du nord, il y avait, certes, une majorité de berberes confinés dans les zones rurales et montagneuses, il y avait aussi une importante communauté punique dans les villes et cités et leur langue, le punique, était présente en force. la preuve, les narrateurs et chroniqueurs arabes de l'époque rapportaient que les arabes ont trouvé en Afrique du nord des gens qui parlaient une langue qui leur était familières (dixit ibn khaldoun), "el-bouwniqya". de plus, des linguistes et chercheurs universitaires algériens tels abdou elimam (de l'université d'oran) et fatima louati (de l'université de tlemcen) défendent crânement l’hypothèse que le parler derja algérien actuel qu'ils appellent le "magrebi" (sic) est en fait dérivé de l'ancien punique d'avant l'arrivée de l'Islam en Afrique du nord (notamment le nord et l'est de l'Algérie et la tunisie) et non pas ramené par les arabes à leur conquête. Si ces chercheurs linguistes universitaires (avec leur stature d'académiciens) proposent sérieusement et fortement cette hypothèse, c'est que le punique était présent en force et qu'il était une langue véhiculaire comme il l'a été depuis 1200 avant jc et que même après la chute de carthage au 2° siècle avant jc, et la perte du règne punique en Afrique du nord, la communauté et la langue puniques n'ont pas pour autant disparu (comme ce fut le cas des vandales) mais bien au contraire, au 5° siècle après jc, saint augustin en parle et rapporte la présence de cananéens dans la région de annaba. Cela n'est pas négligeable et ne peut être passé sous silence ou escamoté.
- de plus, les narrateurs arabes témoins de l'époque rapportent la présence de communautés (même minoritaires) latine et byzantine respectivement latinophone et hellénophone mais circonscrites dans des villes bien déterminées, telles sfax, gabes, gafsa et une ville (?) de tripolitaine pour les romains latinophones et à sufetula (sbeitla) pour les byzantins hellénophones.
- Dans le post 193, il a été affirmé que la majorité maures parlaient des dialectes différents non-incompréhensibles et que les nord africains (à l'époque) pour communiquer entre eux et se comprendre, utilisaient comme langue véhiculaire ou lingua franca (en tant que langue de relation utilisée par des groupes ayant des langues maternelles différentes) le punique, et accessoirement le latin et le byzantin. l'importance et le poids de la langue punique résident dans le fait qu'elle ait constitué la langue véhiculaire durant environ 19 siècles (1200 avant jc - 700 après jc) et qu'elle ait été perpétuée puisqu'elle est le substrat de la langue algérienne actuelle la derja
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